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militaires du SDECE parmi les activistes
du FLNC, laisse penser que certains
services chargent leurs
membres de participer à,
voire d’organiser, des attentats
sur le territoire national”
[3]. » [4] Allons, allons !
Quelle idée !
[1] : (Le Matin, 22/9/1981)
[2] : (Le Canard enchaîné, 30/11/1981)
[3] : (René Monzat, « Enquêtes sur la droite extrême », Le
Monde – Editions, 1992)
[4] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L’Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 145)
Grossouvre :
« Membre
du Service
d’ordre légionnaire
(SOL), il rompt avec Darnant,
en 1943, et rejoint le maquis […]. À la
Libération, il affirme avoir été agent de
l’Organisation de la résistance armée
(ORA) infiltré au SOL. » [1]
Cet « ... ancien collaborateur pétainiste
[…est repêché] par l’OSS-CIA américain
» [2] : « il devient le chef du réseau
stay-behind “Arc-en-ciel”, installé par
l’OTAN en France, dans le cadre de
l’opération “Gladio” » [1] Tout en devenant
« concessionnaire Coca-Cola [Voir
« Caca collé », p. 543] pour la région
Rhône-Alpes [… à] la Libération, il
devient le responsable lyonnais du
fameux réseau Gladio, “le Glaive”, qui
porte en France le nom de code Rose
des vents ou Mission 48 [Voir « Place de
Glaive », p. 104].
François de Grossouvre est chargé de
constituer des petits groupes d’agents
dormants équipés d’armes, de matériel
de transmission, de codage
et de décodage, en
cas d’invasion de
l’Armée rouge [ou
de mouvement social
conséquent]. » [4]
« Simultanément, il est
chevalier de l’Ordre de Malte
et ambassadeur de cet État souverain
auprès du royaume du Maroc. Il conservera
l’ensemble de ses fonctions secrètes
et diplomatiques jusqu’à sa mort. » [1]
Ainsi, le « chef de Gladio en France
fut, jusqu’à sa mort, François de
Grossouvre. » [3]
Cet « organisateur de la campagne de
[Mitterrand pour] l’élection présidentielle
de 1965 [… comme] de 1974 [… et]
fondateur, avec d’autres, en 1972, de la
société Urba, chargée de financer le
Parti socialiste » [4], « assurera […] le
financement de la carrière de François
Mitterrand. Très proche de François
Mitterrand, il est le parrain de sa fille
Mazarine et veille sur les secrets de famille
[…]. En 1981, il est nommé chargé de
mission à la présidence de la République
» [1] par « Mitterrand, chargé
de “suivre” pour lui l’action des services
spéciaux, [et] acquiert vite la conviction
que le pouvoir socialiste n’est pas en
mesure de s’attaquer de front aux
anciens “réseaux Foccart” [Voir « Foccart
t’a joué », p. 129] et au S.A.C. » [5] [Voir
« Mis à SAC. Mis dans le MIL », p. 140].
« En 1985, il est mis fin à ses fonctions,
de sorte qu’il puisse être conseiller international
des avions Marcel Dassault
(1985-86). Il […] prend progressivement
de la distance face à François
Mitterrand. » [1] En arrivant finalement
à en dire : « Cet homme-là n’aime personne.
Il n’a que du mépris à la bouche.
L’argent, la mort, il n’y a plus que cela
qui l’intéresse » [6]. Il « dénonçait pêle-
191 Franco de porc