LIVRE 2005 - page rieuse - Free

aura servi de marchepied à une fragmentation
des formes d’emploi, en
dehors du dorénavant menacé contrat à
durée indéterminée. » [13]
Le peuple ignare pourrait donc être rétif
à ces belles libertés, mais justement vint
le virage sécuritaire de la gauche française
[14], avec toutes les heureuses justifications
qu’on sut lui trouver…
[1] : (Enrico Porsia, « Le réseau Gladio et la démocratie
confisquée. Première partie : La particularité française »,
Les Enquêtes interdites - amnistia.net, 3/1/2001, citant
Olivier Spithakis, « Tout sur la MNEF », Editions n°1, 2000,
p. 61)
[2] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d’ingérence
américains », Réseau Voltaire, 20/8/2001)
[3] : (Notamment Serge Raffy, « Secrets de famille »,
Fayard, 2001)
[4] : (Denis Touret, « Lionel Jospin », http://www.denistouret.net/textes/jospin.html)
[5] : (Keith Dixon, « Un digne héritier », Raisons d’agir,
1/2000)
[6] : (Cité in Le Canard enchaîné, 27/2/2002, p. 2)
[7] : (Le Canard enchaîné, 3/4/2002 p. 2)
[8] : (Le Canard enchaîné, 20/10/1999 p. 2)
[9] : (Les Echos 22/2/2002, cité par Le Canard enchaîné,
27/2/2002, p. 2)
[10] : (Le Canard enchaîné, 15/9/1999 p 3).
[11] : (Le Canard enchaîné, 27/2/2002 p. 2, d’après Paris
Match, 21/2/2002)
[12] : (Chapô de « Quand le “Wall Street Journal” célèbre
les 35 heures », Courrier International, n° 419,
12/11/1998, d’après le Wall Street Journal)
[13] : (Laurent Mauduit et Gérard Desportes, « La Gauche
imaginaire et le nouveau capitalisme », Grasset, 1999, cité
par Marianne n°124, 6-12/9/1999,
http://mouv4x8.club.fr/F990906a.htm)
[14] : (Colloque de Villepinte, 25/10/1997)
« Député PS de l’Essonne, Julien Dray
estime que la reconstruction de la
gauche se fera autour de la police […] :
“Je suis la gauche, la vraie. Je suis populaire,
au sens où je vis avec le peuple,
celui qui gagne 8 000 francs par mois,
Franco de porc 226
qui galère dans les transports en commun
et qui vit dans des quartiers difficiles.
Eux n’ont pas les moyens de se
payer une sécurité privée. Être de
gauche, c’est représenter ces gens-là,
leur garantir le droit à la sécurité. Alors,
oui, je suis sécuritaire !” [1] [… Ce même
Dray] a acheté en 1997, dans un “quartier
difficile” de Paris (place Vendôme
[…]), une “montre à complication” à
250 000 francs [31 fois 8 000 francs],
dont 150 000 payés en liquide (Régler
en espèces une telle somme est interdit
par la loi, que fabrique le député
Dray. […]) » [2] Mais, apparemment
incapable, il « n’aurait pas eu le sentiment
de se mettre en tort. Il croyait que
le paiement en liquide était possible jusqu’à
la limite de 150 000 francs. » [3]
Il exprime sa foi en Sarkozy à l’Assemblée
nationale : « “A l’instar de Jean-Pierre
Raffarin, nous pensons qu’un délinquant
est un délinquant. […] Oui, il existe un
terreau propice à la délinquance, mais
cela ne justifie en rien l’acte délictueux
[…] et l’on choisit de devenir délinquant.
La société, dès lors, ne peut trouver
d’autre solution que la répression – proportionnée
à l’acte, et favorisant la réinsertion
de l’individu.
Pour le bien-être de notre pays, je ne
peux que souhaiter votre succès. […] Il
faut être dur avec le crime mais aussi
avec les causes du crime [toujours le slogan
lancé par Anthony Blair].”