octobre 2012 - Lycée français de Shanghai

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Culture «Quand on enregistre un album, on se sent puissant!» MaXiMe coLin (1es), VaLéry charachon (1es), Frédéric VieiLLe (1sa) et KeyVna denise (1es) ForMent un grouPe de rocK, MonKey PhiLosoPhy, Qui est sur Le Point d’enregistrer son PreMier aLbuM. le P’tit insolent Les a rencontrés. D’où vient l’origine du nom « Monkey Philosophy » ? Keyvna (K): C’est parce que nous, on a une philosophie différente des gens. On aime la musique, enfin le rock surtout, alors que les gens écoutent plutôt de l’électro… Et puis j’aime bien ce mot : « Philosophy » ça allait bien, et puis « Monkey»… Il fallait trouver le truc qui irait avec. Ça n’allait pas être «Gnome Philosophy » ! Depuis combien de temps le groupe existe-t-il ? Frédéric (F): Un an, mais en fait ça ne fait vraiment que deux mois qu’on répète sérieusement, qu’on fait des compositions… K: Parce que les reprises, ça compte pas ! Voilà, sérieusement, deux mois. Et comment on se sent, à 16 ans, lorsqu’on enregistre un album ? F: On aimerait bien que ça s’enregistre tout seul… Ne pas avoir à tout travailler… Maxime (M): En fait, on n’a même pas encore commencé, alors on peut pas vraiment vous dire ! Valéry (V): Je ne sais pas, tu ne te sens pas puissant? On fait un CD! M: Moi je me sentirai puissant quand il sera FINI. © Cécile Bedel Depuis combien de temps jouez-vous de vos instruments ? F: ça fait deux ans que je fais de la guitare. M: Deux ans de batterie, plus ou moins, et deux ans de guitare en cours. V: Ca me fait deux ans de basse. K: Moi je chante depuis trois jours… Non, un an. Et dans un mois, ça fera trois ans que je fais du saxo. Qu’est-ce que vous pouvez nous dire à propos de vos concerts, passés ou à venir ? K: On a appelé le consulat pour jouer à la fête de la musique… Mais on est censés trouver l’endroit nous-mêmes. F: Et notre premier concert, l’an dernier… Je n’en ai pas assez profité. J’ai envie d’en refaire un. K: Moi je préfère faire un concert dans un bar, parce que je ne connais pas les gens. Je peux danser, me mettre à poil, ils en auront rien à faire. Mais à l’école, y a les profs, des gens que je connais… Je ne peux pas être moi-même. V: Mettez ca dans l’article, hein ! Keyvna est un animal ! F: C’est pour ça que c’est lui qui a trouvé le nom du groupe. Propos recueillis par Cécile Bedel et Clara Poudevigne Stalin Gardens sort du bois couP de ProJecteur sur un grouPe LocaL PLein d’aVenir. ou Pas… Nos amis Achmed Laughs et Gomez Bukhara (pseudonymes) du lycée britannique BIS ont l’année dernière fondé le groupe de Black Pop Stalin Gardens. Accompagnés d’une étudiante chinoise à la basse, Elsa, ils se sont rapidement retrouvés avalés tout crus par le circuit Yuyintang-696-LiveBar, celui qui constitue aujourd’hui la « Underground Shanghai Music Scene » (USMS pour les initiés). Après une dizaine de concerts, tous plus foireux les uns que les autres, mais pas pour autant sans un certain succès, ils embauchèrent le majestueux Brad Ferguson dans le but de produire leur premier album. En tant que «manageur» du groupe (plus précisément le « mec derrière qui paie les bières »), j’ai l’honneur de vous présenter cet album à vous, chers lecteurs. LET’S GO ! OK, au cas où vous n’aviez pas compris, Stalin Gardens jouent d’un nouveau genre de musique, la Black Pop. Je réécris ça plusieurs fois pour que vous visualisiez au maximum ce que sous-entend ce sobriquet : Black Pop Black Pop Black Pop Black Pop Black Pop Black Pop… En gros, ils polluent de douces mélodies mélancoliques – ça c’est pour le « pop » de Black Pop –, fournies par le monstre à la guitare Achmed, en employant non seulement de gros battements de brute 12 sauvage (fournis par le débutant préhistorique Gomez), mais aussi en déchirant le tout avec des lamentations vocales inhumaines (encore fournies par Achmed), et des notes de basse à deux balles, que personne n’entend de toute façon (fournies par Elsa). C’est révolutionnaire ! Ces génies musicaux savent varier leur technique, et avec tellement de brio que de ces huit chansons, on ne s’emmerde qu’en écoutant la sixième. Si vous aimez Metallica, Sum 41, ou As I Lay Dying, vous détesterez cet album. Si vous préférez Nirvana, Queen, ACDC ou Pink Floyd, vous détesterez encore plus. Julien Raffaud Stalin Gardens Shanghai Void Self-Release Black Pop, 2012 Note : 12/12
