deel 1 jaarverslag 2008-2009 - KMKG

musées royaux
d’art et d’histoire
koninklijke musea voor
kunst en geschiedenis
aperçu des
activités
2008 - 2009
overzicht van
de activiteiten

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Rapport annuel MRAH 2008-2009
Jaarboek KMKG 2008-2009
Éditeur responsable / Verantwoordelijk uitgever:
Michel Draguet
Auteurs:
A.C. (Ann Calluy), A.C.-D. (Anne Cahen-Delhaye), A.D.P.
(Alexandra De Poorter), A.E. (Agnès Esquirol), A-F.M.
(Anne-Françoise Martin), A.G. (Alain Guillaume), A.P.
(Aurélie Pierart), A.V.W. (Anna Van Waeg), B.C. (Britt Claes),
B.S. (Bart Suys), C.C. (Claire Chantrenne), C.D. (Claudine
Deltour), C.Du. (Claire Dumortier), C.E. (Cécile Evers), C.M.
(Claire Massart), D.F. (Damien Filippi), D.H. (Dirk Huyge),
D.K. (Daan Kok), D.P. (Denis Perin), E.A. (Els Angenon), E.G.
(Eric Gubel), E.V.B. (Emile van Binnebeke), F.B. (Florence
Bertrand), G.D. (Géry Dumoulin), I.D.M. (Ingrid De Meûter),
I.T. (Isabelle Therasse), J.L. (Janette Lefrancq), J.S. (Jo Santy),
L.W. (Linda Wullus), M.L. (Miriam Lambrecht), M.M. (Marc
Meganck), M.V.D.E. (Marian Van der Elst), M.V.R. (Mieke
Van Raemdonck), N.C. (Nicolas Cauwe), N.M. (Natacha
Massar), N.S. (Nele Strobbe), N.V. (Nathalie Vandeperre),
P.S. (Philippe Sosnowska), S.B. (Sophie Balace), S.K. (Sophie
t’Kint), S.L. (Serge Lemaitre), S.P. (Sergio Purini), S.W.
(Saskia Willaert), V.M. (Valérie Montens), V.P. (Vincent
Piessevaux), W.C. (Wouter Claes), W.B. (Wim Bosmans),
W.V. (Wim Verhulst)
Photos / Foto’s :
MRAH / KMKG
sauf / behalve:
p. 18 (© VRT, Lies Willaert), p.30 (© KBR), p.56 (© rechts,
Service public de Wallonie SPW) , p.71 (© www.melvinkobe.
com), p. 75 (© Xinjiang Uygur Autonomous Region Bureau
of Cultural Heritage (boven), © Shaanxi Provincial Institute
of Archaeology (onder)), p. 76 (© Nanjing Brocade Institute)
p.78 (© G. Castello-Lopez), p. 80 (© Andreas Von Einsiedel)
p.97 (© Saskia Vanderstichele), p.98 (© Tim Broddin -
wannabes.be), p.102 (© D. Telemans), p.120 (© P. Gauthier),
p.122 (© Karlien de Voecht)
colophon
colofon
Traductions:
Aurélie Pierart, Denis Perin, Dominique Coupé
Vertalingen:
Ann Calluy
Relecture et corrections:
Anne Cahen-Delhaye, Aurélie Pierart, Claire Chantrenne,
Claudine Deltour, Denis Perin, Dominique Coupé,
Micheline Ruyssinck
Nalezen en correcties:
Ann Calluy, Bart Suys, Miriam Lambrecht,
Sylvie Paesen, Wim Bosmans
Graphisme / Vorm:
Kenneth Mottar
Rédaction finale / Eindredactie:
Ann Calluy, Aurélie Pierart
Impression / Druk:
Arteprint
Dépôt légal / Wettelijk depot:
2010/0550/2
ISBN : 1379-2903
Service public fédéral de Programmation (S.P.P.) – Politique scientifique
Programmatorische Federale Overheidsdienst (P.O.D.) – Wetenschapsbeleid

table des matières
inhoudstafel
Avant-propos | Woord vooraf
Quatre sites | Vier sites
I le rayonnement des mrah
de uitstraling van de kmkg
II permanent aux mrah
vast in de kmkg
III temporairement aux mrah
tijdelijk in de kmkg
IV les mrah extra muros
de kmkg extra muros
V les mrah actifs
de kmkg actief
VI les mrah scientifiques
de kmkg wetenschappelijk
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Les années 2008 et 2009 auront connu le couronnement
de nos efforts en matière de rénovation des salles
d’exposition. Ainsi, la Porte de Hal aura-t-elle été
transformée en musée permanent et aurons-nous
rénové quelque 5.000 m2 de salles d’exposition
permanente au Musée du Cinquantenaire. Répondant
aux exigences d’une muséographie moderne avec un
encadrement didactique à la fois plus complet et plus
diversifié, ces rénovations auront permis de valoriser nos collections sur le plan
international et d’améliorer ainsi notre image de marque.
