LIVRE 2005 - page rieuse - Free

e du droit international des stupéfiants,
ne prévoit pas la pénalisation de l’usager.
[...] La criminalisation de
l’usager est donc une mesure de législation
d’exception française, qui ne se justifieaucunement
par les
règlements internationaux
et
européens. » [13]
« Le projet prévoyaitégalement
la possibilité
de placer
l’inculpé en
détention provisoire
s’il ne
respectait pas
son obligation
de soins et
d’aggraver à
deux ans d’emprisonnement les peines
applicables à l’usager simple [14]. » [15]
Voici un homme qui sait utiliser de la dialectique
!
« Charles Pasqua [...] admet que sa fortune
est faite dès le début des années
soixante-dix. Et pourtant il va servir le
jeune loup Jacques Chirac, l’aider à
conquérir l’Hôtel de Ville de Paris, organiser
ses meetings monstres, "chauffer"
les militants, monter des coups, écarter
les gêneurs, faire sauter les obstacles à
l’ascension du "Grand" - malgré l’ultime
faux pas de 1995. » [16]
« La presse a salué la réélection de
Charles Pasqua à la présidence du
conseil général des Hauts-de-Seine » [17],
le département le plus riche de France
(et où, curieusement, ses subventions
permettent qu’on soit assez humain avec
les toxicomanes, ce qui les assagit).
Mais il dut plus tard céder cette place à
l’ami Sarkozy [Voir « Le syndrome de
Narkozy », p. 664]. Cependant, « Charles
Franc du Collier 150
Pasqua [... fut] candidat aux sénatoriales
dans les Hauts-de-Seine [... avec] la certitude
d’être élu [... et salivant] à la perspective
d’une nouvelle immunité parlementaire
qui n’empêche pas l’instruction
mais bloque toutes les mesures contraignantes.
» [18]
On s’acharne contre lui ; pourtant,
« Charles, lui, ne possède rien, même
pas son appartement de Neuilly, que,
par modestie sans doute, il loue. » [19]
[1] : (Americano Gansia, « Pasqua : les questions sans
réponse. De la French Connection à Matignon ? »,
Maintenant, 22/2/1995, http://www.voltairenet.org/artic
le6800.html)
[2] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 271)
[3] : (Jacques Chirac devant ses troupes, rapporté par Le
Canard enchaîné, 28/7/2004, p. 2, cité par Pierre
Caminade, « Ils ont dit… Françafrique », Billets d’Afrique,
9/2004, p. 9, http://www.survie-france.org/IMG/pdf/Nu
m128.pdf)
[4] : (Fidel Alibi, « Bon anniversaire monsieur Pasqua »,
Zéro, n° 8, 5/1987, pp. vii-ix)
[5] : (Alain Jaubert, « Dossier D… comme drogue. Le
Milieu et le Politique… les Gros Bonnets… les Financiers et
les Filières… En France », Alain Moreau, 1973, p. 345)
[6] : (« Une famille en or », reproduit in Maintenant,
20/3/1996, http://www.voltairenet.org/article6816.html)
[7] : (Réseau Voltaire, « Pasqua connection », (RV
96/0251), 1/4/1996)
[8] : (Témoignage d’Hicham Mandari à Francis
Christophe, 9/2001)
[9] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 196)
[10] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 171)
[11] : (Jean-Paul Cruse, « Un corbeau au cœur de l’Etat »,
éditions du Rocher, 9/1998, p. 127)
[12] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 64)
[13] : (Xavier Colle, « Les Drogues en vente libre. Pour ou
contre la dépénalisation ? », Prat éditions, 10/2000, p. 160)
[14] : (Le Monde, 4/11/1986, p. 44)
[15] : (Francis Caballero, « Précis du Droit de la Drogue »,
Dalloz, 3/1989, p. 516 n. 1)
[16] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 142)
[17] : (« Pasqua rattrapé par son fils », Le Canard enchaîné,
5/3/2003, p. 2)
[18] : (« Pasqua a toujours des dents », Le Canard enchaîné,
15/9/2004, p. 2)
[19] : (« La chansonnette de Marchiani », Le Canard
enchaîné, 29/12/2004, p. 3)