Et la bobine défile… au cinécLub du LFs, on ne change Pas une éQuiPe Qui gagne. aMis cinéPhiLes, à L’aFFût ! une nouVeLLe saison cinéMatograPhiQue coMMence, aVec de beLLes ProMesses. Créé il y a deux ans par M. Flecher, le cinéclub du LFS a repris du service cette année, revisitant les piliers du septième art pour le plaisir de tous. Ce rendez-vous culturel est proposé un lundi sur deux, à partir de 17h15 au Fine Art Center, tant aux élèves qu’aux enseignants. Tradition oblige, cet évènement se veut rassembleur, éducatif, mais aussi artistique… C’est du moins ce qu’avancent MM. Fontaine et De Meester. Ce dernier confie lui-même adorer le cinéma, qu’il juge comme « un art nécessaire, alliant une source d’inspiration et de culture », de même que le cinéclub: « L’an dernier, les liens créés avec les élèves m’ont donné envie de recommencer […] C’est important de partager des films majeurs, à connaitre pour plus tard ». L’année dernière, nous avons eu droit à des chefs-d’œuvre tels que M.A.S.H., Memento ou même Elephant, d’ailleurs récompensé à Cannes d’une palme d’or. On ne peut donc que Le film du Vendredi 26 Octobre faire l’éloge de cette structure motivante et incontournable. Le cinéclub est une véritable occasion d’enrichir votre culture du grand écran (et générale au passage) et chaque séance représente un évènement à ne pas manquer pour les amateurs de cinéma. Surtout que les projections à Shanghai de films européens ou américains sont plus coûteuses qu’en France : en effet comptez 100 kuais la séance, sans prendre en compte le trajet en taxi… Le cinéclub, c’est également une agréable manière de finir la journée avec vos amis en savourant des œuvres considérées comme les meilleures de leurs temps. Car, oui, cette année, les choix de MM. De Meester et Fontaine portent sur des œuvres classées par l’AFI (American Film Institute) parmi les 100 meilleurs films de tous les temps. Vous aurez donc cette année au programme des monuments, d’Hitchcock à Kubrick, sans oublier Scorsese, Godard et bien-entendu Tarantino. Pierre Lahaye et Guillaume Revert L’excellent “À bout de souffle” de Jean-Luc Godard sera à l’affiche de la prochaine séance du cinéclub. En voici le synopsis: Michel Poiccard, jeune homme insolent, dérobe une voiture à Marseille pour se rendre à Paris. Après avoir quitté la cité phocéenne, il est contrôlé sur la mythique nationale 7, et tue un policier qui le poursuivait. La traque lancée contre lui prend alors de l’ampleur… Ci-contre: l’affiche originale de 1960 du premier long-métrage de Godard Le DVD du mois : « On ne choisit pas sa famille » cette coMédie Française réaLisée Par christian cLaVier est un FiLM diVertissant Mais Qui ne restera Pas dans Les annaLes. Sortie en novembre 2011 au cinéma, cette comédie met en scène Christian Clavier, dans le rôle de César Borgnoli, Jean Reno, dans celui du docteur Luix, Murielle Robin, incarnant Kim, et Helena Noguerra qui joue le rôle d’Alex Borgnoli. Murielle Robin, Jean Reno et Christian Clavier avaient déjà eu l’occasion de jouer ensemble dans «les Visiteurs 2 » (sorti en 1997). Kim et Alex sont un couple de lesbiennes qui veulent adopter une enfant thaïlandaise prénommée Maily. Seul problème, le gouvernement vient de changer les conditions d’adoption et n’accepte plus que les couples mariés. Pour pouvoir aller chercher Maily, Kim et le frère d’Alex, César Borgnoli, doivent faire semblant d’être un couple uni, qui s’aime. Avec César, un individu pas très doué, borné et des fois stupide, la cohabitation n’est pas si simple… Voilà pour le pitch. A mon avis, cette comédie très divertissante reste quand même basique. Certes, on a affaire à des situations hilarantes mais le scénario est pauvre. L’intrigue est intéressante mais reste quand même à creuser. C’est dommage que l’on ne montre pas plus de détails sur la culture thaïlandaise. Quant aux jeux des acteurs, Christian 13 Clavier exagère dans les mimiques, ce qui peut rendre des fois le film pesant. Quant à Jean Reno et Murielle Robin, ils incarnent à la perfection leurs personnages malgré le scénario décevant. Helena Noguerra fait un virage plutôt prometteur dans son jeu, elle incarne un tout nouveau type de personnage avec un potentiel grandissant. Ce film n’est bien sûr pas le film du siècle, mais il reste tout de même plaisant à regarder seul ou accompagné ! Mathilde Carette Note: C u l t u r e
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