Dans la Porte de Hal, nous avons développé deux thèmes : l’histoire du monument et des
remparts de Bruxelles ainsi que la vie quotidienne au Moyen Âge. À l’occasion de
l’ouverture, nous avons organisé tout au long du mois de juin 2008 de nombreuses
activités festives médiévales qui ont recueilli un grand succès.
Au Musée du Cinquantenaire, nous avons ouvert, en février, une nouvelle salle de 880 m2 ²
dédiée à l’Art du monde islamique, avec une scénographie originale qui plonge le
visiteur dans l’atmosphère de ces régions avec son écran de bois de cèdre ajouré
qui évoque les moucharabiehs caractéristiques de l’architecture.
Après huit d’années de fermeture au public, notre remarquable collection d’Amérique
précolombienne et d’ethnographie a été remontrée depuis le mois d’octobre 2008,
avec le dépôt de la célèbre collection de Paul et Dora Janssen. 1.800 pièces réparties
en dix salles ont été regroupées en cinq sections correspondant aux grandes aires
géographiques.
Quelques semaines plus tard, ce sont les six salles d’Océanie qui ont été fondamentalement
réaménagées. L’accent a été mis sur les résultats des recherches belges à l’île de
Pâques en 1934-35 et au cours de ces dernières années par les archéologues des
MRAH.
L’aile intérieure du cloître, avec ses sculptures lapidaires, ses instruments de précision et
ses arts du métal a été réinstallée en octobre 2009.
Deux autres circuits ont été finalisés ; il s’agit, d’une part, de la Céramique européenne
du XVe au XXe siècle et, d’autre part, des salles d’archéologie gallo-romaine,
consacrées aux tumulus de Belgique et aux monuments funéraires. Enfin, les
salles d’archéologie mérovingienne ont été entièrement réorganisées et rendues
beaucoup plus didactiques.
À l’occasion de ces rénovations, des centaines de pièces de collection ont été restaurées.
Pour réaliser ces différentes réouvertures et aménagements, nous avons pu
bénéficier d’un énorme soutien de la Régie des Bâtiments, mais aussi d’autres
pouvoirs publics, de la Loterie Nationale, de la Banque Nationale, de fonds
européens et de la Région de Bruxelles-Capitale, notamment.

Parallèlement aux grandes rénovations de salles permanentes, nous avons organisé une
trentaine d’expositions temporaires, parmi lesquelles figurent La Chine sous toit,
De Gilgamesh à Zénobie et La Route de la soie.
L’année 2008 aura été couronnée par le Prix du public des Musées de Bruxelles, décerné au
mim. Parallèlement, ce dernier a connu un plus grand succès car le nombre de ses
visiteurs s’est accru de 10 %. Cet accroissement est le résultat du développement
des collaborations avec un nombre croissant de partenaires.
Quatre expositions créées par nous et exportées ont recueilli un franc succès : Au Pérou avec
Tintin s’est achevée à Québec, avec 600.000 visiteurs; les estampes japonaises ont
été présentées à Tokyo, notre collection de thang-ka tibétains dans plusieurs villes
d’Espagne ainsi que les objets de l’île de Pâques à Treignes en Wallonie.
Quant à la numérisation de nos inventaires de pièces de collection, elle a connu une phase
décisive en 2008, avec l’encodage de quelque 28.000 pièces.
Nous avons poursuivi nos recherches en matière de gravure rupestre en Bolivie, au
Canada, en Syrie, en Iran et, surtout, en Égypte où la découverte de gravures du
Paléolithique final a été soulignée par la presse nationale et internationale. Nous
avons continué nos fouilles à l’île de Pâques, à Bruxelles, en Ouzbékistan et avons
repris le chantier archéologique d’Elkab, en Égypte.
