LIVRE 2005 - page rieuse - Free

avait aurait eu des relations répétées
avec une prostituée mineure]. Le
Premier ministre accuse [alors] trois
hommes d’avoir balancé l’information à
la presse : Dominique de Villepin, son
conseiller officieux Yves Bertrand, ancien
directeur des Renseignements généraux,
et Philippe Massoni, conseiller de
l’Elysée et secrétaire général du Conseil
de la sécurité intérieure. » [9] Quel
talent ! Et on le remercie [10].
[1] : (Xavier Pasquini, « Carnet », Charlie hebdo, 5/5/1993,
p. 9)
[2] : (« Police partout, justice nulle part ! Le clan des
Marseillais », REFLEXes, n° 49, 5/1996, pp. 8-9)
[3] : (Gilbert Lecavelier, « Aux ordres du S.A.C. », Albin
Michel, 1982)
[4] : (http://www.chez.com/hiram, devenu http://www.hiram.be)
[5] : (Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, « Les
frères invisibles », Albin Michel, 2001, p. 142)
[6] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 142)
[7] : (Hiram et ses trois mauvais compagnons, « Philippe
Massoni, ancien préfet de police de Paris 33 eme degré de
la grande loge de France Imposteur à la préfecture depuis
le 14/01/01 », http://www.chez.com/hiram (disparu)
d’après le décret INTA0000317D du 11/01/01, Journal
Officiel, 13/1/2001)
[8] : (Le Figaro, 20/5/2002, cité par Le Canard enchaîné,
22/5/2002, p. 2)
[9] : (Jérôme Canard, « Dans l’affaire Ambiel, Matignon a
découvert les vrais coupables », Le Canard enchaîné,
28/4/2004, p. 3)
[10] : (Fin mise aux fonctions, par décret présidentiel du
26/9/2007, publié au Journal Officiel n° 224 du
27/9/2007, p. 15800, texte n° 2)
Il fut une époque où le libéralisme se
battait officiellement pour la plus
grande diffusion des drogues.
« En 1839 à la suite de la saisie à Canton
d’une cargaison de 20 000 caisses
d’opium sur un navire anglais,
l’Angleterre envisage une riposte militaire.
Malgré les critiques […], l’Angleterre
Victorienne, au nom de la liberté du
commerce des mers, déclare la guerre à
Franc du Collier 144
la Chine [1]. Le corps expéditionnaire
anglais remporte d’ailleurs facilement la
victoire. L’empereur est contraint de
signer, le 27 octobre 1842, le traité de
Nankin qui prévoit le remboursement de
l’opium saisi, l’ouverture de cinq ports
chinois aux importateurs britanniques et
la cession de l’île de Hong-Kong. Celle-ci
sert d’ailleurs de base arrière au trafic, car
la Chine continue de prohiber le commerce
de l’opium sur son territoire. » [2]
« Entre le milieu et la fin du siècle, la
France suit l’exemple anglais et se
construit un empire. [… A la fin du
XIX ème siècle], Paul Doumer […] reste
cinq ans gouverneur général de
l’Indochine. Remarquable d’efficacité, il
réorganise en deux ans le commerce de
l’opium, ouvre une raffinerie à haut rendement,
productrice d’une variété
d’opium à combustion rapide qui pousse
les amateurs à la consommation. Il
regroupe et centralise cinq organismes
en un monopole unique. Cette gestion
énergique porte ses fruits ; en quatre ans
les bénéfices récoltés par le gouvernement
français s’accroissent de 50 %. […]
Paul Doumer est récompensé de sa belle
réussite financière : il devient ministre
des Finances et finit sa vie, en 1932, président
de la République. » [3]
Le trafic de drogue est un bon moyen de
grimper vers le pouvoir. L’"alternative"un
temps présentie à Bush le sait bien. « La
mère de John Kerry, Rosemary Forbes,
appartient à l'une des familles [... de la]
grande bourgeoisie [...].
Les Forbes se sont enrichis dans le commerce
avec la Chine - celui de l'opium,
entre autres » [4]. Puis vint la prohibition.
On a vu son utilité aux Etats-Unis
avec la prohibition de l’alcool (18 ème
amendement adopté en 1917) qui a
enrichit notamment le père du président
Kennedy, « Joseph […] grâce à la contre-