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Pierre Lagaillarde (Cité catholique) et<br />

Joseph Ortiz.<br />

Toujours à l'insu du président Kennedy,<br />

des services US apportent leur soutien à<br />

l'OAS [... Mais] l'agence ne prend aucun<br />

risque, puisqu'elle joue sur les trois<br />

tableaux et soutient également des nationalistes<br />

algériens et le gouvernement<br />

français. Elle élève même ce triple jeu au<br />

rang de stratégie afin d'affaiblir tous les<br />

protagonistes et de rester seul maître des<br />

événements. » [3] On fit de même, plus<br />

tard, durant la guerre Iran-Irak.<br />

« D’après les statistiques<br />

officielles du ministère<br />

de l’Intérieur – très<br />

incomplètes – 801<br />

attentats O.A.S., F.L.N.<br />

et anti-O.A.S. ont été<br />

enregistrés entre le 1 er<br />

et le 31 janvier 1962.<br />

Bilan 555 morts et 990<br />

blessés. A noter qu’à<br />

cette époque le F.L.N.<br />

ne faisait presque plus<br />

d’attentats. » [15]<br />

« Rapidement, l'OAS-<br />

Métro change ses<br />

cibles. Elle abandonne<br />

partiellement ses attentats contre le pouvoir<br />

pour s'en prendre aux communistes.<br />

[...] Si l'OAS était une opposition<br />

intérieure combattue par des forces<br />

secrètes, le FLN était un adversaire étranger<br />

impitoyablement réprimé par les<br />

forces officielles. La durée de la garde à<br />

vue est étendue à quinze jours, sans visite<br />

d'avocat ou de médecin. Une décision<br />

qui équivaut à autoriser et à généraliser<br />

la torture dans les commissariats de police.<br />

Le préfet de police de Paris, Maurice<br />

Papon, dirige une ratonnade faisant plusieurs<br />

centaines de morts le 17 octobre<br />

1961. Soumise à la censure quand elle<br />

n'est pas à la botte du pouvoir, la presse<br />

n'en dit mot. » [3] « "Un massacre<br />

d’Algériens à Paris ? Allons, voyons, ça se<br />

saurait !" » [16]<br />

« Le 8 février 1962, des organisations de<br />

gauche appellent à manifester à Paris<br />

contre les terroristes de l'OAS. Des policiers<br />

chargent les manifestants communistes<br />

au métro Charonne.<br />

On compte huit morts. [...] Une foule<br />

immense - cinq cent mille [... à] un million<br />

[... de personnes] - participe aux obsèques<br />

des victimes.<br />

Le 18 mars, la France<br />

signe à Évian un cessezle-feu<br />

avec le FLN. [...]<br />

L'OAS réagit [... mais]<br />

cette ultime insurrection<br />

est balayée par l'armée<br />

loyaliste [...]. Les principaux<br />

dirigeants sont<br />

arrêtés ou en fuite. [...]<br />

Le 8 avril, les Français<br />

approuvent par référendum<br />

les accords d'Évian<br />

à 90 % des suffrages<br />

exprimés.<br />

Le 3 juillet, l'indépendance<br />

de l'Algérie est<br />

proclamée. » [3]<br />

« Le 22 août 1962, au Petit-Clamart, près<br />

de Paris, l’automobile qui emmène le<br />

général de Gaulle vers l’aérodrome de<br />

Villacoublay échappe de justesse aux tirs<br />

croisés d’au moins trois armes automatiques.<br />

[...] Le cerveau de l’attentat, un<br />

ingénieur militaire [...] polytechnicien, le<br />

lieutenant-colonel Bastien-Thiry, est arrêté<br />

au début du mois de septembre. [... Il]<br />

déclare : "Ce complot [...] contient [...]<br />

des représentants de toutes les élites de<br />

la nation. [...] Je ne citerai qu’un nom<br />

[...,] M. Giscard d’Estaing, ministre des<br />

Finances." [17] [...] L’attentat du Petit-<br />

Clamart sonne le glas de l’O.A.S. » [18]<br />

Le « mont Faron [fut le] lieu du dernier<br />

125 Franc du Collier

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