LIVRE 2005 - page rieuse - Free

http://www.amnistia.net/news/articles/profbazr/profbazr.htm)
[4] : (La Guerre Sociale, 2/1978)
[5] : (« Pour un monde sans morale », La Banquise, n° 1,
1983, http://troploin0.free.fr/biblio/moral_fr)
[6] : (« Le viol au service de la Révolution... », Les enquêtes
interdites - amnistia.net, 16/3/2001, http://www.amnistia.net/news/articles/violrev/violrev.htm)
« La
Banquise est
une dissidence
[...] qui a
rompu avec
La Vieille Taupe,
sur plusieurs
terrains, dont celui du faurissonnisme.
Elle garde cependant une attitude
discrètement révisionniste qui
s’exprime par exemple dans [un] livre
d’un membre du groupe, S. Quadruppani
[1] [...]. D’autres rompirent clairement
et définitivement avec le groupe à
propos de l’affaire Faurisson, et tout particulièrement
Jacques Baynac qui avait
pris des distances radicales dès la fin de
1969. » [2]
Remous à l’extrême gauche. « En mai
1992, un texte intitulé Les Ennemis de
nos ennemis ne sont pas forcément nos
amis circule abondamment. Il a été rédigé
par Serge Quadruppani et Louis
Janover. Il s’agit d’un acte de rupture.
On y lit cette phrase définitive : “Nous
devons traiter les bouffons ultra-gauche
de l’extrême droite pour ce qu’ils sont :
Des ennemis.” La liste des signatures [...
montre que toutes] les générations de
défenseurs des gauches communistes
[...] se sont donnés rendez-vous pour
mettre le holà. Certains critiquent cependant
[...] le caractère “inachevé” [de la
rupture]. Le livre collectif Libertaires et
“ultra gauche” contre le négationnisme,
qui paraît [... en 1996] [3], avec [...] des
Franco de porc 208
contributions de [...] Serge Quadruppani,
ou Gilles Dauvé, cristallise les ressentiments.
» [4] « Gilles Perrault [...] a accordé
une préface blanchissant Gilles Dauvé
de son passé négationniste [5]. » [6]
« Beaucoup s’émeuvent [cependant] de
voir Gilles Dauvé figurer dans un tel
recueil. L’ancien animateur du
Mouvement communiste est notamment
accusé de n’avoir pas réellement rompu
avec les “valeurs” révisionnistes. [...]
Didier Daeninckx se place à la pointe de
ce combat. » [7] Ce dernier n’est donc
qu’un « procureur stalinien ».
[1] : (Serge Quadruppani, « Catalogue du prêt-à-penser
depuis 1968 », Balland, 1983)
[2] : (Pierre Vidal-Naquet, « Les Assassins de la mémoire.
“Un Eichmann de papier” et autres essais sur le révisionnisme
», La découverte, points essais, n° 302, 1987,
p. 220, n. 66, cité par Didier Daeninckx, « Le goût de la
vérité. Réponse à Gilles Perrault », Verdier, 10/1997,
p. 35)
[3] : (Collectif, « Libertaires et “ultra gauche” contre le
négationnisme », Reflex, 1996)
[4] : (Christophe Bourseiller, « Histoire générale de l’ultragauche
», Denoël, 10/2003, pp. 450-451)
[5] : (Didier Daeninckx, entretien avec Ariane Chemin, « Ils
veulent faire sauter le verrou d’un “mythe” génocidaire »,
Le Monde, 8/6/1996)
[6] : (Didier Daeninckx, « 1981 : Les Renseignements
Généraux contre Coluche... », amnistia.net – Les Enquêtes
interdites, 3/4/2001)
[7] : (Christophe Bourseiller, op. cit., pp. 450-451)
« Serge Quadruppani qui défendait le
“non-antisémite” Faurisson à pleines
pages dans ses livres, bénéficie de la
même machine à laver [… que Gilles
Dauvé].
Gilles Perrault [avait] déjà œuvré [...],
sept ans plus tôt, en préfaçant L’anti-terrorisme
en France [1] [...,] un livre de
Serge Quadruppani nourri aux sources
les plus mystérieuses... » [2]
En « préfacier prolixe [3], Gilles Perrault