Nous sommes fiers d’avoir remporté le prix du meilleur sponsoring de Prométhéa pour le
projet scientifique qu’est l’étude interdisciplinaire de notre célèbre statue romaine
en bronze de Septime Sévère avec Électricité de France (EDF).
Pour concrétiser toutes les réouvertures des salles permanentes, l’ensemble de notre
personnel s’est très largement investi, travaillant souvent jour et nuit, qu’ils soient
conservateurs, techniciens ou ouvriers et tous ont été largement récompensés par
l’accueil très favorable que la presse a réservé à nos réalisations. Je les en remercie
vivement.
Mais, avant de passer le flambeau à mon successeur, nous avons eu à cœur de mettre à
profit la poursuite des projets de préparation de rénovation du Cinquantenaire.
Ainsi, grâce au soutien très important du Fonds InBev-Baillet Latour pourronsnous
finalement présenter nos prestigieuses collections d’Art Nouveau et d’Art
Déco dans six nouvelles salles qui seront inaugurées en 2012.
Enfin, nous avons convaincu la Régie des Bâtiments de s’atteler à la rénovation du
bâtiment du Cinquantenaire qui souffre de plus en plus des injures du temps.
Nous avons, à cet effet, proposé une meilleure organisation des espaces – coulée
dans un masterplan – presentée par notre personnel.
Anne Cahen-Delhaye,
Directeur général des MRAH jusqu’au 30 avril 2010
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In 2008 en 2009 werden onze inspanningen op het vlak
van zaalrenovaties zichtbaar voor het publiek. De
Hallepoort werd getransformeerd tot een permanent
museum en in het Jubelparkmuseum werd 5000 m2 ²
zalen gerenoveerd. Met hun hedendaagse scenografie
en een doordachte educatieve omkadering
versterken de nieuwe zalen de uitstraling van onze
verzamelingen op internationaal vlak. Het imago van
de KMKG vaart er wel bij!
In de Hallepoort staan twee thema’s centraal: enerzijds de geschiedenis van het monument
en van de Brusselse omwalling en anderzijds het dagelijkse leven tijdens de
middeleeuwen. Het publiek wist de talrijke middeleeuwse feestelijkheden ter
gelegenheid van de opening in juni 2008 zeer te smaken.
In het Jubelparkmuseum opende in februari 2008 de 880 m2 grote zaal Kunst uit de
Islamitische Wereld. De scenografie is origineel. Zo verwijst een cederhouten,
opengewerkt scherm naar de mashrabiyya’s uit de traditionele architectuur. De
bezoeker wordt ondergedompeld in de sfeer van de islamitische gebieden.
Na de sluiting van acht jaar is onze bijzondere verzameling etnografie en precolumbiaanse
kunst uit Amerika sinds oktober 2008 te zien in een nieuwe opstelling. Ook de
beroemde verzameling van Paul en Dora Janssen – een tijdelijk depot – is op zaal.
De tien tentoonstellingsruimten herbergen 1800 objecten. Zij illustreren vijf grote
geografische regio’s.
Einde oktober 2008 openden de zes grondig gerenoveerde zalen Oceanië. Er wordt vooral
veel aandacht besteed aan het Belgische onderzoek op Paaseiland. De focus ligt
op de expeditie van 1934-35 en op de recente archeologische campagnes van de
KMKG.
In 2009 werd het binnencircuit van de Kloostergang heringericht. De vernieuwde vleugels
gewijd aan de steensculptuur, de precisie-instrumenten en de metaalkunst
openden in oktober.
Daarnaast kreeg ook het circuit van de Europese ceramiek van de 15de tot de 20ste eeuw
een opfrisbeurt en werden de zalen met de Gallo-Romeinse archeologie, gewijd
aan de Belgische tumuli en de funeraire monumenten, afgewerkt. Tot slot werd
de tentoonstellingsruimte van de Merovingische archeologie heringericht met
aandacht voor het educatieve aspect.
Naar aanleiding van de talrijke renovaties werden honderden museumstukken
gerestaureerd. Voor de verschillende projecten kregen wij zeer veel steun van de
Regie der Gebouwen, maar ook van andere publieke spelers zoals de Nationale
Loterij, de Nationale Bank, Europese fondsen en het Brussels Hoofdstedelijk
Gewest.

