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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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y décharger des armes destinées à<br />

d'autres pays comme le Mozambique et<br />

l'Iran" [10].<br />

Durant cette période, sur le continent<br />

africain, plusieurs hommes politiques liés<br />

au RPR effectuent de secrètes missions<br />

diplomatiques dans le maquis angolais<br />

[Voir « Fort Angola », p. 645] de Jonas<br />

Savimbi (soutenu, notamment, par la<br />

France et l'Afrique du Sud) : Michel<br />

Roussin [Voir « Ça sent le Roussin »,<br />

p. 132] , chef de cabinet de Jacques<br />

Chirac à Matignon ; Jean-Yves Ollivier,<br />

un homme d'affaires proche de Michel<br />

Roussin et très lié au régime sud-africain<br />

(par ailleurs conseiller du Commerce extérieur<br />

de la France depuis 1988) ; Éric<br />

Raoult, délégué national à la jeunesse du<br />

parti gaulliste ; Joèl Galli-Papa, lié à Pierre-<br />

Philippe Pasqua (le fils du ministre de<br />

l'Intérieur de l'époque). [...]<br />

"D'après plusieurs sources convergentes,<br />

[...] l'Unita, l'Afrique du Sud et les<br />

Comores ont été impliquées [...] dans la<br />

fourniture secrète d'armes à l'Iran [...].<br />

Dans le sens Iran-Comores circule le<br />

pétrole qui sert de monnaie d'échange.<br />

Dans le sens inverse, ce sont des armes<br />

qui transitent [...]. Le gouvernement des<br />

Comores fournit aux Iraniens les certificats<br />

de destination finale pour le pétrole<br />

que la Comoil [alors présidée par Jean-<br />

Yves Ollivier] distribue ensuite dans<br />

d'autres pays." [9]<br />

Quant aux armes, livrées, selon Loiseau,<br />

sur l'aéroport zaïrois de Kamina par les<br />

avions de la compagnie Santa Lucia<br />

Airways, "elles ne partent pas vers les<br />

maquis angolais mais vers les Comores<br />

et, de là, vers l'Iran" [9].<br />

Selon la journaliste Dominique Lorentz,<br />

auteur d'un livre sur les enjeux de la<br />

"guerre" franco-iranienne (en l'occurrence,<br />

l'uranium dû à l'Iran par la France en<br />

vertu du contrat Eurodif), des livraisons<br />

Franc du Collier 178<br />

secrètes d'uranium (probablement enrichi<br />

au Gabon) vers l'Iran auraient pu<br />

suivre des canaux similaires [7].<br />

En 1988-89, après la réélection de [...]<br />

Mitterrand à la présidence [..., on veut]<br />

remplacer Bob Denard à la tête de la<br />

garde présidentielle comorienne. [...]<br />

Bob Denard affirme que des contacts<br />

ont été pris avec certains de ses hommes<br />

par le capitaine Bernard Courcelle qui<br />

[...] se réclamait implicitement de l'Élysée.<br />

[...] Selon Bob Denard, [le 29 mars<br />

1989,] "Courcelle [... m’affirme] que la<br />

France a désormais reçu de la<br />

Communauté économique européenne<br />

la charge de l'océan Indien [... et] que la<br />

France ne tient pas à nuire au président<br />

Abdallah, mais qu'elle propose seulement<br />

qu'il accepte d'améliorer son<br />

image de démocrate en se séparant de<br />

quelques éléments de la GP [Garde<br />

Présidentielle] devenus trop voyants [...].<br />

Il affirme qu'une fois le principe d'allégement<br />

de la GP accepté, je conserverai<br />

ma place aux Comores [...] Courcelle<br />

avance que la France, par le truchement<br />

du ministère de la Coopération, pourrait<br />

supplanter les Sud-Africains à l'entretien<br />

de la GP [... On pourra] avoir confirmation<br />

de ses dires en prenant rendez-vous<br />

avec le ministre de la Coopération en<br />

personne [...] Jacques Pelletier, qui a<br />

pour directeur de cabinet le préfet<br />

Claude Érignac" [11].<br />

En 1989, Bernard Courcelle devient le<br />

garde du corps de Simone Veil - l'une<br />

des "bêtes noires" du FN - à l'occasion de<br />

la campagne pour les élections européennes.<br />

[2] » [4] Et en « mai 1990,<br />

Bernard Courcelle est engagé par les<br />

Musées nationaux pour assurer la sécurité<br />

du Musée d'Orsay. En lien avec la "cellule<br />

élyséenne" » [5], « (officiellement<br />

jamais créée et néanmoins prétendument<br />

dissoute en 1983) » [4], « il assure

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