LIVRE 2005 - page rieuse - Free

stratégie [... ; par exemple,] en juillet
[1984, est attaqué] l’institut atlantique
des affaires internationales, ‘’comme
centre de réflexion de l’O.T.A.N.’’ précise
un texte du mouvement terroriste... » [16]
A-t-on déjà vu l’OTAN tenter de faire infiltrer
par ses services des groupes qui
attenteraient à ses propres installations ?
On a insisté « sur la responsabilité des services
secrets iraniens, qui auraient manipulé
Action directe à travers les liens de cette
organisation avec les Fractions armées
révolutionnaires libanaises (FARL). » [17]
[Voir « Le compte de Perrault », p. 205]
Hasard du calendrier ? Du 21 au 23 février
1987 : « Arrestation des responsables
d’Action Directe » [18] ; et du 23 au 28 :
« Procès de Georges Ibrahim Abdallah,
chef présumé des Fractions des armées
révolutionnaires libanaises (F.A.R.L.) [est]
condamné à la réclusion à perpétuité. Le
verdict va à l’encontre du réquisitoire de
l’avocat général P. Baechlin qui n’avait
réclamé qu’une peine mineure ». [18] Les
jurés ne comprennent rien à la politique
internationale !
[1] : (Claude Angeli, Le Canard enchaîné, 6/8/1986)
[2] : (Le Débat, « Histoire des Idées en France : 1945-1988 »,
Gallimard, folio, 10/1989, p. 432)
[3] : (Dominique Lorentz, « Une guerre », Les Arènes, 6/1997,
p. 91)
[4] : (« Who’s Who » de 1986, cité par Dominique Lorentz, op.
cit., p. 91, puis par Paul Labarique, « Raison d’État. Jean-Louis
Bruguière, un juge d’exception », Voltaire, 29/4/2004,
http://www.voltairenet.org/article13591.html)
[5] : (Dominique Lorentz, op. cit., p. 92)
[6] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les Arènes,
3/2002, p. 30)
[7] : (Dominique Lorentz, op. cit., pp. 92, 94)
[8] : (Washington Post, cité par Libération, 10/5/1988, cité par
Dominique Lorentz, « Affaires atomiques », Les Arènes,
2/2001, p. 538)
[9] : (Dominique Lorentz, op. cit., 1997, pp. 93-94, cité partiellement
par Paul Labarique, op. cit.)
[10] : (Dominique Lorentz, op. cit., 1997)
[11] : (« Nouvelle revendication par Action directe de l’assassinat
de Georges Besse », Le Monde, 13/2/1987)
[12] : (Edwy Plenel, « Nathalie Ménigon et Joëlle Aubron
seraient bien les auteurs de l’assassinat de Georges Besse », Le
Monde, 25/2/1987)
[13] : (Paul Labarique, op. cit.)
[14] : (Joëlle Aubron et Jean-Marc Rouillan, « Régis a terminé
sa peine, il doit être libéré ! », 5/2004, Collectif Nlpf, Nlpf@no-
log.org, NLPF c/o LPJ, 58 rue Gay-Lussac, 75005 Paris)
[15] : (Dominique Lorentz, op. cit., 1997, p. 86)
[16] : (Le Monde, 27-28/1/1985)
[17] : (wikipedia, http://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_fran
co-iraniennes, d’après David Carr-Brown et Dominique
Lorentz, « La République atomique, France-Iran le pacte
nucléaire », Arte, 14/11/2001)
[18] : (Le Débat, op. cit., p. 436)
Un changement de lumière fait
pâlir. « Joëlle Aubron, la militante
d’Action Directe [...] participa [...]
à la célébration du solstice de 1979. Car
le national-socialisme européen s’épanouit
au rythme de l’illumination astrale,
à l’instar du Centre doctrinal d’études de
Julius Evola, l’instigateur de cette liturgie
païenne de 1979. C’est au cours d’une
année d’amours droitières avec Jean-
Pierre Tillenon, “fondateur et directeur
de Diaspad, revue bretonne de la nouvelle
droite” (qui rejoindra ensuite le
GRECE) [Voir « GRECE : la patte »,
p. 214] que notre prolétarienne célèbre,
le bras levé, la révolution (stellaire). » [1]
« Tillenon, idéologue des skinheads » [2],
dans le cadre de « l’équipe parisienne
Batskin-Tillenon [...] tente de diffuser
une théorie et une pratique selon laquelle
les hooligans seraient une force révolutionnaire.
[...] Les courants militants de
l’extrême droite ont toujours, pour exprimer
leur révolte ou leur radicalité, singé
des mouvements de gauche (libertaires,
autogestionnaires, staliniens) » [3]. Aussi
Batskin peut-il allégrement citer Debord !
Ce confusionnisme est des plus efficaces
! « C’est au belge Jean-Thiriart,
déjà à l’origine, au milieu des années 60,
du “nazi-maoïsme” [Voir « Carcan
Solaire », p. 162], que l’on doit [… le
213 Franco de porc