LIVRE 2005 - page rieuse - Free

écrira [...] dans sa présentation [du] livre
“remarquablement informé” de son ami
Serge Quadruppani [...] ces quelques
lignes dans lesquelles se lit le cynisme
assumé du manipulateur de marionnettes
: “Quadruppani observe avec justesse
qu’en matière de terrorisme, les
sources d’informations sont presque
exclusivement policières. Comment en
serait-il autrement ?” Poser la question,
c’est y répondre ! » [4] Ne sont-ce pas
les polices secrètes qui informent habituellement
Perrault de ce qu’il convient
d’écrire ?
« Aujourd’hui, [Quadruppani] s’est éloigné
de l’ultra-gauche, s’est rapproché
un temps de la mouvance libertaire pour
se réclamer maintenant [des situationnistes.
Mais] Guy Debord, le fondateur
de l’Internationale Situationniste a [...
écrit à propos de ce livre] : “J’avais lu
Quadruppani. C’est évidemment un désinformateur
[...]. Au moins [...] manipulé
par ses dangereuses fréquentations,
policières, ou repenties, et aussi son préfacier”
[5] » [2].
A propos de « L’Antiterrorisme en
France », Debord note également : « il
n’y a qu’un détail qui me concerne, mais
c’est un truquage parfaitement extravagant,
une sorte de cuvée réservée aux
objectifs spéciaux » [6]. Quadruppani
fait, selon lui, partie de ces « employés
aux étranges travaux » [6], qui sont « les
véritables auteurs de la société du spectacle
» [6], que Quadruppani prétend
pourtant dénoncer à la suite de Debord.
Quadruppani fut un des principaux animateurs
de la liste de diffusion (internet)
Résistons [7], jusqu’à ce que son mépris
visible des causes féministes provoque
assez de réactions pour le faire taire un
peu.
Au début des années 90, Quadruppani
dirigeait la revue Mordicus distribuée en
kiosques. Les lecteurs visés sont toujours
les plus révoltés par l’ordre du monde,
l’enthousiasme juvénile étant un bon
filon. Le principe ne serait-il pas d’infiltrer
la contestation, plus ou moins confuse,
de l’ordre existant, pour faciliter ensuite,
en contre-coup, la radicalisation de la
répression pour établir un « ordre nouveau
» ?
[1] : (Serge Quadruppani, « L’anti-terrorisme en France ou
la terreur intégrée 1981-1989. Préface de Gilles
Perrault », La découverte, 2/1989)
[2] : (Didier Daeninckx, « 1981 : Les Renseignements
Généraux contre Coluche... », amnistia.net – Les Enquêtes
interdites, 3/4/2001)
[3] : (Cf. Didier Daeninckx, « Le goût de la préface »,
amnistia.net – Les Enquêtes interdites, 25/2/2000)
[4] : (Didier Daeninckx, « Les ateliers d’écriture de la DST »,
amnistia.net – Les Enquêtes interdites, 20/6/2000)
[5] : (Lettre de Guy Debord à Jean-François Martos,
24/2/1990, reprod. in Jean-François Martos,
« Correspondance avec Guy Debord », le fin mot de l’histoire,
8/1998, p. 126 (BP n° 274, 75866 Paris Cedex 18))
[6] : (Guy Debord, « Cette mauvaise réputation... », Paris,
Gallimard, 10/1993, pp. 43-45)
[7] : (http://resistons.lautre.net)
On sait
que les associations
se
réclamant
de l’anti-fascisme
ont
été particulièrement
recherchées
pour y infiltrer des gens servant l’extrême
droite. Prenons par exemple,
l’ancien mercenaire O.A.S. Dominique
Jamet : En 1985, il assiste « au 80 e anniversaire
de Léon Degrelle (nazi belge [fils
spirituel d’Hitler] condamné à mort et
réfugié en Espagne. […Puis, peu après,
il va soutenir] S.O.S. Racisme. » [1]
D’ailleurs, l’exemple du mélange des
genres vient d’en haut : « François
209 Franco de porc