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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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Peu avant,<br />

on avait<br />

donné un<br />

« coup de<br />

chapeau au<br />

plus méritant<br />

: Georges<br />

Besse,<br />

patron de Renault, a refusé toutes les<br />

sollicitations, amicales ou non. Pour la<br />

[...] campagne électorale [de 1986], il<br />

n’a pas voulu donner un sou et il s’en<br />

vante, le pingre.<br />

A dire vrai […,] la Régie est bougrement<br />

malade » [1]. Le 17 novembre 1986, on<br />

apprend l’assassinat de Georges « Besse,<br />

P.D.G de la régie Renault par Action<br />

Directe ». [2]<br />

Mais « Georges Besse n’est pas [que] le<br />

Pdg de Renault ! Bien sûr, il a occupé<br />

cette fonction pendant vingt-et-un mois.<br />

Mais il a surtout passé vingt-six ans [de<br />

1956 à 1982] aux commandes de l’industrie<br />

nucléaire française, jusqu’à devenir<br />

» [3] « “[...] président du Directoire<br />

d’Eurodif (1974-1976), directeur général<br />

puis président de Cogema (1976-1982),<br />

de Pechiney (1982-1985), [avant d’être]<br />

président directeur général de la Régie<br />

nationale des usines Renault (depuis<br />

1985)” [4]<br />

« Georges Besse est abattu de trois<br />

balles, lundi 17 novembre 1986 [...]. A<br />

vingt heures, [Besse,] le premier patron<br />

d’Eurodif » [5], « qui supervisa la<br />

construction de toutes les installations<br />

françaises d’enrichissement de l’uranium<br />

» [6], « est assassiné.<br />

A vingt-deux heures (environ), le ministère<br />

des Affaires étrangères annonce un<br />

règlement partiel du contentieux<br />

Eurodif » [7], « avec l’Iran, auquel est<br />

réglé un premier dédommagement de<br />

330 millions de dollars. (Une partie de<br />

cet argent, admettent des “officiels français”<br />

[...] est reversé par Téhéran à ses<br />

correspondants au Liban, le Hezbollah<br />

et le Jihad, [en] “remboursement des<br />

frais engagés par les ravisseurs pour<br />

avoir gardé les otages” [8]. » [6])<br />

Et, à « minuit, un interlocuteur anonyme<br />

qui se réclame de l’OJR (Organisme pour<br />

la justice révolutionnaire) annonce la<br />

libération imminente de l’un des otages<br />

français au Liban. » [9]<br />

Eurodif ? Revenons en arrière [Voir<br />

« Rude Courcelle », p. 176]. « Dans les<br />

années 1970, sous le shah [d’Iran], Paris<br />

s’était engagé à fournir de l’uranium à<br />

Téhéran, en échange d’une participation<br />

d’un milliard de dollars iraniens au sein<br />

du consortium Eurodif, qui gère la<br />

construction de la centrale nucléaire de<br />

Pierrelatte. [... Mais] Paris s’estime délié<br />

de ses engagements lorsque survient la<br />

révolution islamique.<br />

Au contraire, l’ayatollah Khomeiny estime<br />

que le contrat a été signé avec l’État<br />

iranien [...]. Commence alors une<br />

longue campagne d’attentats sur le sol<br />

français afin de contraindre François<br />

Mitterrand à respecter [la] signature [de<br />

la France]. Dans le même temps, des ressortissants<br />

français sont enlevés au Liban<br />

211 Franco de porc

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