Parallel met de vernieuwingen in de vaste verzamelingen werd een dertigtal tijdelijke
tentoonstellingen georganiseerd waaronder Onder dak in China, Van Gilgamesj tot
Zenobia, en De zijderoute.
In 2008 werd het mim bekroond met de Publieksprijs voor de Brusselse musea. Ook zag het
museum zijn bezoekersaantallen stijgen met 10%. Dit succes is onder andere te
danken aan het toenemende aantal samenwerkingen met andere partners.
Vier door ons uitgewerkte tentoonstellingen gingen extra muros waar zij zeer goed werden
onthaald. Kuifje naar Peru trok in Quebec niet minder dan 600.000 bezoekers!
Verder vond in Tokio een expositie plaats van onze Japanse prenten en maakte
de verzameling Tibetaanse thang-ka’s een rondreis langs verschillende Spaanse
steden. Onze stukken van Paaseiland werden dan weer een tijdje tentoongesteld in
het Waalse Treignes.
Wat betreft de digitalisering van de inventarissen was 2008 een belangrijk jaar. Er werden
ongeveer 28.000 museumstukken ingevoerd.
Het onderzoek van rotskunst werd verder gezet in Bolivië, Canada, Syrië, Iran en vooral
in Egypte, waar de ontdekking van paleolitische rotstekingen de aandacht kreeg
van de nationale en internationale pers. De archeologische opgravingen op
Paaseiland, in Brussel, in Oezbekistan werden verder gezet en in Egypte zijn we
terug actief op de site van Elkab.
Met trots kan ik u ook mededelen dat wij de Prométhéaprijs voor beste sponsoring in
de wacht sleepten. Meer bepaald werd het interdisciplinaire wetenschappelijke
project in verband met het bekende Romeinse beeld in brons van Septimius
Severus bekroond. Er werd samengewerkt met Électricité de France (EDF).
De vele heropeningen in de vaste verzamelingen werden mogelijk dankzij de inzet van
het voltallige personeel. Hun inzet was groot. Zowel conservatoren, technici als
werklieden waren vaak dag en nacht in de weer. De positieve reacties van de pers
deden hen dan ook veel plezier. Mijn dank hiervoor.
Maar vooraleer ik de fakkel doorgaf aan mijn opvolger, diende de toekomst van de
renovatieprojecten in het Jubelparkmuseum verzekerd te zijn. De belangrijke
financiële steun van het Fonds Inbev-Baillet Latour zal het mogelijk maken
eindelijk onze prestigieuze verzamelingen Belgische art nouveau en art deco
tentoon te stellen. In 2012 zullen de zes nieuwe zalen worden ingehuldigd.
Tot slot kon de Regie der Gebouwen ervan worden overtuigd om in te zetten op
de renovatie van het door de tand des tijds beproefde gebouw van het
Jubelparkmuseum. Op basis van voorstellen van het personeel werd hiervoor een
masterplan opgesteld. Dit zal een betere organisatie van de ruimten mogelijk
maken.
Anne Cahen-Delhaye,
algemeen directeur van de KMKG tot 30 april 2010
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De l’archéologie nationale aux arts décoratifs européens
en passant par l’Antiquité classique et les civilisations non
européennes, embarquez-vous pour un fascinant voyage
à travers l’art et l’histoire. Le bâtiment, créé par Léopold II
dans le parc du Cinquantenaire, abrite non seulement plus
de 650.000 œuvres d’art ainsi que des objets historiques
et ethnographiques, mais il accueille également des
expositions temporaires et de nombreuses activités pour
tous les publics.
Maak een boeiende reis door tijd en ruimte, van de oudheid
tot de Europese decoratieve kunsten, van de nationale
archeologie tot de niet-Europese beschavingen. Het gebouw
dat door Leopold II werd opgericht in het Jubelpark herbergt
meer dan 650.000 kunstwerken en historische objecten.
Er vinden ook tijdelijke tentoonstellingen plaats en tal van
activiteiten voor het ruime publiek.
Même si l’on ne présente plus le bâtiment Art
Nouveau qui l’abrite, le mim est avant tout réputé
au niveau international pour ses collections. Grâce
aux 1.200 pièces présentées, les instruments et leur
histoire n’auront plus de secrets pour vous, des
violes de gambe de la Cour de Bruxelles au theremin
du XXe siècle, en passant par la kora africaine.
