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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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C’est en effet l’antienne qui prévalait<br />

alors : « Pendant dix ans, ce réseau est<br />

maintenu en vie. [...] Peu après le retour<br />

de [de] Gaulle aux affaires, en 1958, le<br />

général Grossin, le directeur général [du<br />

Sdece] de l'époque [... dit] recevoir un<br />

ordre formel du Général. La mission 48<br />

[autre nom du Gladio français] est annulée."<br />

[16] Mais c’est que la discrétion est<br />

de mise. « De toutes les opérations<br />

conçues par le S.D.E.C.E. après la guerre,<br />

c'est la plus secrète. Je n'ai jamais<br />

reçu d'ordre écrit. Tout s'est passé verbalement.<br />

Aucun rapport n'a jamais été enregistré<br />

sur cette organisation fantôme dont<br />

seuls quelques<br />

hommes à la tête<br />

de l'Etat ont connu<br />

l'existence. » [16]<br />

Mais la France<br />

n’était-elle pas sortie<br />

de l’Otan ? C’est<br />

que, précise le<br />

« président italien<br />

Cossiga :<br />

"Les réseaux Stay-<br />

Behind ne faisaient<br />

pas partie de<br />

l’OTAN, de l’organisation<br />

militaire intégrée",<br />

mais "de<br />

l’Alliance atlantique<br />

; de sorte que la France a continué<br />

à faire partie des Stay-Behind même<br />

après avoir quitté l’Otan !" » [17] Et « les<br />

réseaux des services SDECE (puis DGSE)<br />

resteront néanmoins an liaison avec<br />

l’Allied Coordination Commitee<br />

(ACC). » [8]<br />

Quelques jours après l’article du "QVM",<br />

le « 12 novembre 1990, [...] le ministre<br />

de la Défense, Jean-Pierre Chevènement,<br />

reconnut qu'un Glaive avait<br />

existé en France. Maniant la langue de<br />

bois, il assura qu'il était resté dormant et<br />

ne s'était jamais ingéré dans la vie politique<br />

intérieure. Le lendemain, le président<br />

François Mitterrand indiqua qu'il<br />

avait récemment ordonné au général<br />

Jean Heinrich, qui le dirigeait en qualité<br />

de chef du service Action de la DGSE, de<br />

le dissoudre. [...] En 1998, le général<br />

Jean Heinrich [...] a démissionné des<br />

armées. Il dirige aujourd'hui la société<br />

de sécurité Géos [18] qui emploie de<br />

nombreux anciens du 11 e Choc. » [4]<br />

On se renouvelle en faisant peau neuve.<br />

« En 1986 encore, l'armement caché des<br />

stay behind européens a été renouvelé<br />

et on les a dotés d'un matériel de transmissionultrasophistiqué.<br />

» [9]<br />

Mais, quatorze ans<br />

plus tard, on<br />

entendait encore<br />

parler de leur équipement<br />

en France :<br />

« Le procès du policier<br />

Huy Declœdt<br />

[s’est tenu] le 26<br />

janvier 2000<br />

devant la XVII e<br />

Chambre correctionnelle<br />

de Paris.<br />

En 1994, un arsenal<br />

militaire avait<br />

été saisi en sa possession<br />

: 500 grammes de plastic, des<br />

détonateurs, des mèches, des grenades,<br />

des armes de poing, de la poudre et des<br />

milliers de munitions.<br />

Pour sa défense, le policier [a fait] savoir<br />

que cet arsenal provient de la saisie du<br />

Parti nationaliste français et européen<br />

(PFNE). Il aurait été détourné et conservé<br />

sur instruction de la DGSE, probablement<br />

dans le cadre des services secrets<br />

"stay-behind" de l'OTAN (Rose-des-vents,<br />

Gladio, Arc-en-ciel). » [6] Et, cette fois, il<br />

107 Franc du Collier

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