LIVRE 2005 - page rieuse - Free

débarbouiller, Leersnyder lui plonge la
tête dans la cuvette des WC. ("Il n'était
pas digne de la salle de bains"). Treize
mois de prison, dont dix ferme. » [6]
Surtout, on aime l’argent. « L. Mirabaud,
financier de J.-M. Le Pen, a été condamné
à 11 mois [de prison] en 1994 pour
escroquerie et exercice illégal de la profession
de banquier. » [6] On a protesté
de son innocence à Toulon. « La Cour de
cassation a déclaré "non admis" le pourvoi
de l’ancien maire de Toulon Jean-
Marie Le Chevallier (ex-FN) et de son
épouse Cendrine, contre leur condamnation
à huit mois d’emprisonnement
avec sursis pour complicité d’abus de
confiance » [8] « dans la gestion de l'association
Jeunesse toulonnaise » [9],
« qui devient ainsi définitive. » [8]
Et comment va la petite famille ?
« Guillaume d'Herbais [de la Thun], beaufrère
du maire FN de Toulon J.-M. Le
Chevallier [a été] condamné [le 21 février
1994 à deux ans de prison avec sursis]
pour abus de biens sociaux au détriment
d'une caisse de retraite [7,5 millions d’euros].
» [6] Et le « 15 août 1996 [..., les] deux
dogues allemands de [sa femme,]
Katherine [d'Herbais], conseillère régionale
FN de Picardie, égorgent 48 brebis et en
blessent une centaine d'autres. Un gardechasse,
survenu lors du massacre, doit se
réfugier dans une voiture pour protéger sa
carotide. 400 000 F de préjudice. » [6]
Le Toulon de Jean-Marie Le Chevallier
n’est pas qu’une garnison, c’est une
pépinière. Jean-Pierre Calone, l’« exadjoint
Front national de Toulon [a été
condamné à 12 ans de prison] pour harcèlement,
agressions sexuelles et viols
devant la cour d’assises du Var. Les premiers
témoignages ont balayé ses dénégations.
L’une de ses victimes RMIste,
mère de trois enfants [...,] avait dû être
hospitalisée pendant 6 mois après les
faits. Jean-Pierre Calone [...], amnistié
après avoir participé au putsch d’Alger
en 1962 [Voir « Barricades Academy »,
p. 120], était entré au Front national
pour être élu à la mairie de Toulon tout
en prétendant "ne pas adhérer aux idéologies"
de ce parti. » [10] Qu’est-ce que
ç’aurait été ?
[1] : (France 2, 17/2/1997)
[2] : (« Condamnés pour leurs propos sur l'"inégalité des
races" », Le Monde, 27/11/1998,
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-
0,37-174907,0.html)
[3] : (« Front National : le conseil régional d'Auvergne a à
nouveau retiré ses délégations dans les lycées à l'élu FN
Claude Jaffrès », Le Monde, 24/6/1998,
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-
0,37-149546,0.html)
[4] : (Marcel Scotto, « Quatre membres du FN jugés à
Strasbourg pour s'être fait passer pour des policiers », Le
Monde, 2/4/1997)
[5] : (« Les condamnations et démêlés judiciaires du FN »,
L’Humanité, 28/3/1998)
[6] : (MRAP, « Argumentaire pour lutter contre le FN »,
d’après la rubrique "National-Voyou" de Charlie Hebdo,
en 1996 ; repris in Réseau Voltaire, « Condamnations de
membres du FN », 1/10/1998, http://www.voltairenet.or
g/article7518.html)
[7] : (« Un responsable du FN condamné pour utilisation
de clandestins », Le Monde, 12/4/1998,
http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-
0,37-258549,0.html)
[8] : (L’Humanité, 11/04/2002, http://www.humanite.fr/j
ournal/2002-04-11/2002-04-11-32064)
[9] : (Le Monde, 3-4/12/2000)]
[10] : (« Jean-Pierre Calone devant les juges », L’Humanité,
17/5/2000, http://www.humanite.fr/journal/2000-05-
17/2000-05-17-225372)
Non. Bruno Mégret, l’ancien du GRECE
[Voir « GRECE, quelques membres »,
p. 222], quitta son poste de haut dirigeant
du FN, acquis après l’étrange accident
routier de Jean-Pierre Stirbois, en
novembre 1988 ; et créa en 1999 un
mouvement concurrent, le MNR. Il fallu
bien alors le financer. « Le président du
Mouvement national républicain (MNR),
Bruno Mégret, a été condamné, [...,
finalement, le] 26 janvier [2004] à
183 Franc du Collier