LIVRE 2005 - page rieuse - Free

tentats à Paris (galerie du Claridge,
Gilbert-Jeune, F.N.A.C. Sport) revendiqués
par un mystérieux “Comité de solidarité
avec les prisonniers politiques
arabes et du Proche-Orient”. [… Puis le 8
mars 1986] Enlèvement de G. Hansen,
J.-L. Normandin, A.Cornéa, membres
d’une équipe d’Antenne 2, par le Djihad
islamique à Beyrouth. [… Et le 16]
Succès de la droite aux élections législatives
[… Du 17 au 20, à] Paris : série
d’attentats dont celui de la galerie Point
Show aux Champs-Elysées. [… Et le] 20
J. Chirac, Premier ministre. […] La cohabitation
est en place. » [10]
[1] : (Le Canard enchaîné, 30/9/1981)
[2] : (Patrice Chairoff, « Dossier B ... comme Barbouzes »,
Alain Moreau, 1975, pp. 411, 439-440)
[3] : (Patrice Chairoff, op. cit., p. 55)
[4] : (Le Canard enchaîné 22/4/1981)
[5] : (Frédéric Laurent, « L’orchestre noir », Stock, 4/1978,
p. 403)
[6] : (Frédéric Laurent, op. cit., p. 410)
[7] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L’Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 238)
[8] : (Le Canard enchaîné 12/8/1981)
[9] : (Patrice Chairoff, op. cit.)
[10] : (Le Débat, « Histoire des Idées en France :
1945-1988 », folio, 1989)
« La
bombe qui,
dans la nuit
du 12 au 13
avril 1972, a
ravagé la villa malouine du géant des
Travaux publics, Francis Bouygues, a
été posée par deux hommes. Le premier
travaillait pour la DST et il n’a
pas été inquiété. Le second était un
authentique militant du Front de libération
de la Bretagne (FLB), qui ignorait
que l’opération était, si l’on ose dire,
Franco de porc 190
“patronnée” par la DST. Lui, il a été arrêté
et condamné par la Cour de sûreté de
l’Etat, de même que quatre autres
membres du FLB coffrés trois jours après
l’attentat. […]
La DST [aurait] eut l’idée de l’attentat et
[l’aurait] préparé […] affirme le Matin [1]
qui a révélé l’affaire. […] Les faits sont
amnistiés depuis 1974 ; […] l’indic de la
DST a été contraint d’agir par ses chefs
sous la menace d’un chantage sur sa vie
privée. […] Marcel Chalet, [… futur]
patron de la DST, était à l’époque
sous-directeur, et c’est sous son contrôle
que les commissaires divisionnaires Jean
Baklouti et Emile Casanova ont dirigé
l’opération. Opération profitable pour
leur carrière : le premier a été nommé
[ensuite] sous-directeur de la DST ; le
second en est [en 1981] le responsable
pour la région Rhônes-Alpes. […]
Raymond Marcellin, ex-ministre
archi-musclé de l’Intérieur, [… s’était]
borné à déclarer que toutes ces accusations
étaient absurdes et sans fondement.
[… Un] commissaire trop scrupuleux
se fit virer de la DST et se trouva
muté dans […] une autre ville. […]
Francis Bouygues n’a jamais fait la
moindre déclaration sur ses malheurs
» [2]. Laissez tomber…
« La DST a [en effet] parfaitement retenu
la leçon atlantique de la guerre non
orthodoxe. C’est ainsi qu’elle aurait, dans
les années 70, perpétré [d’autres] attentats
signés du Front de Libération de la
Bretagne (FLB). “L’attentat de la DST,
signé FLB, contre la villa de son propre
directeur [...] fait à maintes reprises les
délices du Canard enchaîné” [3], tandis
que [par ailleurs] “les services français
[manient] l’explosif contre Air France à
Lisbonne, là aussi pour infiltrer des
groupes insignifiants” [3] et que “la présence
d’un instructeur parachutiste des