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surtout [jusqu’en 1993] la sécurité de la
conservatrice du Musée, Anne Pingeot
(maîtresse du président François
Mitterrand). » [12] « La liaison était alors
gardée comme un secret d’Etat [Voir
« Fou, Hallier ? », p. 221]. Difficile pour
Courcelle, d’être plus proche du cœur
du pouvoir… » [5]
« Bernard Courcelle déclare [...] : "Je
m'occupais de préparer les visites, souvent
impromptues, de François
Mitterrand à Anne Pingeot" [2]. Mais
après [une] intervention publique de
Noël Mamère, Bernard Courcelle se
rétracte [...].
En 1994, [...] c'est le commissaire
Charles Pellegrini, un ancien de la cellule
élyséenne (comme Paul Barril), qui le
présente à Jean-Marie Le Pen. Celui-ci lui
propose de prendre la direction du
Département protection et sécurité
(DPS) du Front national. [...] Bernard
Courcelle accepte la proposition, "d'autant
que les idées du FN correspondaient
tout à fait" aux siennes. [13] » [4]
[1] : (Entretien de Bernard Courcelle avec Rivarol,
5/2/1999)
[2] : (Michaël Darmon et Romain Rosso, « L'après Le Pen »,
Seuil, 1998)
[3] : ([2] et Libération, 4/2/1999)
[4] : (« Bernard Courcelle : de la DPSD au DPS », Notes
d’Information du réseau Voltaire, 1/3/1999)
[5] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 218)
[6] : (La Presse de la Manche, 2-4/1986)
[7] : (Dominique Lorentz, « Une Guerre », Les Arènes,
1997)
[8] : (Jean Guisnel et Bernard Violet, « Services secrets. Le
pouvoir et les services de renseignement sous François
Mitterrand », La Découverte, 1988)
[9] : (Yves Loiseau, « Le Grand Troc », Hachette, 1988)
[10] : (Ahmed Wadaane Mahamoud, « Autopsie des
Comores », Cercle Repères, non daté)
[11] : (Bob Denard, « Corsaire de la République », Robert
Laffont, 1998 ; Stephen Smith et Antoine Glaser, « Ces
Messieurs Afrique », Calmann-Lévy, 1992)
[12] : (« Les frères Courcelle : des barbouzes au cœur des
réseaux Mitterrand », Notes d’information du Réseau
Voltaire, 26/3/2001)
[13] : (Entretien de Bernard Courcelle avec LCI,
13/01/1999 ; [1] ; [2])
« Bernard Courcelle [...] a été mis en
cause par un reportage [sur "l'affaire
tchétchène"] [1] [... Les] journalistes
ont notamment exploité une lettre
anonyme dénonçant Bernard
Courcelle, qui peut être attribuée à
Gilbert Lecavelier » [2] [Voir « Le cave
lié », p. 175].
« Bernard Courcelle a appris, par l'intermédiaire
de [...] son frère Nicolas
Courcelle, dirigeant du Groupe Onze
France, société de sécurité privée spécialisée
dans le recrutement de mercenaires,
qu'un consortium franco-américain
avait établi des relations avec les
dirigeants de la Tchétchénie, République
de l'ex-URSS en guerre contre la Russie
pour son indépendance. » [2] [Voir « Ex-
Est », p. 560]
« En 1992, Bernard Courcelle s'était
rendu en Tchétchénie afin de "réaliser
un audit sur la sécurité des ressortissants
occidentaux devant participer à [cet]
important consortium [...]". À cette occasion,
il avait fait la connaissance du président
tchétchène Djokhar Doudaïev,
qu'il rencontrera à quatre reprises
durant l'année 1993. Courcelle précise
encore qu'il a "assuré la protection
d'équipes de télévision qui venaient
tourner [en Tchétchénie] (dont celle de
la chaîne Arte)" » [3].
« Il informa le DPSD que ces [les dirigeants
de la Tchétchénie] étaient à la
recherche de partenaires pour exploiter,
raffiner et transporter du pétrole de
cette République. Il était également
question d'étudier les conditions dans
lesquelles pourrait être assurée la sécuri-
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