Het mim is zeker bekend voor het gebouw waarin
het huist, maar toch doet vooral de collectie van zich
spreken. Van de gamba aan het Brusselse hof over de
Afrikaanse kora tot de 20ste-eeuwse theremin: als u alle
1200 instrumenten hebt bekeken, heeft de wereld van de
muziekinstrumenten niet veel geheimen meer voor u!

Dans le domaine royal de Laeken se dressent trois édifices
asiatiques uniques dans leur genre. La Tour japonaise, le
Pavillon chinois et le Musée d’Art japonais comptent parmi
les dernières grandes réalisations de Léopold II. Pour tous
les amoureux de la Chine et du Japon, ces musées invitent
à un véritable voyage en Extrême-Orient, grâce à leur
architecture et aux pièces qu’ils présentent.
Op het koninklijke domein van Laken bevinden zich drie
fantastische Aziatische gebouwen: de Japanse Toren, het
Chinese Paviljoen en het Museum voor Japanse Kunst,
alledrie grootse architecturale verwezenlijkingen van
Leopold II. Deze musea bieden de fans van China en
Japan een heuse reis naar de kunst en architectuur van
het Verre Oosten.
Bien que des milliers de personnes
passent chaque jour à proximité de
ce vestige de la seconde enceinte de
Bruxelles, dressé le long de la ‘petite
ceinture’, entre la place Louise et la gare
du Midi, peu d’entre elles soupçonnent
son histoire mouvementée.
Ce monument féerique, vieux de
plus de 600 ans, constitue, en effet,
le témoin le plus remarquable du passé
médiéval de la ville. Il abrite, depuis
juin 2008, des collections permanentes
consacrées à la vie à Bruxelles au
Moyen Âge.
Van de duizenden personen die
dagelijks de poort van de tweede
omwalling van Brussel – op de kleine
ring tussen het Louizaplein en het
Zuidstation – passeren, kennen slechts
weinigen het bewogen verleden ervan.
Dit feeërieke monument van meer dan
600 jaar oud is de opvallendste getuige
van het middeleeuwse verleden van
de stad. Sedert juni 2008 is er in de
Hallepoort een permanente presentatie
gehuisvest die gewijd is aan de stad
Brussel in de middeleeuwen.
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I
le rayonnement des mrah
de uitstraling van de kmkg
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le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
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Renforcer l’image des MRAH auprès de leurs visiteurs, des téléspectateurs,
des jeunes, des plus âgés, des passants dans la rue, mais aussi des collectionneurs,
des mécènes, des grandes entreprises, des habitués du monde culturel, des férus
d’internet, c’est la mission que s’est donnée le personnel des Musées royaux d’Art
et d’Histoire. Une grande campagne d’affichage promouvant les MRAH fleurit
désormais dans les rues de Bruxelles chaque été depuis 2 ans déjà. Des personnages
hybrides, tête mésopotamienne sur un corps de chevalier en armure, attiraient en
juillet et août 2008 l’œil des promeneurs et des automobilistes. On pouvait y lire
comme slogan ‘Élargissez votre vision sur l’homme et la culture’.
Été 2009, de grandes affiches illustraient les bâtiments des MRAH ainsi que les
œuvres qu’ils abritaient. Pour se faire mieux connaître et tenir le public au courant de
ses événements, l’envoi de newsletters ou courriers électroniques a vu le jour en 2009.
Les personnes qui le souhaitent sont désormais informés des dernières nouveautés
des Musées ainsi que des animations auxquelles elles sont invitées à participer,
parfois sous forme de petits concours.
Mais les MRAH sont aussi connus dans les grandes entreprises. Ainsi la société EDF
Belgium a-t-elle participé à l’analyse via endoscopie de la statue de Septime Sévère
qui trône dans la grande salle Antiquité du Musée du Cinquantenaire. InBev Baillet-
Latour a également offert une contribution très importante à la création de nouvelles
salles Art Nouveau-Art Déco au sein de ce même musée.
Présents à la télévision, sur les salons internationaux ou nationaux, dans les concours
inter-musées, sur des affiches promotionnelles dans les rues, les journaux, sur des
sites internets, les MRAH approfondissent leur grande campagne de visualisation
dans le but de faire connaître à tous la richesse de leurs collections, de leur intérêt
scientifique et de l’enthousiasme de son personnel. (A.P.)
Verruim uw
visie op mens
en cultuur.
