LIVRE 2005 - page rieuse - Free

ou foldingues de ces "chevaleries"
secrètes mises en branle par Franck
Wisner, le premier patron du stay
behind. » [6]
« C’est comme pour les détournements de
fonds et de subventions, il ne faut laisser
personne de côté. Mais qu’il s’agisse d’une
histoire de gros sous ou de fesses, chacun
dans le milieu pourrait vous rassurer : l’extrême
droite est d’une totale correction. [...]
La vie privée des politiques n’intéresse les
journalistes sérieux que lorsqu’elle sort de
nos frontières. [... On s’en étonnait il y a
quelques années :] La Belgique reste sous
le choc de cette invraisemblable affaire
Dutroux et de ses réseaux pédophiles dans
les beaux milieux [Voir « Marque du
trou », p. 168] [...] mais c’était en
Belgique, n’est-ce pas ! [...] Dormez tranquilles,
braves gens. Rien à signaler officiellement
sur ce front-là non plus. N’allez pas
prétendre que c’est bizarre. » [7]
[1] : (Winston Churchill, Discours à la Chambre des
Communes du 5/10/1938 sur l’accord de Munich, trad.
Mme Priestman-Bréal)
[2] : (« Pédocriminalité : l'enquête qui accuse. Serge
Garde, coauteur du "Livre de la honte" témoigne »,
Entretien avec Enrico Porsia, Les Enquêtes interdites -
amnistia.net, http://www.amnistia.net/news/articles/pedcrim/sgarde.htm,
entretien vidéo lié)
[3] : (Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, « Les
Frères invisibles », Albin Michel, 2001, p. 141)
[4] : (Christine Deviers-Joncour, « Relation publique »,
Pauvert, 1999)
[5] : (Denis Robert, « Tout va très bien puisque nous
sommes en vie », Stock, 1998)
[6] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 79)
[7] : (Daniel Carton, « "Bien entendu… c’est off". Ce que
les journalistes politiques ne racontent jamais », Albin
Michel, 1/2003, pp. 188-189, 194)
« Charlie Lascorz, PDG de la société
ETEC, fut chargé par le SAC de
contrôler un ordre néo-templier,
l'OSMTJ, afin d'en faire un réseau
clandestin capable de parer à un nouveau
Mai 68. » [1]
L’Ordre Souverain et Militaire du Temple
de Jérusalem était « la plus mystérieuse
et la plus inquiétante des organisations
néo-templières […], qui défraya largement
la chronique et continue à s’agiter
dans l’ombre. [2] [...]
Dès 1970, [...] Charly Lascorz, […]
ancien dirigeant national du Service
d’Action Civique (S.A.C.) et chef d’un
groupe de police parallèle pendant la
guerre d’Algérie, est chargé de noyauter
les néo-Templiers pour le compte du
S.A.C. » [3] Aussi, à « l'automne 1970,
[…] les hommes de Charly Lascorz, […]
organisent un putsch au sein de
[… l’OSMTJ], multinationale de l'ésotérisme
créée au début du siècle. Dès lors,
les barbouzes du Service d'action civique
n'auront de cesse qu'ils n'infiltrent les
commanderies de l'ordre. » [4]
« Les cérémonies qui regroupent pêlemêle,
sous la cape frappée de la croix
templière, barbouzes en service, truands
de tous poils, amateurs de reconstitution
historiques, hommes politiques et B.O.F.
fortune faite, ne représentent pour lui
qu’une source de renseignements et de
profits. Le fichier de l’ordre constitue une
réserve de clients pour une officine de
chantage, l’E.T.E.C. » [3]
« Ainsi, dans les années 70, l'Ordre souverain
et militaire du Temple de
Jérusalem (OSMTJ) fut utilisé par Charly
Lascorz et le député Claude Marcus en
157 Franc du Collier