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sieurs reprises durant les années quatrevingt.
[...] J'avais vu quelles foules il attirait
et, [...] derrière [les réunions des
clubs Archédia,] il y avait cette autre
structure ésotérique initiatique : l'Ordre
chevaleresque international tradition
solaire" [9]
Après l'assassinat final des 16 autres
adeptes du Temple Solaire en décembre
1995, dans le Vercors, Jean-François
Mayer sera l'un des 300 privilégiés qui
recevront un dossier émanant de la
secte et contenant les écrits posthumes
des sacrifiés. » [3]
Les « médias [...] parlent indistinctement
de "la mort de 74 adeptes" ou de "74 victimes"
» [5], « entre 1994 et 1997 au
Canada, en Suisse et en France » [10],
« ce qui inclut dans le nombre les deux
gourous, Di Mambro et Jouret. » [5]
« "Derrière l'aspect mythomaniaque de
Di Mambro gourou principal de l'OTS,
[... apparemment] mort carbonisé à
Salvan, et jouissif de Jouret [second gourou
de l'OTS, semble-t-il mort également
carbonisé à Salvan,] il y a, en [fait], une
réalité d'extrême droite." [4]
Selon un témoin auditionné par la
Commission d'enquête parlementaire
belge, les démocraties européennes
auraient été directement confrontées à
une tentative de déstabilisation. [... On
fait semblant de rien. L'OTS] fonctionne
toujours [en 2001] et le nombre de ses
adeptes ou sympathisants est [alors] estimé
entre 400 et 500 personnes. » [5] On
notera que « Denis Guillaume, repreneur
désigné de l'Ordre du temple solaire, est
un ancien des ESR (Equipes spéciales de
reconnaissance) [services secrets]
belges » [11].
« L'ORT, lui aussi, serait toujours en activité...
» [5] Pour continuer d’influencer
des simples d’esprits ? « Les adeptes du
Temple solaire, qui, en octobre 1994, [à
ce qu’on a prétendu] retournèrent la violence
eschatologique contre eux-mêmes
[...] étaient ingénieurs, médecins ou
cadres. » [12]
« Dans l'enchevêtrement de structures
qui constituaient la nébuleuse de l'Ordre
du Temple solaire (OTS), le nom de
Joseph Di Mambro [...] n'apparaît
qu'une seule fois, comme président de la
Fondation Golden Way (FGW), de 1978
- date de sa création - à 1981. A compter
de cette date, Michel Tabachnik en
devient le président jusqu'à sa dissolution
officielle [... en] 1990. La FGW, qui
selon d'anciens adeptes, était le noyau
dur autour duquel gravitaient un certain
nombre d'organisations satellites, n'en
continuera pas moins d'exister [...,] dans
le cadre de l'Ecole des Mystères, une
structure regroupant l'"élite" de l'OTS. La
quasi-totalité des personnes mortes lors
des cinq suicides collectifs, en France, en
Suisse et au Canada, en étaient issues. [...]
L'annonce de la fin de l'Ordre, le 24 septembre
1994, onze jours avant les premiers
suicides collectifs, marque aussi
l'avènement d'une nouvelle structure :
l'Alliance Rose-Croix » [8]. Ça transite.
Il y eut enfin le procès. L'attitude du président
avait fait dire au cinquième jour
du procès à Alain Vuarnet, dont la mère
et le frère sont morts au Vercors : "Je n'ai
aucune certitude sur le fait de savoir si
toutes ces personnes se sont suicidées,
victimes de leur endoctrinement, ou si
elles ont été assassinées. [...] Ici, dès que
l'on cherche à s'interroger sur la version
officielle du suicide collectif, on n'est pas
entendu" [13].
[... Cependant,] le procureur de la
République lors de son réquisitoire, soulignera
qu'il s'agit bien là "d'assassinats
collectifs et non de suicides collectifs,
comme on l'écrit encore". [... Les] différentes
enquêtes menées en France, en
165 Franc du Collier