26.06.2013 Views

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

LIVRE 2005 - page rieuse - Free

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Nicolas Sarkozy, enthousiaste, répond à<br />

Julien Dray : “[…] Monsieur Dray, je ne<br />

saurais vous dire le plaisir que j’ai eu de<br />

vous entendre vanter comme vous l’avez<br />

fait le modèle américain. Jamais je ne<br />

serais allé si loin ! Je vous remercie !” […]<br />

Enchanté de sa prestation, Julien Dray<br />

plastronnera plus tard : “Globalement,<br />

nous avons été plus offensifs que ne l’attendaient<br />

nos adversaires [4].” » [5] Loin<br />

est l’époque où ce Dray dénonçait<br />

Pasqua, le parrain de Sarkozy : « Le<br />

ministre de l’Intérieur s’emploie tout l’été<br />

à couvrir les bavures sanglantes. » [6]<br />

Promu, Dray est devenu un beau bavoir<br />

qui fait saliver Sarkozy. Ensuite...<br />

[1] : (Entretien in Le Figaro 18/07/02)<br />

[2] : (« Julien Dray et le PS : Touche pas ma police ! », PLPL<br />

n° 11, 10/2002, http://www.homme-moderne.org/plpl/<br />

n11/p10I.html)<br />

[3] : (Pascal Ceaux, « Une montre “à complication” met<br />

Julien Dray dans l’embarras », Le Monde, 9/12/1999,<br />

d’après L’Express, 9/12/1999)<br />

[4] : (Le Monde, 9/8/2002)<br />

[5] : (PLPL n° 11, op.cit., http://www.hommemoderne.org/plpl/n11/p10I.html,<br />

citant la Discussion sur<br />

la loi Sarkozy sur la sécurité à l’Assemblée nationale, 1 re<br />

séance du mardi 16 juillet 2002 présidée par Jean-Louis<br />

Debré)<br />

[6] : (Julien Dray, « SOS génération », Ramsay, 1987, p. 23)<br />

Manuel Valls soutint Dray à l’Assemblée :<br />

« “L’intervention de Julien Dray a été réaliste<br />

et objective. Elle indique que nous<br />

vous soutiendrons quand ce sera nécessaire,<br />

car nous savons que, trop souvent,<br />

policiers et gendarmes sont vilipendés et<br />

agressés. [… Cela] permettra qu’un<br />

grand pas soit fait dans le rétablissement<br />

de l’autorité de la République. La motion<br />

de Julien Dray doit donc être appuyée<br />

massivement.” » [1]<br />

La dérive sécuritaire n’étonne plus.<br />

Manuel Valls, ex-conseiller en communication<br />

de Lionel Jospin, avait eut ce cri :<br />

« Arrêtez ! On n’a pas été battus aux élections<br />

par trop de social-libéralisme, mais<br />

par trop de social-laxisme ! » [2] Par<br />

ailleurs, Manuel Valls a pour « ami Alain<br />

Bauer [Voir « Le fond de Bauer effraie »,<br />

p. 235], avec lequel il s’illustra dans le<br />

financement du courant rocardien,<br />

d’abord à la MNEF, puis avec [le]<br />

ministre de la Défense Alain Richard,<br />

enfin par le biais d’un cabinet de conseil<br />

en sécurité. » [3] Un gage de qualité.<br />

[1] : (Julien Dray et le PS : Touche pas ma police !, PLPL<br />

n° 11, 10/2002, http://www.homme-moderne.org/plpl/<br />

n11/p10I.html, citant la Discussion sur la loi Sarkozy sur la<br />

sécurité à l’Assemblée nationale, 1re séance du mardi<br />

16/7/2002 présidée par Jean-Louis Debré)<br />

[2] : (Le Canard enchaîné, 24/7/2002, cité par PLPL n° 11,<br />

op.cit., http://www.homme-moderne.org/plpl/n11/p10I.html)<br />

[3] : (« Manipulations au GOdF », Réseau Voltaire,<br />

5/3/2000, http://www.reseauvoltaire.net/article152.html)<br />

On ne peut parler de cas isolés :<br />

« L’étrange nomination [au Comité de<br />

coordination des programmes régionaux<br />

d’apprentissage et de formation, en<br />

1998] de Denis Daude [un dirigeant FN]<br />

par Lionel Jospin [avait relancé] les interrogations<br />

ouvertes, le 8 novembre 1996,<br />

lors de la mise en examen de Jean-<br />

Christophe Cambadélis, conseiller privé<br />

de Lionel Jospin et responsable des relations<br />

extérieures du Parti socialiste. » [1]<br />

Car, en effet, Jean-Christophe Cambadélis,<br />

« tacticien du PS, a chuté pour<br />

emploi fictif » [2] et « a été condamné en<br />

janvier 2000 à cinq mois de prison avec<br />

sursis et 100 000 francs d’amende […]<br />

par le tribunal correctionnel de Paris.<br />

Celui qui était alors le numéro 2 du PS<br />

avait touché un total de 441 336 F grâce<br />

227 Franco de porc

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!