LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[1] : (Gérard Davet et Philippe Ridet, « Quarante ans
après, les anciens d’Occident revisitent leur passé », Le
Monde, 13/2/2005, http://www.lemonde.fr/web/article/
0,1-0@2-3224,36-397885,0.html, d’après Frédéric
Charpier, « Génération Occident : De l’extrême droite à la
droite », Seuil, 2005)
[2] : (Frédéric Laurent, « L’Orchestre noir », Stock, 4/1978,
p. 374 n. 2)
[3] : (George Orwell, « 1984 », trad. Amélie Audiberti,
Gallimard, 1950, réed. folio, 1972, pp. 303-304)
[4] : (George Orwell, op. cit., p. 185)
[5] : (O’Brien dans George Orwell, op. cit., p. 371)
[6] : (Le Débat, « Les idées en France. 1945-1988. Une
chronologie », Gallimard, folio-histoire, 10/1989, p. 266)
[7] : (Bernard Thomas, « Les provocations policières »,
Fayard, 1972, p. 388)
[8] : (Patrice Chairoff, « Dossier B... comme Barbouzes »,
Alain Moreau, 1975, p. 45)
[9] : (Michel Surya, « De l’argent. La ruine du politique »,
Manuels Payot, 3/2000, p. 25)
Rappelons « l’incroyable confession de
Claude Hermant, membre repenti de
la bande à Courcelle [le DPS] [Voir
« Dépèce ! », p. 174] : “[…] J’ai suivi une
formation de 90 jours au siège du Front
national. Ces cours, très techniques,
nous étaient donnés par d’anciens fonctionnaires
du renseignement. Ils portaient
notamment sur l’infiltration et la
manipulation de foule. Après cette formation,
il m’a été demandé d’infiltrer des
organisations telles que Ras l’Front [Voir
« Perrault ; Carte ! », p. 202] [...]. Ras
l’front, SOS Racisme et Act Up étaient
nos priorités. [...] Le second type de mission
demandée aux “fantômes” consiste
à organiser la déstabilisation de certains
quartiers ou [de] villes qui ne sont pas
[acquis] aux idées du Front [Voir « Les
français ont exigé plus de sacurité »,
p. 259]. Là encore, il faut infiltrer.
Prendre contact avec des bandes. Inciter
à la violence et à la rébellion. [...] Dans
un quartier, si vous mettez le feu à une
Franco de porc 198
voiture, dans l’heure qui suit, neuf fois
sur dix, vous en avez quinze autres qui
brûlent. [...] En faisant avancer l’insécurité,
vous faites progresser l’électorat du
Front. [...] Nous prenons nos ordres directement
de Bernard Courcelle. [...]” [1]
[Voir « Rude Courcelle », p. 176] [... Il
devait y avoir contre lui, paraît-il, un]
procès en diffamation intenté par
Bernard Courcelle » [2], mais on n’en
entendit plus parler.
[1] : (Karl Laske et Renaud Dely, « Confessions d’un
“fantôme” », Libération, 6/6/2001 pp. 14-15,
http://www.idcongo.com/pagehtml/confessionsfantomas.htm)
[2] : (François-Xavier Verschave, Noir Chirac, les Arènes,
3/2002, pp. 219-221, http://www.survie-france.org/articl
e.php3?id_article=110)
Durant
l’occupation
nazie, « Guy Dauvé [..., nommé] commissaire
au printemps 1943 [..., fut rapidement
affecté] à la première Brigade
Spéciale dirigée par Labaume [1] [...].
Avant la guerre, le travail de la [...] section
consistait à s’informer sur “les mouvements
d’extrême-gauche : socialiste,
communiste, anarchiste et sur le cadre
syndical de ces partis”. A compter de
1941, c’est pour le compte du chef de la
Gestapo en France, Bœmelburg, que la
section des Brigades Spéciales infiltre,
[puis] détruit la résistance communiste.
Dans le journal Franc-Tireur, Madeleine
Jacob présentait ainsi le chef de la première
Brigade Spéciale : “Le commissaire
principal Labaume était [...] le Führer
des indicateurs chargé de prospecter [...]
les milieux d’extrême-gauche [...].” [...]
Une grande partie de ceux qui [... assuraient]
la répression anti-communiste