LIVRE 2005 - page rieuse - Free

« Pierre-
Marie Gallois
a sans doute
joué un rôle
important
d’interface
entre la politique
et l’industrie
d’armement [1] [... Il] est très
bien introduit dans les milieux américains
de la recherche militaro-universitaire sur
les problèmes de défense, notamment la
Rand Corporation [Voir « Légitime dépense
», p. 652]. [...] Il est réputé pour ses
liens avec les Républicains conservateurs :
Kissinger [Voir « Kissinger, le “faucon masqué”
», p. 545] vient fréquemment dîner
chez Gallois.
Les liens de ce dernier avec les hommes
politiques français se multiplient, au plus haut
niveau. Il fait du lobbying pour promouvoir
auprès d’eux les armes nucléaires. [...]
Tout donne à penser que Pierre-Marie
Gallois était l’officier chargé des relations
de haut niveau entre la France, l’Otan et
le Pentagone. En 1958, il devient l’un
des plus proches conseillers de Marcel
Dassault. » [2]
« En 1983, [Marie France Garaud, exégérie
de Chirac] fonde l’Institut de géopolitique.
Le loyer de cette association
est payé par [... une structure] dont le
gérant est Roger [… Patrice-Pelat [Voir
« Place de Glaive », p. 104], et qui] édite
une prestigieuse revue trimestrielle,
Géopolitique, dont le directeur de publication
est le général Pierre-Marie Gallois
[...], et qui reprend des analyses atlantistes
et anti-européennes soutenues par
une faction du Pentagone. » [3]
« Père de la stratégie de dissuasion
nucléaire française, expert en géostratégie,
le général Gallois a toujours été
proche des Serbes, alliés historiques des
militaires français. » [4] Mais, c’est
Marchiani qui « prend à Belgrade le
relais du général Gallois et négocie la
libération d’otages français en
Yougoslavie » [5]. De cela, Marchiani est
un plus grand spécialiste ! [Voir « Divin
Marchiani », p. 152]
On trouve ensuite Gallois « dans l’entourage
immédiat du Che de Belfort [Voir
« Jouer le jeu vainement », p. 229] [...,
lui] qui, il n’y a pas si longtemps, était
l’adjoint [...] de Alain de Benoist [...] à la
rédaction de la revue néo-fasciste Éléments.
» [6] [Voir « GRECE, la patte »,
p. 214] Un stratège écouté, donc.
Et maintenant ? Hier honni de Meyssan ;
Gallois est aujourd’hui son voisin [7].
[1] : (D’après général Pierre-Marie Gallois, « Le sablier du
siècle », L’Âge d’Homme, 1999)
[2] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, pp. 23-24)
[3] : (« Garaud (Marie-Françoise, dite Marie France) »,
Notes d’Information du Réseau Voltaire, 24/6/1999)
[4] : (Eric Lemasson, « Marchiani. L’agent politique », Seuil,
3/2000, p. 175)
[5] : (Thierry Meyssan, « L’Enigme Pasqua », Golias, 2000,
p. 48)
[6] : (Didier Daeninckx, « Marianne et Politis : des jumeaux de
papier ? », Les Enquêtes interdites - amnistia.net, n° 6,
7/11/2001, http://www.amnistia.net/librairi/amnistia/n06/jumpap.htm)
[7] : (Cf par ex. http://www.politiquedevie.net/Etatdeguerre.htm)
223 Franco de porc