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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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« Georges<br />

Tron, députémaire<br />

RPR de<br />

Draveil (Essonne),<br />

[...] fut un<br />

proche collaborateur<br />

du Premier<br />

ministre<br />

Edouard Balladur<br />

[...]. Son<br />

attachée parlementaire<br />

s'est fait piéger [...] : elle pensait<br />

téléphoner à un éducateur de Ris-<br />

Orangis, ville dirigée par Thierry<br />

Mandon (PS), principal adversaire de<br />

Georges Tron aux [...] législatives. Mais<br />

un autre employé de la ville était au bout<br />

du fil. La conversation [...] est édifiante,<br />

l'attachée explique en substance que<br />

l'éducateur sera soutenu par le député<br />

s'il encourage les jeunes à casser des<br />

équipements publics.<br />

[... D'abord,] le député ignorait qu'un<br />

enregistrement avait été effectué. Il a nié<br />

les propos attribués à sa collaboratrice.<br />

"C'est moi qui<br />

lui ai dit d'appeler l'animateur<br />

et, si elle a laissé son<br />

nom, c'est qu'il n'y avait pas<br />

de problème. [...] Depuis<br />

que Mandon est élu, ça<br />

pète dans sa ville parce qu'il<br />

fait trop de promesses non<br />

tenues. [... Il] s'est fait insulter<br />

par des jeunes, et sa<br />

seule réponse, c'est un coup politique :<br />

piéger le député. C'est une méthode de<br />

fasciste."<br />

La défense a changé lorsque le parlementaire<br />

a appris qu'un enregistrement<br />

avait été réalisé [...] : "Elle a fait une<br />

énorme connerie politique. Je désavoue<br />

totalement ses propos." Malgré cette<br />

condamnation, Georges Tron a refusé<br />

Sécurisons un peu 244<br />

[...] la démission de son attachée parlementaire.<br />

» [1]<br />

Or, plusieurs « témoignages, font état, à<br />

présent, de “manœuvres semblables” à<br />

Draveil, ville dont Georges Tron est<br />

[devenu] maire [...,] dans les prémices<br />

de la campagne électorale, au mois de<br />

septembre 1994. » [2] Ainsi, un « salarié<br />

du Conseil général, André Delcroix affirme<br />

[... au procureur] avoir été le témoin,<br />

le 19 septembre 1994 "de manœuvres<br />

semblables, orchestrées par la même<br />

équipe et sur le même registre, dans la<br />

ville voisine de Draveil" » [3].<br />

« Le député aurait, selon les témoins,<br />

encouragé des jeunes à mettre la pression<br />

sur une association de quartier soutenue<br />

par la municipalité en place [...,<br />

les “Enfants du monde”.] L'association<br />

[qui] développait notamment un soutien<br />

scolaire efficace [..., a été expulsée de<br />

son local sans que la police ne l’empêche.<br />

Et a] décidé de suspendre [ses]<br />

activités, “pour ne pas aller à l'affrontement”,<br />

explique son président. Deux<br />

mois plus tard, une autre<br />

association est née, Draveil<br />

espoir jeunesse, sous le parrainage<br />

de la Fondation<br />

Concorde [de Georges<br />

Tron]. Certains membres de<br />

son bureau avaient participé<br />

à la prise du local [des<br />

“Enfants du monde”]. “On a<br />

juste amené les papiers de<br />

l'association à la préfecture,<br />

raconte l'un d'eux. C'est l'équipe de Tron<br />

qui nous a fourni les papiers et qui les a<br />

remplis.” » [2]<br />

A peine élu à Draveil, Tron « est catégorique.<br />

Il condamne vigoureusement [...]<br />

les actes de vandalisme. Bien décidé à<br />

lutter contre ces groupuscules "qui pourrissent<br />

la vie de la cité". » [4]<br />

Plus tard encore, on reprocha ses

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