ATOMES ET MOLÉCULES - Chimie - PCSI
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<strong>ATOMES</strong> <strong>ET</strong> <strong>MOLÉCULES</strong><br />
PLAN DU COURS<br />
Chapitre 1 : La classification périodique des éléments<br />
I Notion d’élément chimique<br />
1) Bref historique de la découverte des éléments<br />
2) La classification de Mendeleïev (1869)<br />
3) Constitution d’un atome<br />
4) La mole et la masse molaire<br />
II Configuration électronique des atomes<br />
1) Spectroscopie d’émission atomique<br />
2) Les orbitales atomiques et les nombres quantiques<br />
3) Les trois règles pour établir la configuration électronique d’un atome dans son<br />
état fondamental<br />
III Structure du tableau périodique moderne<br />
Chapitre 2 : Périodicité des propriétés des éléments<br />
I Propriétés atomiques<br />
1) Effet d’écran et numéro atomique effectif<br />
2) Énergie d’ionisation<br />
3) Affinité électronique<br />
4) Rayon atomique<br />
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II Propriétés chimiques : TP-cours<br />
1) Observation des corps simples : métaux et non-métaux<br />
2) Étude expérimentale des pouvoirs oxydants et réducteurs des corps simples, et<br />
de quelques propriétés de corps composés<br />
3) Conclusions : nature de la liaison chimique ; concept d’électronégativité<br />
III L’électronégativité<br />
1) Définition<br />
2) Échelles d’électronégativité<br />
3) Évolution de l’électronégativité dans la classification périodique<br />
Chapitre 3 : Les molécules et leurs interactions<br />
I Écriture de Lewis des molécules<br />
1) Principes de base, règle de l’octet<br />
2) Méthode d’écriture d’une structure de Lewis<br />
3) La mésomérie : liaisons covalentes délocalisées<br />
4) Extensions à la règle de l’octet<br />
II Détermination de la géométrie des molécules par la méthode<br />
VSEPR<br />
1) Principes de la théorie VSEPR<br />
2) Méthode générale pour obtenir la géométrie d’une molécule<br />
3) Déformations par rapport à la géométrie idéale<br />
III Polarité des molécules<br />
1) Moment dipolaire d’une liaison<br />
Pourcentage d’ionicité<br />
2) Moment dipolaire d’une molécule<br />
IV Les forces intermoléculaires<br />
1) Les interactions de van der Waals<br />
2) La liaison hydrogène<br />
3) Conséquences sur quelques propriétés physiques<br />
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DOCUMENTS<br />
Document 1 : Le tableau historique de Mendeleïev<br />
(17 février 1869)<br />
Les valeurs figurant dans le tableau sont les masses atomiques des éléments (en unités de masse<br />
atomique) figurant dans les « fiches » de Mendeleïev<br />
Référence : La classification périodique des éléments, Depovere, De Boeck Université<br />
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Document 2 : Constitution d’un atome<br />
ATOME diamètre de l’ordre de 10 −10 m<br />
1 noyau diamètre de
Définition :<br />
Document 3 : La mole et la masse molaire<br />
La mole est un nombre d’entités égal au nombre d’atomes contenus dans un<br />
échantillon d’exactement 12 g de carbone 12.<br />
Ce nombre est appelé nombre d’Avogadro.<br />
Valeur du nombre d’Avogadro<br />
Le nombre d’Avogadro est un nombre déterminé expérimentalement, dont on ne connaît à ce jour avec<br />
certitude que 7 chiffres significatifs :
Document 4 : Spectres d’émission atomiques<br />
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Document 5 : Les orbitales atomiques (OA)<br />
et les nombres quantiques<br />
Une orbitale atomique (OA) est une fonction mathématique susceptible de décrire un électron<br />
dans un atome en physique quantique.<br />
L’électron peut se trouver dans différents états dans un atome, chaque état étant caractérisé par une<br />
énergie, un moment cinétique (propriété de rotation), une distance moyenne au noyau plus ou moins<br />
grande…<br />
À chacun de ces états correspond une orbitale atomique pour le décrire.<br />
Les orbitales atomiques sont étiquetées par trois nombres quantiques, notés
Document 6 : Les règles pour établir la configuration<br />
électronique d’un atome à l’état fondamental<br />
Règle n°1 : Le principe de Pauli<br />
