LIVRE 2005 - page rieuse - Free

te » [3] parce qu’il avait mangé les
fameux spaghettis.
« Le cas de l'arrêt spaghetti est détonnant
[... : le dessaisissement] du juge
Connerotte résulte d'un rapprochement
entre deux articles de codes différents,
dont l'un concerne la suspicion légitime
et relève du code d'instruction criminelle,
et l'autre la procédure de récusation,
qui relève du code judiciaire et n'est pas
de la compétence de la Cour de
Cassation ! » [4]
« Le juge Jean-Marc Connerotte [... avait]
aussi pointé les zones d'ombre de l'exhomme
d'affaires bruxellois Michel
Nihoul, co-accusé de Dutroux que ce
dernier présente désormais comme
l'homme-orchestre d'un réseau pédophile.
» [2] A l’époque des « tueurs du
Brabant » [Voir « Sicaires du Brabant »,
p. 82], « M. Nihoul, qui deviendra plus
tard "informateur codé de la gendarmerie
[5]", est déjà réputé organisateur de
"parties fines" qui, selon des spécialistes,
"ont une fonction précise [...]. Des personnes
‘que l'on connaît’ organisent, à
l'occasion de ces dîners bien arrosés et
diversement ‘’agrémentés’’ de chair
fraîche, leurs contrats d'affaires, et plus
particulièrement d'armements. Grâce
aux situations scabreuses où sont placés
les participants, on met en place des
réseaux de chantage. Ils sont à l'œuvre
[...,] très efficaces dans l'étouffement des
enquêtes en cours." » [6]
Début « 1998, un an et demi après l'arrestation
de "Dutroux, Nihoul et
consorts", [...] le quotidien De Morgen
révèle que les enquêtes sur les déclarations
des témoins X [un ensemble de
témoins confortant l’hypothèse d’un
réseau] ont été stoppées net en été
169 Franc du Collier