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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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émules et on estime à une vingtaine le<br />

nombre d'officines, bureaux et organisation<br />

qui, au printemps 1975, avaient<br />

pour fonction essentielle le chantage<br />

politique ou économique. Une vingtaine<br />

pour la France et les pays limitrophes,<br />

dont au moins huit fonctionnent simultanément<br />

à Paris sous les aspects les plus<br />

divers : personnel intérimaire, bureau<br />

d'études, instituts de sondages ainsi que<br />

les inévitables firmes d'import-export et<br />

agences de publicité. » [7]<br />

[1] : (Patrice Chairoff, « Dossier B… comme Barbouzes »,<br />

Alain Moreau (poche), 1975, p. 40)<br />

[2] : (Patrice Chairoff, op. cit., p. 38)<br />

[3] : (Cf. Alain Jaubert, « Dossier D… comme Drogue »,<br />

Alain Moreau, 1973)<br />

[4] : (Patrice Chairoff, op. cit., pp. 361-362)<br />

[5] : (Alain Jaubert, op. cit., pp. 404-405)<br />

[6] : (Patrice Chairoff, op. cit., pp. 362, 366)<br />

[7] : (Patrice Chairoff, op. cit., pp. 363, 366-367, 369)<br />

Le principe est bien connu : « En nous<br />

mettant le canon du revolver sur la<br />

poitrine, on nous a réclamé cent francs ;<br />

nous avons payé les cent francs : alors<br />

on nous a réclamé deux cents francs,<br />

toujours sous la menace du revolver.<br />

Enfin le dictateur a bien voulu se<br />

contenter de 190 francs, à condition<br />

que nous lui promettions nos faveurs<br />

pour l’avenir. » [1]<br />

Un modèle : « Charlie Lascorz dont le travail<br />

consistait à organiser des parties<br />

fines, à inviter des personnalités et à les<br />

piéger en les filmant, en les photographiant.<br />

Ensuite les gens se trouvaient<br />

confrontés à des chantages, qui<br />

n'étaient pas seulement financiers, mais<br />

qui pouvaient s'apparenter à un trafic<br />

d'influence. [… Et] actuellement, organi-<br />

Franc du Collier 156<br />

ser une partie fine et introduire au cours<br />

de la soirée des mineurs avec prise de<br />

photos, ça piège tous les participants.<br />

[… On voit] mal comment certains<br />

groupes se priveraient de cette arme qui<br />

peut leur procurer des parcelles de pouvoir<br />

et de l'argent. » [2]<br />

Plusieurs francs « maçons ont évoqué<br />

[...] les "méthodes dignes des pires séries<br />

noires, utilisées par certains frères pour<br />

compromettre leurs honorables associés"<br />

[3] : l’utilisation de lieux de partouze<br />

avec des miroirs sans tain permettant<br />

de prendre des photos. Avec des<br />

mineurs au besoin […].<br />

Eduquée par le grand frère Alfred<br />

Sirven, Christine Deviers-Joncour décrit<br />

ce procédé dans son roman [4] […].<br />

Basé sur les confessions enregistrées de<br />

Chantal Pacary, le vrai-faux roman […]<br />

de Denis Robert [5], montre comment<br />

un grossium de la corruption et de la<br />

GLNF, Michel Pacary, mari de Chantal,<br />

faisait de ce procédé un usage systématique,<br />

dans un manoir normand.<br />

Les dictateurs françafricains ont vite<br />

compris l’intérêt de ce système. Ainsi,<br />

tout le monde se tient par la barbichette.<br />

Certains font même une philosophie<br />

de cette variante fusionnelle du "Temple<br />

de l’humanité", en référence à de vieux<br />

rites magiques ou religieux qui<br />

incluaient de telles pratiques. Il existe en<br />

effet des branches ésotériques, aliénées

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