Koninklijke Musea voor
Kunst en Geschiedenis
Jubelpark, Brussel
metro 1a/1b schuman
www.kmkg.be
02 741 72 11

le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
De KMKG willen een sterk imago. Alles wordt in het werk gesteld om de
bekendheid van onze musea te verhogen bij bezoekers, passanten, jongeren,
ouderen, cultuurliefhebbers, verzamelaars, mecenassen, grote ondernemingen,
televisiekijkers, internetsurfers…
Sinds een paar jaar fleuren de promotie-affiches van de KMKG het Brusselse
straatbeeld op tijdens de zomermaanden. Hybriede wezens zoals de geharnaste ridder
met Assyrisch hoofd trokken de aandacht van voetgangers en automobilisten in juli
en augustus 2008. De slogan ‘Verruim uw visie op mens en cultuur’ verwoordde gevat
de sterke punten van de instelling. Op de zomeraffiches van 2009 stonden dan weer
de gebouwen van de KMKG in de kijker. Sprekende stukken in flashy kleuren stonden
voor de rijke verzamelingen. In 2009 werden ook de nieuwe elektronische newsletters
gelanceerd om geïnteresseerden op de hoogte te stellen van evenementen, de laatste
nieuwtjes, het aanbod activiteiten en kleine wedstrijden.
De KMKG zijn ook bekend bij grote ondernemingen. Zo werkte EDF Belgium
intensief mee aan het onderzoek van het standbeeld van Septimius Severus in
de grote Apameazaal van het Jubelparkmuseum. Hierbij werd gebruik gemaakt
van spitstechnologie. Inbev Baillet-Latour is eveneens een belangrijke partner.
Dit fonds biedt zeer belangrijke financiële steun voor de realisatie van de nieuwe
zalen Art Nouveau en Art Deco, die in juni 2012 zullen worden geopend. De KMKG
zijn graag geziene gasten op binnen- en buitenlandse colloquia. Zo sprak collega
Karin Theunis van het Jubelparkmuseum in het najaar van 2008 op het The Best
in Heritage-evenement in Dubrovnik over de publiekswerking naar moeilijker te
bereiken doelgroepen. In het najaar van 2009 waren de KMKG dan weer te gast op
de Aziatisch-Oceanische conferentie over museologie in Taiwan. Op die jaarlijkse
conferentie wordt telkens één Amerikaans en één Europees museum uitgenodigd.
Televisie, nationale en internationale beurzen, intermuseale wedstrijden, affiches,
kranten, kunsttijdschriften, het internet… Onze zichtbaarheid is manifest. Dat zijn
we verplicht aan onze indrukwekkende verzamelingen, hun grote wetenschappelijke
relevantie en het enthousiasme van onze medewerkers. (A.P.)
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le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
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À la mi-2008, le Fonds InBev-Baillet Latour proposa
à deux grands musées de Bruxelles, faisant partie des
Établissements scientifiques fédéraux, d’introduire un
projet permettant à l’un d’eux de recevoir une somme de
1,5 million d’euros, répartie sur 5 ans. Le Fonds voulait
ainsi apporter une contribution importante à la défense du
patrimoine artistique belge de grande valeur.
Les MRAH ont opté pour le projet d’aménagement de six
salles consacrées à l’Art Nouveau et à l’Art Déco belges.
Le jury les a élus sur base d’un excellent dossier alliant
compétences scientifiques, efforts consentis pour présenter
une collection de grande qualité et vision muséologique
contemporaine. Le Fonds récompense ainsi, implicitement,
les prestations de Werner Adriaenssens, auteur scientifique
prolifique et conservateur doté de grandes qualités dans
sa politique d’acquisitions, qui a définitivement inscrit les
MRAH sur la carte de l’Art Nouveau et de l’Art Déco au cours
de cette dernière décennie. Le couronnement de ce travail
sera l’ouverture des nouvelles salles en 2012. Les chefsd’œuvre
de Horta, Van de Velde, Wolfers, Van der Stappen,
Hankar, Hobé et de tant d’autres seront enfin exposés
de manière permanente. Ainsi, la profonde lacune dans
l’offre touristique de Bruxelles – capitale de l’Art Nouveau
– serait comblée par un lieu où seraient enfin rassemblés et
présentés les points forts de l’art décoratif belge du début du
XXe siècle.
Grand merci au Président et aux membres du Fonds InBev-
Baillet Latour pour avoir accordé leur confiance à une
institution d’un certain âge au sein de laquelle éclosent de
jeunes talents. (B.S.)
