LIVRE 2005 - page rieuse - Free

On en revient encore aux « services
secrets "stay-behind" de l'OTAN
(Rose-des-vents, Gladio, Arc-en-ciel) [Voir
« Un réseau secret », p. 38]. Créé par le
colonel Fourcaud, en liaison avec le
National Security Council des États-Unis,
puis dirigé par François de Grossouvre
[Voir « Gros Œuvre », p. 191] , ce réseau
aurait utilisé le SAC [ Voir « Mis à SAC. Mis
dans le MIL », p. 140] puis le DPS. » [1]
En effet, après « la dissolution du SAC
(Service d'action civique) de Jacques
Foccart, l'appareil d'État
français se trouva
démuni de mercenaires
pour intervenir
dans le "domaine
réservé africain" [Voir
« Foccart t’a joué »,
p. 129].
Comme [le Réseau
Voltaire l’a] démontré
devant une
Commission d'enquêteparlementaire,
Jacques Foccart
et son successeur
François de Grossouvre
organisèrent
alors le DPS (Département protection
sécurité) au sein du FN pour disposer de
gros bras en France et de mercenaires
pour les actions en Afrique. » [2]
« En 1995, [Chirac] reprend sans état
d’âme le vivier lepéniste de mercenaires,
Franc du Collier 174
créé sous Mitterrand, [ce] DPS, piloté par
un ancien (?) officier de Sécurité militaire,
Bernard Courcelle [Voir « Rude
Courcelle », p. 176]. Il le fait intervenir
dans les guerres des deux Congo. » [3]
On peut bien vivre de l’insécurité de
diverses manières ; par exemple, avec
« une société privée de convoyage de
fonds, [créée] en marge de la DPS, la
société ACDS, qui [a été] mise en liquidation
judiciaire. Les propriétaires
étaient d'anciens responsables de l'OAS
et le directeur était M. Régis de la Croix
Vaubois, qui [a ensuite été] nommé
dans la direction très rapprochée de
M. Jean-Marie Le Pen. Il faudrait se poser
des questions sur les [très nombreuses]
affaires de braquage dont cette société
de convoyage de fonds a fait l'objet et qui
l'ont conduite à déposer son bilan. » [4]
« Depuis [1997], le Réseau Voltaire, [...]
avec de nombreuses autres organisations,
alerte les pouvoirs publics sur les
objectifs supposés
du [... DPS. Les]
quarante cinq organisations
du Comité
national de vigilance
contre l'extrême
droite ont soutenu
la demande de
constitution d'une
Commission d'enquêteparlementaire,
qui a finalement
vu le jour à la midécembre
[… 1998.
Car] de nombreuses
imputations [...
avaient été publiées],
selon lesquelles le DPS présenterait les
caractéristiques d'un groupe de combat
[...] susceptible d'attenter à la forme
républicaine de gouvernement. » [5]
« Les députés ont [donc] été acculés par
le Réseau Voltaire à mettre en place