Énoncé : Dans un atome, deux électrons ne peuvent avoir leurs quatre nombres quantiques identiques.<br />
Corollaire : Une OA ne peut décrire que deux électrons au maximum, et dans ce cas leurs spins sont<br />
opposés.<br />
Le principe de Pauli est un principe fondateur de la physique quantique, auquel aucune<br />
configuration électronique ne peut déroger.<br />
Règle n°2 : La règle de Klechkowski<br />
Énoncé : Les OA se remplissent dans l’ordre croissant de
18<br />
17<br />
16<br />
15<br />
14<br />
13<br />
12<br />
11<br />
10<br />
9<br />
8<br />
7<br />
6<br />
5<br />
4<br />
3<br />
2<br />
1<br />
Document 7 : Structure du tableau périodique<br />
Page 9 sur 35
Document 8 : Le tableau périodique des éléments<br />
(Référence : <strong>Chimie</strong> I, <strong>PCSI</strong>, Durupthy-Casalot-Jaubert-Mesnil, Hachette)<br />
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Document 9 : Les principes de construction du tableau<br />
périodique<br />
Les deux principes fondateurs :<br />
1) Les éléments sont classés par numéro atomique
Document 10 : Les exceptions à la règle de Klechkowski<br />
(Référence :La classification périodique des éléments, Depovere, De Boeck Université)<br />
Document 11 : Un tableau futuriste ?<br />
(Référence :La classification périodique des éléments, Depovere, De Boeck Université)<br />
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Document 12 : Énergie d’ionisation<br />
Périodicité de l’énergie d’ionisation<br />
(Référence : Inorganic Chemistry, Shriver-Atkins-Langford, Oxford University Press )<br />
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Document 13 : Affinité électronique<br />
(Référence : Inorganic Chemistry, Shriver-Atkins-Langford, Oxford University Press )
Document 14 : Évolution du rayon atomique dans la classification<br />
périodique<br />
(Référence : La classification périodique des éléments, Depovere, De Boeck Université)<br />
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Définition :<br />
Document 15 : Échelles d’électronégativité<br />
L’électronégativité d’un atome est la capacité qu’a cet atome d’attirer à lui les électrons quand il est<br />
engagé dans une liaison chimique avec un autre atome.<br />
Ceci définition n’est que conceptuelle. Afin de comparer facilement entre eux les différents éléments<br />
du tableau périodique, plusieurs chimistes ont cherché à attribuer des valeurs numériques au concept<br />
d’électronégativité. Pauling, Mulliken, Allred et Rochow… ont ainsi défini des échelles<br />
d’électronégativité, en se basant sur des approches différentes.<br />
L’échelle de Pauling (1932)<br />
L’électronégativité est exprimée à partir des propriétés énergétiques de molécules diatomiques.<br />
La différence d’électronégativité entre deux éléments A et B est définie par :<br />
|
Document 16 : Méthode de Lewis<br />
Cette fiche propose une méthode permettant d’obtenir l’écriture de Lewis d’une<br />
molécule (ou ion moléculaire) à atome central, c’est-à-dire possédant :<br />
- un atome central, noté A ;<br />
- un ou plusieurs atome(s) périphérique(s) notés X
Document 17 : Longueurs de liaison moyennes dans les<br />
molécules<br />
Les distances moyennes
Document 19 : Méthode VSEPR<br />
• Méthode mise au point par le canadien R.J. Gillespie en 1957.<br />
• Signification du sigle :<br />
V.S.E.P.R. = Valence Shell Electron Pair Repulsion<br />
…soit en français : Répulsion des Paires d’Électrons de la Couche de Valence (R.P.E.C.V.)<br />
• Énoncé du principe :<br />
En raison de la répulsion qu’ils exercent entre eux, les doublets entourant l’atome central se placent<br />
autour de celui-ci de manière à former entre eux les angles les plus élevés possibles.<br />
On montre que les structures AX
Document 20 : Géométries moléculaires prévues par la théorie VSEPR<br />
BASE : BASE :<br />
molécule triangle molécule<br />
linéaire équilatéral coudée<br />
n = 2<br />
n = 3<br />
BASE :<br />
tétraèdre pyramide molécule<br />
régulier à base coudée<br />
n = 4<br />
(angles 109,47°) triangulaire<br />
BASE :<br />
bipyramide tétraèdre molécule molécule<br />
à base non régulier en T linéaire<br />
n = 5<br />
triangulaire<br />
(angles 90 et<br />
120° )<br />
