LIVRE 2005 - page rieuse - Free

Charasse devant les bœufs
Le bon ministre gouailleur sait comment
il convient de se comporter
et recommande de payer en liquide,
pour ne pas laisser de traces. Mais il fait
plus fort. « Le jour de la publication de
l’agenda d’Alfred Sirven, [...] sa réaction
n’a pas été diffusée comme prévu au
[...] journal de 20 heures [… de TF1] :
"Moi, j’ai deux agendas. Un vrai carnet,
où je note tous mes rendez-vous et que
je détruis chaque jour. Et un faux, que
je conserve toujours sur moi et où ne
figurent que des noms de magistrats et
leurs numéros de ligne directe…" » [1]
[1] : (« Agenda piégé », Le Canard enchaîné,
14/2/2001, p. 2)
[1] : (Ouchterlony, « The Chinese war : an account of all
the operations of british forces from the commencement
to the treaty of Nankin », Londres, Saunders, 1844)
[2] : (Francis Caballero, « Précis du Droit de la Drogue »,
Dalloz, 3/1989, § 26, pp. 38-39)
[3] : (Christian Bachmann et Anne Coppel, « Le dragon
domestique, deux siècles de relations étranges entre
l’Occident et la drogue », Albin Michel, 5/1989, pp. 188-
189)
[4] : (Patrick Jarreau, « John Kerry, aristocrate de gauche »,
Le Monde, 26/7/2004)
[5] : (Jean-Philippe Cipriani, « John Fitzgerald Kennedy »,
site de Radio Canada, http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/jfk/bio-ken.html)
[6] : (Huet & Grimaldi, « La prohibition aux Etats-Unis »,
mémoire DES, 1973)
[7] : (Francis Caballero, op. cit., § 158, p. 206)
[8] : (Didier D., « Libérez Marie-Jeanne, enfermez Jean-
Marie ! », Maintenant, 21/6/1995, http://www.voltairenet.org/article6828.html)
[9] : (La Tribune, 1/6/2003)
[10] : (Christian Bachmann & Anne Coppel, op. cit., p. 455)
[11] : (Julien Caumer, « Les Requins », Flammarion, 1999,
p. 89, cité en partie par François-Xavier Verschave, « Noir
Chirac », les Arènes, 3/2002, p. 37)
[12] : (Michael Levine, « Qu’est-ce qui te dit qu’ils publieront
ton histoire ? – L’arnaque de la guerre contre la
drogue », in Kristina Borjesson, « Black List. Quinze journalistes
américains brisent la loi du silence », Les Arènes,
4/2003, pp. 386-387)
[13] : (Le Monde, 24/11/1988, p. 11 ; Le Monde, 7-
8/7/1985, p. 8 ; Le Monde, 10-11/3/1985, p. 12 ; Le
Monde, 20/2/1988, p. 36 ; Le Monde, 8/3/1988, p. 14 ;
Le Monde, 29/6/1987, p. 14, etc.)
[14] : (Francis Caballero, op. cit., § 470, p. 587)
[15] : (Entretien, Libération, 23-24/3/1991)
[16] : (Francis Caballero, op. cit., § 470, p. 586)
[17] : (Bulletin de l’Assemblée nationale, 26/11/1991)
[18] : (Le Monde, 21/11/1991)
[19] : (Francis Caballero, in Libération, 11/4/1991)
[20] : (Mylène Sauloy & Yves Le Bonniec, « A qui profite la
cocaïne ? », Calmann-Lévy, 9/1992, pp. 170-172)
« Rappelons que sans Pasqua il n'y
aurait eu pour Chirac ni Matignon en
1974, ni appel de Cochin, ni
RPR. » [1] « Entre 1974 et 1993 [...],
Jacques Chirac utilise pleinement le
réseau Pasqua, typiquement stay
behind – de par ses connections avec
la pègre ou par son intimité avec un
personnage comme Etienne Leandri,
collaborateur et mafieux récupéré par
la CIA [Voir « Coup de Main rouge »,
p. 133]. [Par ailleurs,] Elf et les exploitants
forestiers, presque intégralement
néogaullistes, sont truffés
d’agents [...].
En 1986, Chirac s’attache aussi le réseau
de Jacques Foccart, lui-même ancien
relais des stay behind. » [2] [Voir
« Foccart t’as joué », p. 129] Selon le président
Chirac, Pasqua « était en 1986
l’un des hommes les plus puissants de
France ». [3]
Pasqua, comme Foccart a bien servi
dans l’ombre de de Gaulle. « Trois jours
à peine après que de Gaulle eût appelé
ses fidèles au Rassemblement du Peuple
Français, Pasqua créait la section
Alpes-Maritimes du RPF, le 10 avril 1947.
Et tout naturellement, il se fit un nom
dans la mise en place des services
d'ordre et dans la minutieuse préparation
des meetings gaullistes. Ainsi sut-il
retenir l'attention du Grand Organisateur
du RPF, Jacques Foccart, […]
l'homme de toutes les activités souter-
147 Franc du Collier