L'ALGÉRIEdu CENTENAIRE - 1830-1962 ENCYCLOPEDIE de L'AFN
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« impressions comme incontestables » ; cependant, nous<br />
dit-il, « le suis heureux d’en tirer profit pour mon ensei-<br />
« gnement et <strong>de</strong> les donner à mes élèves comme cons-<br />
« tatations personnelles ».<br />
De même l’histoire <strong>de</strong> la conquête sera exposée <strong>de</strong><br />
façon plus vivante, par les maîtres qui auront vu le<br />
théâtre <strong>de</strong>s événements <strong>de</strong> <strong>1830</strong>-1847. « Il est évi<strong>de</strong>nt,<br />
par exemple, conclut M. Gautier, professeur au Lycée<br />
<strong>de</strong> Toulouse, qu après avoir vu la forte position <strong>de</strong><br />
« l’Alger turque et l’anse <strong>de</strong> débarquement à Sidi-<br />
« Ferruch, je ferai mieux saisir aux élèves les raisons<br />
« <strong>de</strong> l’attaque <strong>de</strong> flanc d’Alger, en <strong>1830</strong> ». M lle Voillot,<br />
du lycée <strong>de</strong> Saint-Quentine qui a si bien étudié l’œuvre<br />
matérielle <strong>de</strong> la colonisation, fera certainement à ses<br />
élèves un excellent exposé <strong>de</strong> cette question. L’Algérie<br />
<strong>de</strong>vra sans doute à M. Huetz, professeur au Lycée <strong>de</strong><br />
Chartres, quelques pionniers <strong>de</strong> plus, car comment douterait-on<br />
<strong>de</strong> la persuasion communicative <strong>de</strong>s leçons d’un<br />
homme conquis à tel point par l’Algérie qu’il écrit : « Le<br />
« seul attrait du climat est tel que faire connaître l’Al-<br />
« gerie, c’est lui procurer un jour ou l’autre <strong>de</strong>s colons » ?<br />
Le fait est que s’il fait luire <strong>de</strong>vant les yeux <strong>de</strong> ses<br />
élèves beaucerons, certains jours d’hiver où la brume<br />
enveloppe le lycée Marceau, la magie <strong>de</strong>s pays du soleil... !<br />
*<br />
* *<br />
Nous voudrions, maintenant que nous nous achemi<br />
nons vers la fin <strong>de</strong> ce compte rendu que nous sentons<br />
trop sec <strong>de</strong> par sa nature même et <strong>de</strong> par l’infirmité <strong>de</strong><br />
notre génie, donner au lecteur quelque repos et quelque<br />
plaisir. Pour cela nous découperons <strong>de</strong>s citations dans<br />
<strong>de</strong>ux rapports qui nous ont semblé particulièrement<br />
vivants et intéressants. Nous nous excusons <strong>de</strong> faire un<br />
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choix aussi arbitraire. Beaucoup <strong>de</strong> travaux renferment<br />
<strong>de</strong>s pages excellentes, nous en avons donné quelques<br />
extraits, oins que nous n’aurions voulu. Comme il ne<br />
s’agit point ici d’un palmarès, mais d’une étu<strong>de</strong> sur les<br />
résultats obtenus par l’institution <strong>de</strong>s Bourses du Cente<br />
naire <strong>de</strong> l’Algérie, nous y avons dû choisir une seule<br />
expression <strong>de</strong> chaque idée. Comme il y avait naturellement<br />
beaucoup d’idées communes, nous avons dû négliger<br />
dans la rédaction <strong>de</strong> notre travail bien <strong>de</strong>s notes que<br />
Au désert.<br />
nous avions prises. Notre silence, notre omission, ne<br />
sont donc pas un blâme implicite. Il y a là une simple<br />
nécessité découlant <strong>de</strong> notre plan. Au surplus <strong>de</strong> quel<br />
droit aurions-nous ainsi jugé <strong>de</strong>s auteurs dont nous estimons<br />
le plus souvent le talent comme bien supérieur<br />
au nôtre ? De même, nous ne prétendons pas que les<br />
rapports <strong>de</strong> M. Foiret, professeur au collége <strong>de</strong> Melun<br />
et <strong>de</strong> M lle Main, professeur au Lycée <strong>de</strong> Lons-le-Saulnier,<br />
soient tellement supérieurs aux autres qu’ils les rejettent<br />
dans une ombre définitive. Mais ils nous paraissent présenter<br />
un ensemble <strong>de</strong> qualités qui les rend exemplaires