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accorde une complète autonomie à
chaque colonie, de sorte que le principe
égalitaire en vigueur en métropole puisse
cohabiter avec des systèmes discriminatoires
variés hors métropole, et que
leur exploitation économique puisse perdurer.
En outre, il entend liquider la
démocratie représentative, le "régime
d'Assemblée", qu'il exècre et instaurer
un pouvoir personnel. Dans la tradition
bonapartiste, il prétend, par sa personne,
réconcilier l'inconciliable : le contrat
social de la République et la France éternelle
de l'Ancien régime. » [12]
[1] : (Christophe Nick, « Résurrection. Naissance de la V e
République, un coup d’Etat démocratique », Fayard,
1998, IV de couv.)
[2] : (Jean-François Brozzu-Gentile, « L'Affaire Gladio, les
réseaux secrets américains au cœur du terrorisme en
Europe », Albin Michel, 3/1994, p. 223)
[3] : (Voir : http://www.whitehouse.gov/nsc/history.html)
[4] : (Document 5721/1 du NSC, émis en 1957)
[5] : (Merry et Serge Bromberger, « Les 13 complots du 13
Mai », Fayard, 1959 ; J-R. Tournoux, « Secrets d'État »,
Plon, 1960 ; Pierre Péan, « Le Mystérieux docteur Martin,
1895-1969 », Fayard, 1993 ; Christophe Nick, op. cit.)
[6] : (Raphaëlle de Neuville, « Jean Ousset et la Cité catholique
», Dominique Martin Morin éd., 1998)
[7] : (Frédéric Laurent, « L’Orchestre noir », Stock, 4/1978,
pp. 61-79, 406-408)
[8] : (Yvon Le Vaillant, « Sainte Maffia », Mercure de
France, 1971)
[9] : (L'Humanité, 13/8/1958).
[10] : (The Daily Express, 17/5/1958)
[11] : (The Times, 29/5/1958)
[12] : (Thierry Meyssan, « Le coup d’État du 13 mai 1958.
Quand le stay-behind portait [de] Gaulle au pouvoir »,
Note d'information du Réseau Voltaire n° 231-232,
27/08/2001, pp. 6-20, http://www.voltairenet.org/article
8694.html)
[13] : (Charles de Gaulle, 13/3/1948, in Claude Guy, « En
écoutant de Gaulle. Journal, 1946-1949 », Grasset, 1996,
p. 409)
[14] : (Christophe Nick, op. cit., p. 745)
[15] : (Philippe Bernert, « Roger Wybot et la bataille pour
la DST », Laffont - Presse de la Cité, 1975, réed. 1983,
p. 460)
[16] : (Frédéric Laurent, op. cit., p. 83)
[17] : (Jean-François Brozzu-Gentile, op. cit., pp. 223-224)
[18] : (Malaparte)
[19] : (Christophe Nick, op. cit., pp. 746-747)
[20] : (Thierry Meyssan, « Le putsch des généraux du 21
avril 1961. Quand le stay-behind voulait remplacer [de]
Gaulle », Notes d’information du Réseau Voltaire,
10/9/2001, http://www.voltairenet.org/article8701.html)
[21] : (Christophe Nick, op. cit., p. 746)
[22] : (Publié par le fâcheux M e Jacques Isorni dans
Franc du Collier 118
« Quatre Années au pouvoir », La Couronne littéraire éd.,
1949)
[23] : (Cf. Roger Faligot et Pascal Krop, « La Piscine, les services
secrets français, 1944-1984 », Seuil, 1985)
[24] : (François-Xavier Verschave, « Noir Chirac », les
Arènes, 3/2002, p. 238)
[25] : (Edward Luttwak, « Le coup d’Etat. Manuel pratique
», Robert Laffont, 2/1969, p. 41)
[26] : (Cf. Pierre d'Outrescaut, « La nationalité française -
Textes et documents », Ministère de la Justice - La
Documentation Française, 10/1997,
http://piedsnoirs.org/histoire/dossiers/outrescaut/natalg.htm)
Serait-ce comme au siècle de
Périclès… ? « Le propre de la démocratie
est de s’incarner dans un
homme. » disait Louis Napoléon
Bonaparte (Napoléon III, surnommé
"Badinguet") à la veille de son coup
d’Etat. Il fut « élevé sur le pavois par une
soldatesque ivre qu’il a acheté avec de
l’eau-de-vie et du saucisson, et à laquelle
il doit constamment jeter davantage de
saucisson. » [1] Et, reconnu lui aussi
comme incarnation de la Démocratie,
[de] Gaulle fut plébiscité, comme l’avait
été Badinguet : « La France a répondu à
l’appel loyal que je lui avais fait. Elle a
compris que je n’étais sorti de la légalité
que pour entrer dans le droit. » [2] L’un
comme l’autre avaient pour tailleurs des
juristes constitutionnalistes qui ont mit le
paquet. Louis Napoléon Bonaparte le
disait : « Une constitution doit être [...]
comme un vêtement qui, pour être bien
fait, ne doit aller qu’à un seul homme. »
« Charles de Gaulle s'est emparé du pouvoir,
en mai 1958, en s'appuyant sur
une conjonction d'intérêts : les impérialistes
français qui comptaient sur lui pour
maintenir l'Algérie française, et les impérialistes
américains qui voulaient éviter à