LIVRE 2005 - page rieuse - Free

[cette] commission d’enquête sur le
DPS [6]. » [7]
Pour « protéger [le Réseau Voltaire, fortement
menacé], une information judiciaire
a dû être ouverte par le Procureur
de la République de Paris pour "menace
d'assassinat sans condition", Jean-Marie
Le Pen, quant à lui, entamait une procédure
à [leur] encontre. [... Le] Réseau
Voltaire [a été] entendu, à huis clos, le 3
mars 1999, par la Commission d'enquête
parlementaire [... et attira] l'attention
des députés sur les soutiens dont a
bénéficié le DPS au sein de l'appareil d'État.
Pour cela, elle [évoqua] le parcours
original de son chef, Bernard
Courcelle. » [5] [Voir « Rude Courcelle »,
p. 176]
La « commission d’enquête sur le DPS
[...] n’a pu éviter d’en constater les agissements.
Mais dans un bel élan transpartisan,
elle a refusé d’en prononcer la
dissolution. C’était en 1999. Le rapporteur
[...] conclu benoîtement "Le DPS
n'est jamais loin de la ligne jaune, mais il
ne l'a franchie qu'une seule fois" (en
1996, en s'en prenant à des militants
anti-FN) [... Mais il] se garde bien de dire
qu'en tant que pépinière de mercenaires,
le DPS franchit en permanence la
ligne rouge. » [7]
On ne fit donc réellement rien à son
encontre. N'oublions pas que « la France
avait consenti, en 1947-1948, un accord
avec les Etats-Unis dont les "clauses
secrètes" ressemblent à celles que la Ve République a imposé aux néocolonies
africaines. Paris a dû [...] renoncer à
poursuivre les agissements de groupes
d'extrême-droite "agréés" » [3] [Voir
« Protégeons l’extrême-droite », p. 48].
Tout continue. « Symboliquement, au
soir du 21 avril 2002 [Voir « Entre
deux », p. 322], Jean-Marie Le Pen
s'adressa aux Français depuis son quar-
tier général de campagne en plaçant à
ses côtés Roger Holeindre, ancien combattant
des guerres coloniales et fondateur
du DPS. » [2]
[1] : (« Gladio toujours », Notes d’Information du Réseau
Voltaire, 1/10/1999)
[2] : (« Le 21 avril 2002 n'a pas été marqué par une poussée
du FN, mais par un effondrement des partis de gouvernement
», Réseau Voltaire, 4/5/2002, http://www.voltairenet.org/article7597.html)
[3] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 271)
[4] : (Thierry Meyssan et Yves Frémion, in « DPS : audition
de Thierry Meyssan, Yves Frémion et Jean-Claude Ramos »,
Assemblée nationale française, 3/3/1999,
http://www.voltairenet.org/article3252.html)
[5] : (« Bernard Courcelle : de la DPSD au DPS », Notes
d’Information du Réseau Voltaire, 1/3/1999)
[6] : (« Rapport de la commission d’enquête parlementaire
sur le DPS », Assemblée nationale française, 5/1999,
http://www.voltairenet.org/rubrique327.html, d’après
http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/dps/r1622p
02.asp)
[7] : (François-Xavier Verschave, op.cit., p. 221)
Gilbert Lecavelier, l'acolyte de
Charlie Lascorz [Voir « Charlie’s
Angels », p. 155], fut « membre
d'Ordre nouveau et du SAC. En 1968,
Jacques Foccart [Voir « Foccart t’a joué »,
p. 129] le chargea de désigner les cibles
des groupes d'intervention anti-gauchistes
de Bob Denard. En 1970, il
devint l'homme de confiance de Charly
Lascorz au sein d'une officine […,
l’E.T.E.C.]. Ainsi qu'au sein de l'Ordre
souverain et militaire du Temple de
Jérusalem [Voir « OSMTJ », p. 157] et de
l'Union pour la défense des libertés et du
droit (UDLD). Il travaille alors en étroite
liaison avec la Grande loge nationale de
France (GLNF). » [1] « L’infiltration [de
175 Franc du Collier