LIVRE 2005 - page rieuse - Free

d’une grande aide pour le renforcement
du confusionnisme ambiant. « On
retrouve, il est vrai, nombre de personnages
influents de la Nouvelle-Droite
[Voir « GRECE : la patte », p. 214] dans
l’entourage immédiat du Che de Belfort,
comme le général Pierre-Marie
Gallois » [9] [Voir « Galloiserie », p. 223].
On n’est pas étonné quand on apprend,
avant les élections présidentielles de
2002, « qu’une dizaine de cadres ou excadres
du RPF [de Pasqua et de Villiers]
s’apprêtent à rejoindre Jean-Pierre
Chevène-ment et son pôle républicain. »
[10] « La presse a [aussi] largement commenté
les différents ralliements de personnalités
de la droite extrême au candidat
ultra-républicain » [2], et aux côtés
de nombreux hauts gradés et, par
exemple, de Max Gallo. On notait ainsi
parmi les soutiens de Chevènement « à
la [précédente] présidentielle, Pierre
Poujade » [11], « qui mit le pied à l’étrier
à Le Pen, dès 1956, en le faisant élire
député “Algérie française”. » [3]
Et pourtant, tous ces nationalistes ne
regimbent pas devant ses accointances
maghrébines. « Le roi du Maroc,
Mohammed VI, a reçu, mardi 8 janvier
[2002] au palais de Rabat, le candidat à
l’élection présidentielle, Jean-Pierre
Chevènement, qui s’était auparavant
rendu à Alger et Tunis. » [12] Et si les
trois dirigeants du Maghreb le reçoivent
alors en deux jours, le valorisant dans
son rôle de challenger de Jospin, c’est
du à son seul charisme…
Mais il faut cacher certaines choses. On
doit être discret. Ensuite... « Il est loin, le
bon temps où le Che s’était fait imprimer
une carte de vœux ministérielle représentant
Napoléon qui sodomisait Jeanne
d’Arc… » [13]
[1] : (« Jean-Pierre [Chevènement], ministre de l’Intérieur »,
Notes d’Information du Réseau Voltaire, 23/6/1997, (RV
97/0315), http://www.voltairenet.org/article1675.html ;
L’insoumis, 5/1998, p. 6)
[2] : (Xavier Pasquini, « Carnet », Charlie hebdo,
30/9/1992, p. 10)
[3] : (Didier Daeninckx, « Les Rouges-Bruns votent
Chevènement... », Les Enquêtes interdites - amnistia.net,
25/2/2002, http://www.amnistia.net/news/articles/chevenem/chevenem.htm)
[4] : (Thierry Meyssan, « Le putsch des généraux du 21
avril 1961. Quand le stay-behind voulait remplacer De
Gaulle », Notes d’information du Réseau Voltaire,
10/9/2001, http://www.voltairenet.org/article8701.html)
[5] : (« La Synarchie », Notes d’information du Réseau
Voltaire, 23/6/1997, (RV 97/0316), http://www.voltairenet.org/article1676.html)
[6] : (« Le Siècle », Notes d’Information du Réseau Voltaire,
23/6/1997, http://www.voltairenet.org/article1690.html)
[7] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d’ingérence
américains », Notes d’Information du Réseau
Voltaire, 20/8/2001, http://www.voltairenet.org/article8
691.html)
[8] : (Thierry Meyssan, « L’Énigme Pasqua », Golias, 2000,
pp. 71-72)
[9] : (Didier Daeninckx, « Marianne et Politis: des jumeaux
de papier? », Les Enquêtes interdites - amnistia.net, n° 6,
7/11/2001, http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n0
6/jumpap.htm)
[10] : (Christiane Chombeau, « De nouveaux proches de
M. Pasqua rejoignent le “Che” », Le Monde, 12/1/2002)
[11] : (Le Canard enchaîné, 3/9/2003, p. 2)
[12] : (« M. Chevènement soulève une controverse au
sujet de la Tunisie », Le Monde, 10/1/2002,
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-
0,37-736093,0.html)
[13] : (Le Canard enchaîné, 3/4/2002, p. 2)
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