BASE :<br />
octaèdre pyramide carré<br />
régulier à base carrée<br />
n = 6<br />
(angles 90°)<br />
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Document 21 : * Influence de l’électronégativité sur la géométrie<br />
moléculaire<br />
(tiré d’un article de R.J. Gillespie, Journal of Chemical Education, 47 (1), 1970, p.18)<br />
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Document 22 : Forces intermoléculaires<br />
L’énergie de la liaison covalente, qui lie les atomes entre eux au sein d’une molécule, est<br />
comprise<br />
entre 100 et 1000 kJ⋅mol −1<br />
Les molécules ayant tendance à s’associer à basse température dans des<br />
états condensés (solide ou liquide), c’est qu’elles sont liées entre elles par<br />
des forces, dont l’énergie rapportée à une liaison entre deux atomes est<br />
comprise<br />
entre 1 et 30 kJ⋅mol −1<br />
Ces interactions sont généralement intermoléculaires, mais elles peuvent aussi se produire<br />
entre des parties d’une même molécule. On les qualifie alors d’intramoléculaires. On les appelle<br />
parfois les interactions de faible énergie, par opposition bien sûr aux liaisons covalentes, mais aussi<br />
aux interactions entre ions dans les cristaux ioniques.<br />
Les interactions de faible énergie se classent en deux catégories :<br />
A. Les forces de van der Waals<br />
• typiquement entre 1 et 4 kJ⋅mol−1 ,<br />
parfois jusqu’à 20 kJ⋅mol−1 pour des molécules très polarisables comme I2 • s’exercent à longue portée, mais l’intensité décroît rapidement avec la distance (énergie en 1
3) Les forces de dispersion de London<br />
La force de London est une force de nature quantique, qui existe<br />
toujours entre deux molécules. Elle correspond à une coordina-<br />
tion de leurs nuages électroniques. On peut en donner une per-<br />
spective « classique » : c’est une interaction dipôle instantané/<br />
dipôle induit. En effet, le nuage électronique d’une molécule A ne<br />
cessant, selon une description classique, de fluctuer, il peut apparaître un déplacement temporaire du<br />
barycentre électronique, créant un moment dipolaire instantané ⃗.
Si les atomes sont identiques (deux molécules de I 2 dans un cristal de diiode par exemple), la demidistance<br />
entre deux noyaux d’iode de deux molécules en contact définit le rayon de van der Waals de<br />
l’atome d’iode dans la molécule I 2.<br />
On peut comparer la contribution des trois types de forces de van der Waals dans le tableau suivant :<br />
Proportion comparée des trois termes de l’interaction attractive de van der Waals<br />
molécules
Quelques conséquences :<br />
• La liaison hydrogène est la force principale qui unit les molécules d’eau et assure la cohésion de la<br />
glace et de l’eau liquide.<br />
Dans la glace, la directionnalité de la liaison hydrogène est responsable de l’arrangement<br />
géométrique particulier des molécules, qui conduit à une densité relativement plus faible que celle<br />
de l’eau liquide : c’est pourquoi la glace flotte sur l’eau.<br />
• La structure en double hélice de l’ADN est assurée grâce à l’appariement de paires de bases par<br />
l’intermédiaire de liaisons hydrogène. Adénine-thymine d'une part, guanine-cytosine d'autre<br />
part :<br />
• L’établissement d’une liaison hydrogène entre H et X conduit à un léger affaiblissement de la liaison<br />
covalente entre Y et H. Ceci a une conséquence importante en spectroscopie infrarouge : la<br />
diminution de la fréquence de vibration d’élongation de la liaison Y − H.<br />
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EXERCICES<br />
1 MASSE MOLAIRE DU NICKEL<br />
Chapitre 1<br />
L’élément nickel, de symbole Ni, a pour numéro atomique
3 NOMBRES QUANTIQUES<br />
1) Parmi les quadruplets de nombres quantiques (
Laquelle des configurations électroniques proposées pourrait être la configuration électronique<br />
d’un cation dans son état fondamental, mais pas d’un atome neutre dans son état fondamental ?<br />
2) Localiser les éléments de la question 2) de l’exercice précédent dans le tableau périodique<br />
(numéro de ligne, numéro de colonne) en justifiant. Préciser quels sont les électrons de cœur et<br />