Het Fonds InBev-Baillet Latour vroeg midden 2008 aan twee
grote musea in Brussel, beide Federale Wetenschappelijke
Instellingen, een project in te dienen dat een van de twee
zou toelaten anderhalf miljoen euro te verwerven gespreid
over vijf jaar. Daarmee wou het fonds een belangrijke
bijdrage leveren in het belang van waardevol Belgisch
kunstpatrimonium.
De KMKG kozen resoluut voor de inrichting van zes zalen
gewijd aan de Belgische art nouveau en art deco en haalden
het van de concurrent. Op basis van het uitstekende
dossier waaruit wetenschappelijke competentie, streven
naar kwaliteitsvolle collectievorming en een hedendaagse
museologische visie sprak, oordeelde de jury het bedrag aan
de KMKG toe te kennen. Impliciet honoreert zij daarmee
ook de prestaties van conservator Werner Adriaenssens. Als
productief wetenschappelijk auteur én handig verwerver
van belangrijke kunstwerken heeft hij de afgelopen tien jaar
de KMKG definitief op de kaart van de art nouveau en de art
deco gezet. De kroon op dat werk zal de opening van de
nieuwe zalen in 2012 zijn.
Eindelijk zullen de topwerken van Horta, Van de Velde,
Wolfers, Van der Stappen, Hankar, Hobé en zovele anderen
permanent aanwezig zijn. Daarmee wordt tevens een
belangrijke hiaat opgevuld in het toeristische aanbod van
Brussel, dat als hoofdstad van de art nouveau al te lang
verstoken is gebleven van een plaats waar de hoogtepunten
van Belgiës sierkunsten kunnen worden bewonderd.
Met dank aan de voorzitter en de leden van het Fonds
InBev-Baillet Latour omdat zij hun vertrouwen hebben
geschonken aan een oude instelling waarin jong talent
opbloeit. (B.S.)

Un musée n’est pas obligatoirement une institution de
conservation où règnent le calme et le recueillement… Les
MRAH ont pris le parti, depuis plusieurs années, d’organiser
des journées festives pour célébrer l’ouverture d’une
nouvelle salle, d’un nouveau bâtiment ou simplement pour
profiter de ces occasions pour permettre au public de
(re)découvrir une exposition temporaire en cours.
Ainsi, à l’occasion de l’inauguration de la Porte de Hal, le
mois de juin 2008 fut-il une véritable fête durant laquelle
enfants et adultes furent particulièrement gâtés grâce aux
animations axées sur la vie quotidienne au Moyen Âge.
Au Musée du Cinquantenaire, l’année 2008 débutait avec
une fête en famille ! Cette première édition mettait la Chine
à l’honneur dans le cadre de la grande exposition La Chine
sous toit. En 2009, c’est le premier anniversaire de l’ouverture
de la salle des Arts du Monde islamique qui fut célébré avec
de nombreuses activités pour petits et grands.
Les Nocturnes des Musées bruxellois sont aussi une valeur
sûre pour les MRAH et celle d’ouverture de l’année 2009 eut
d’ailleurs lieu au Musée du Cinquantenaire. Plaisir garanti,
car la soirée coïncidait avec le vernissage festif des nouvelles
salles aménagées autour du cloître ! Quant à la dernière
des nocturnes, elle se déroula au mim par un beau soir de
décembre.
D’autres initiatives prennent corps aux MRAH, parmi
lesquelles BRXLBRAVO ou la Museum Night Fever.
Les MRAH s’inscrivent donc dans une dynamique de plaisirs
et de surprises proposés au public qui y répond de plus en
plus nombreux.
(A.P.)
Een museum is niet enkel een plaats waar objecten worden
bewaard. Het is ook niet geen oord waar per definitie
stilte en rust de boventoon voeren. Neen, sinds enkele
jaren hebben de KMKG zich een stevige feesttraditie
eigen gemaakt. Voor nieuwe zalen, een nieuw gebouw
of gewoonweg om het publiek een lopende tijdelijke
tentoonstelling te laten (her)ontdekken, worden nu en dan
toeters en bellen boven gehaald.
Zo werd naar aanleiding van de opening van de Hallepoort,
juni 2008, een echte feestmaand waarin kinderen en
volwassenen werden verwend met animaties over het
dagelijkse leven in de middeleeuwen.
