LIVRE 2005 - page rieuse - Free

courant “nazi-soviétique” qui influença]
fortement les cercles culturels d’extrême
droite “Culture et Liberté”, créés en 1976
par les disciples du théoricien néo-nazi
italien Julius Evola. Son idéologue est en
France le fasciste roumain Jean
Parvulesco, dit Jean Walter, dont le nom
a été souvent associé en Italie à celui de
l’instigateur des bombes de Milan,
Guido Giannettini. » [4] Avec le confusionnisme,
on peut s’éclater en compagnie
des « gauchistes » !
[1] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L’Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 157, d’après René
Monzat, « Enquête sur la droite extrême », Le Monde-éditions,
1992)
[2] : (Jean-Yves Camus et René Monzat, « Les droites nationales
et radicales en France, P.U.L., 1992, p. 304)
[3] : (Jean-Yves Camus et René Monzat, op. cit., p. 332)
[4] : (Frédéric Laurent, « L’Orchestre noir », Stock, 4/1978,
p. 414 n. 2)
LÀ, GRECE !
Dirigeant
du GRECE
(Groupement
de Recherche
et d’Etude
pour la
Civilisation
Européenne) [1], principal organe de
la « Nouvelle Droite » depuis 1968,
Alain de Benoist est « le plus extrême des
nouveaux-philosophes » [2].
« Journaliste, publiciste, [...] et rien d’un
adepte de la barre de fer, ce penseurphare
de la Nouvelle Droite se flatte
d’une notice d’une cinquantaine de
lignes dans le Who’s Who. [... Il accumule
les] pseudonymes : Cédric de
Gentissard, Fabrice Laroche, Robert de
Franco de porc 214
Herte [...], Mortimer Davidson. Sous
cette [dernière] signature, [...] Alain de
Benoist [... réhabilite] les artistes officiels
du régime nazi, injustement décriés [...].
Heureux directeur d’une revue théorique,
Nouvelle Ecole, il a ouvert son
comité de rédaction à Bernard Notin,
ancien membre du conseil scientifique
du Front national et auteur d’un article
(dans Economies et société) niant l’existence
des chambres à gaz, ainsi qu’à
Jean-Claude Rivière, rapporteur de la
thèse révisionniste d’Henri Roques. » [3]
A quoi sert le négationnisme ? « “Celui
qui a le contrôle du passé, disait le slogan
du Parti, a le contrôle du futur. Celui
qui a le contrôle du présent a le contrôle
du passé.” » [4] Renverser les causes et
les conséquences permet d’accroître les
spirales inflationnistes. D’où l’intérêt de
l’entreprise négationniste, autour de
Faurisson et de ce qu’est devenue la
Vieille taupe de Pierre Guillaume, ancien
libraire gauchiste [5] [Voir « “Bien creusé,
vieille taupe” », p. 199].
Dans l’entreprise de confusion, on se
sent bien entouré. Albert Spaggiari [Voir
« Enchaîné », p. 137], également, avait
son couvert chez Alain de Benoist [6].
On le notait déjà il y a un quart de
siècle : « Bien que Nouvelle Ecole soit
distincte du GRECE, ses animateurs sont
souvent les mêmes. Ce sont en général
d’anciens dirigeants de Jeune Nation,
d’Europe Action ou de la Fédération des
Jeunes Nationalistes (F.E.N.), comme
Alain de Benoist, dit Fabrice Laroche, ou
François d’Orcival, rédacteur en chef de
Valeurs Actuelles. Nouvelle Ecole bénéficie,
par ailleurs, d’une collaboration
impressionnante où se mêlent : Pierre
Debray-Ritzen, l’historien André
Brissaud, le journaliste de Minute, Jean
Mabire, le sociologue Jules Monnerot, le
psychologue Roger Mucchielli, les écrivains
Jean Cau, Thierry Maulnier,