LIVRE 2005 - page rieuse - Free

qu’on se met dans la poche" [17]. Cette
économie parallèle est au cœur de la
Chiraquie. » [18] Avec Foccart, elle a
gagné gros. Spirituel ?
[1] : (Pierre Péan, « L’Homme de l’Ombre », Fayard,
10/1990)
[2] : (Guy Debord, « "Cette mauvaise réputation…" »,
Gallimard, 10/1993, p. 13)
[3] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 119)
[4] : (« Le MIL a plus d’un tour dans son SAC », REFLEXes
n° 49, 5/1996, pp. 3-7, http://www.ecn.org/samizdat/refl
ex/txt/ref_n49_02.html)
[5] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 51)
[6] : (François-Xavier Verschave, op. cit., pp. 76-77)
[7] : (Thierry Meyssan, « Le putsch des généraux du 21
avril 1961. Quand le stay-behind voulait remplacer De
Gaulle », Notes d’information du Réseau Voltaire,
10/9/2001, http://www.voltairenet.org/article8701.html)
[8] : (Edward Luttwak, « Le coup d’Etat. Manuel pratique
», Robert Laffont, 2/1969, pp. 110-111)
[9] : (Cf. Mongo Beti, « Main basse sur le Cameroun »,
Maspero, 1972)
[10] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 239, d’après
Amnesty International, « Togo, Etat de terreur »,
5/5/1999)
[11] : (François-Xavier Verschave, op. cit., p. 238)
[12] : (François-Xavier Verschave, op. cit., pp. 119-120)
[13] : (Loïk Le Floch Prigent, « Affaire Elf, affaire d’Etat »,
Le cherche midi, 2001, cité par François-Xavier Verschave,
op. cit., p. 129)
[14] : (Cf. François-Xavier Verschave, « Noir silence. Qui
arrêtera la Françafrique ? », Les Arènes, 2000)
[15] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 2002, p. 204)
[16] : (Cf. les travaux du CADTM, http://www.cadtm.org)
[17] : (Barril, entretien in Le Parisien, 23/12/2000)
[18] : (François-Xavier Verschave, op. cit., 2002, p. 163)
« Pendant plus d’une décennie (1982-
1993), le plus proche collaborateur
de Jacques Chirac fut un ancien (?)
haut responsable des services,
nommé par l’atlantiste Alexandre de
Marenches : Michel Roussin. » [1]
Evoquons son parcours : « Diplômé [...]
de l'Ecole de guerre [... il est chargé de
1969 à 1972] des relations avec la presse
à la direction de la gendarmerie et de
Franc du Collier 132
la justice militaire. [... De 1972 à 1976, il
est commandant] militaire de l'Hôtel
Matignon sous Mesmer puis sous Chirac,
assure la liaison avec la "piscine" (surnom
du S.D.E.C.E.). [... Entre 1977 et
1981, il devient] directeur de cabinet
d'Alexandre de Marenches, patron du
S.D.E.C.E. (Service de documentation
extérieure et du contre-espionnage,
aujourd'hui D.G.S.E.). Il se spécialise
dans le "traitement" des Affaires africaines
et la lutte contre le terrorisme. » [2]
Notons « les liens qui existent entre la
direction du RPR et Francesco Pazienza,
par l’intermédiaire de Michel Roussin [...]
Pazienza, agent des services secrets italiens,
[est] considéré comme l’un des
artisans de la manipulation de l’enquête
sur la gare de Bologne ». [3] Or, ce
« Francesco Pazienza, un des dirigeants
du S.I.S.M.I. (services secrets italiens),
bras droit de Liccio Gelli (patron de la
loge P2) et correspondant appointé du
S.D.E.C.E. puis de la D.G.S.E. (services
secrets français), était le contact transalpin
de Michel Roussin. De son côté,
Roussin n'aurait pas été le correspondant
de la P2 quand même ? » [2]
De 1981 à 1983, ce spécialiste de la
« pompe à phynances » est chargé « de
mission à la Compagnie générale des
eaux [future Vivendi]. [... Et de 1983 à
1986, il rejoint] Pandraud comme
conseiller auprès de Jacques Chirac, puis
devient le chef de cabinet du maire de
Paris. [... De 1986 à 1988, il est chef] de
cabinet du même Jacques, alors Premier
ministre. A en charge l'affaire des otages
du Liban. [... De 1989 à 1993, il
reprend] la direction du cabinet de
Jacques Chirac à la mairie de Paris. [...
En 1993, il est élu] député [...] de Paris
[... XVI e et nommé] ministre de la
Coopération. » [2]
« La carrière de Roussin n’est pas dépour-