LIVRE 2005 - page rieuse - Free

CGT communiste financée par la Russie
soviétique. Le sieur Irving Brown serait
également celui qui aurait constamment
entretenu des liens [avec] les trotskistes,
et notamment l’OCI, et FO. » [4]
Fidèle lui aussi aux USA, Lionel Jospin,
Premier ministre, se comparait à Blair (le
« digne héritier » [5]
de Thatcher) :
« Tony et moi, on est
peut-être modernisateurs
tous les deux,
mais pas de la même
façon […]. Si Blair
continue, il finira par
signer une déclaration
avec Jörg
Haider ! » [6] « Bah !
c’est aussi Blair qui a
inventé : “Etre dur
avec la violence et
être dur avec les
causes de la violence”,
repris texto à
son compte par
Jospin, le jour
même, à Tours. » [7]
L’esprit de l’Ordre
est bien là, fidèle au
poste, derrière la
façade « sociale ».
Déjà, fin 1999,
« Jospin et Strauss-
Kahn avaient privatisé plus que Balladur
et Juppé réunis. Tout en affirmant le
contraire, et après avoir promis pendant
la campagne électorale qu’il n’en serait
pas question. » [8] Puis, bientôt, il y eut
deux « fois plus de privatisations pour la
gauche que pour la droite. Avec 40 milliards
d’euros contre 20. » [9]
« En 1997, pendant sa campagne aux
législatives, [Jospin] s’était engagé à ne
pas laisser Renault fermer son usine de
Vilvorde et à ne pas privatiser France
Télécom. Cinq ans après, on le sait,
Vilvorde est fermé, et France Télécom
privatisé. » [6] En effet, le « 28 juin
[1997], le conseil d’administration de
Renault accepte la fermeture de l’usine
[de Vilvorde]. Avec 49,3 % des droits de
vote, l’Etat, la Caisse des dépôts et les
salariés pouvaient
pourtant facilement
obtenir gain de
cause. » [10] Mais
« Yoyo » en décida
autrement.
On reconnaît l’étoffe
des hommes d’Etat.
« Lionel Jospin et
Jacques Chirac ont
désormais le même
tailleur, la maison
Lanvin » [11]. On
reconnaît aussi le
beau travail.
« Grand pourfendeur
des rigidités de
la société française,
le quotidien de Wall
Street salue la loi
sur la réduction du
temps de travail : la
flexibilité a tout à y
gagner » [12] Et « en
première page, [...
le journal constate]
que les 35 heures
ne justifient plus la révolte patronale [...]
La flexibilité et la précarité sont assurément
les principaux défis auxquels le
monde du travail est confronté depuis
près de deux décennies. On comprend
donc mieux l’amertume de certains syndicalistes
ou de militants quand ils se
rendent compte que les 35 heures, loin
de remédier à cet éclatement du monde
du travail, risquent de le favoriser. [...]
Loin de constituer une ligne de défense
pour les salariés, la fameuse réforme
225 Franco de porc