les électrons de valence dans chaque cas.<br />
3) * En utilisant les résultats de la question 3) de l’exercice précédent, retrouver dans quel bloc et<br />
dans quelles colonnes du tableau périodique se regroupent ces exceptions à la règle de<br />
Klechkowski.<br />
Un étudiant a écrit : « La configuration électronique du chrome dans son état fondamental se<br />
termine par 3
941 kJ⋅mol −1 , laquelle est à attribuer au germanium et laquelle est celle du sélénium ?<br />
Justifier, par comparaison avec l’arsenic.<br />
f) * Les affinités électroniques du germanium, de l’arsenic et du sélénium sont<br />
respectivement de 119, 78 et 195 kJ⋅mol −1 . Proposer une interprétation pour cette<br />
évolution.<br />
Données :<br />
Nombre d’Avogadro :
7) Combien le bloc
4) Donner la définition de l’affinité électronique
en chirurgie. L'oxyde de tantale est utilisé pour fabriquer un verre à indice de réfraction élevé pour les<br />
lentilles d’appareils photo notamment.<br />
Le tantale a pour numéro atomique
13 STRUCTURES DE LEWIS À COMPLÉTER<br />
Chapitre 3<br />
1) Énoncer la règle de l’octet et la vérifier dans chacune des structures de Lewis suivantes.<br />
2) Compléter ces structures de Lewis en attribuant les charges formelles éventuelles.<br />
3) Déterminer s’il s’agit de molécules neutres ou d’ions. Dans ce dernier cas, donner leur charge.<br />
4) Parmi ces différentes structures, deux peuvent être écrites par une autre formule mésomère<br />
équivalente. Lesquelles ? Écrire l’autre formule mésomère en question et conclure sur les<br />
longueurs de liaisons.<br />
5) Pour les molécules de la première ligne, déterminer la géométrie autour de chaque atome faisant<br />
au moins deux liaisons.<br />
H<br />
H<br />
H<br />
C<br />
H<br />
H<br />
C<br />
H<br />
H<br />
O C O<br />
H<br />
F<br />
H<br />
H<br />
C<br />
H<br />
H<br />
O<br />
H<br />
H<br />
H C C C H<br />
H<br />
H<br />
H<br />
C<br />
H<br />
H<br />
C<br />
C N C<br />
O<br />
C<br />
H<br />
H<br />
Page 33 sur 35<br />
H<br />
C<br />
H 2<br />
CH3 CH3 N B H<br />
H<br />
Br<br />
H<br />
CH 2<br />
H<br />
H<br />
C<br />
H<br />
N N<br />
14 MÉSOMÉRIE<br />
Dans un nombre important de composés chimiques, l’explication correcte des longueurs de liaisons<br />
expérimentales fait appel au concept de mésomérie. Les distances
) Commenter sa structure en liaison avec l’hybride de résonance.<br />
c) Le méthylazide CH 3 − N 3 dérive de l’ion azide. Rechercher les différentes formules de<br />
résonance et expliquer pourquoi l’une d’entre elles n’a qu’une contribution limitée à<br />
l’hybride de résonance.<br />
15 ÉCRITURE DE LEWIS <strong>ET</strong> GÉOMÉTRIE DE <strong>MOLÉCULES</strong> <strong>ET</strong> D’IONS, PARTIE 1<br />
Écrire la structure des molécules et ions suivants selon la méthode de Lewis, puis déterminer le plus<br />
précisément possible leur géométrie par la méthode VSEPR. Les dessiner, en utilisant la perspective de<br />
Cram lorsque c’est nécessaire.<br />
O 2, N 2, CO 2, O 3, SCN − , NH 3, BF 3, AlCl 3, H 2CO, NO 2, N 2O 4, NO 2 + , NO2 − , NO3 − , HNO3<br />
16 ÉCRITURE DE LEWIS <strong>ET</strong> GÉOMÉTRIE DE <strong>MOLÉCULES</strong> <strong>ET</strong> D’IONS, PARTIE 2<br />
Écrire la structure des molécules et ions suivants selon la méthode de Lewis, puis déterminer le plus<br />
précisément possible leur géométrie par la méthode VSEPR. Les dessiner, en utilisant la perspective de<br />
Cram lorsque c’est nécessaire.<br />
O 3, SO 2, S 2O 3 2− , PCl5, SF 4, ClF 3, ICl 2 − , XeO2F 2, SF 6, IF 5, XeF 4.<br />
17 MOMENT DIPOLAIRE<br />
Parmi toutes les molécules neutres des deux exercices précédents, déterminer celles qui sont polaires<br />
et celles qui sont apolaires.<br />
Pour les molécules polaires, représenter le vecteur moment dipolaire.<br />
18 * ÉVOLUTIONS ANGULAIRES <strong>ET</strong> ÉLECTRONÉGATIVITÉ<br />
1) Les molécules H2O et F2O sont toutes deux des molécules coudées, dont les angles sont<br />
respectivement de 104,5° et 103°. Interpréter.<br />
2) La molécule SF4 présente des angles de valence
) La température d’ébullition des alcanes linéaires augmente avec le nombre d’atomes de<br />
carbone, comme le montre ce tableau :<br />
alcane