Het Jubelparkmuseum startte in 2008 met een goede
gewoonte: het jaarlijkse Gezinsfeest! Editie één ging de
Chinese toer op naar aanleiding van Onder dak in China, de
le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
grote wintertentoonstelling in het Jubelparkmuseum. In 2009
werd de eerste verjaardag van de zaal Kunst uit de Islamitische
Wereld gevierd met tal van activiteiten voor groot en klein.
De Nocturnes van de Brusselse musea zijn ook een vaste
waarde in de KMKG. De openingsnocturne van 2009 vond
plaats in het Jubelparkmuseum. Plezier gegarandeerd want de
avond was meteen ook de feestelijke vernissage van de nieuwe
zalen rond de kloostertuin! Het mim sloot de reeks nocturnes
af in stijl met een avondevenement in december.
En dan zijn er natuurlijk nog de spetterende initiatieven zoals
BRXLBRAVO en de Museum Night Fever… De KMKG maken er
een gewoonte van hun publiek te verrassen en te verwennen.
En het publiek geniet ervan, in steeds grotere getale. (A.P.)
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le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
18
Au début de l’année 2009, Ketnet – la chaîne pour les
enfants de la VRT – lançait un nouveau programme
intitulé Sherlock. Durant dix semaines, les téléspectateurs
découvraient dix enquêtes. À chaque fois, l’acteur Govert
Deploige lâchait deux équipes de détectives dans un lieu
original où ils devaient démasquer l’imposteur, l’intrus.
Ce programme s’est révélé passionnant et comportait, en
outre, un intéressant impact éducatif. En effet, il offrait
aux jeunes la découverte ludique des coulisses d’un certain
nombre d’entreprises et d’institutions telles que l’opéra, une
chocolaterie, l’aéroport, un musée…
Selon la maison de production Sputnik, le Musée du
Cinquantenaire disposait de tous les atouts pour rendre un
des épisodes de Sherlock tout à fait passionnant. Durant la
journée de tournage du 30 janvier 2009, deux équipes de fins
limiers en culottes courtes ont parcouru les nombreuses
salles du musée. Ils y rencontrèrent des gardiens, des
guides, des photographes, des conservateurs et autres
collaborateurs. Le suspect semblait se cacher dans le secteur
de l’Antiquité. Ce jour-là, le préparateur Kamiel Van Winkel
n’était pas seul à travailler dans les réserves de la section
égyptienne, un faux étudiant y était également ! Au cours de
la seconde semaine des vacances de Pâques, toute l’histoire
fut retransmise sur Ketnet. La série connut un beau succès et
reçut une suite durant l’automne 2009. (A.C.)
Begin 2009 werd op Ketnet, de jeugdzender van de VRT, het
nieuwe programma Sherlock gelanceerd. De kijkers kregen
gedurende tien weken tien speurtochten te zien. Acteur
Govert Deploige liet telkens twee detectiveteams los op een
bijzondere locatie waar zij de valsspeler, de vreemde eend
in de bijt, dienden te ontmaskeren. Dit leverde spannend
televisiemateriaal op, met een interessante educatieve
insteek bovendien. De kijkers van de reeks maakten op een
speelse manier kennis met het leven achter de schermen
in een aantal bedrijven en instellingen zoals de opera, een
chocoladefabriek, de luchthaven, een museum…
Volgens productiehuis Sputnik beschikte het
Jubelparkmuseum over alle troeven voor een boeiende
aflevering van Sherlock. Tijdens de opnamedag op 30
januari 2009 doorkruisten twee jeugdige speurteams
de zalen van het museum. Zij maakten er kennis met
zaalwachters, gidsen, fotografen, conservatoren en andere
museummedewerkers. De verdachte bleek zich in de
afdeling oudheid te verschansen. In de reserves van de
afdeling Egypte was die dag niet alleen preparator Kamiel
Van Winkel maar ook een nepstudente aan het werk! Tijdens
de tweede week van de paasvakantie werd het hele avontuur
uitgezonden op Ketnet. De reeks was een succes en kreeg een
vervolg in de loop van het najaar van 2009. (A.C.)

Vous savez sans doute que depuis quelques années,
la revue Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen et le cabinet
d’avocats Linklaters ont organisé un Prix des musées qui
récompense le meilleur musée en Wallonie, en Flandre
et dans la capitale. Chaque année nominé parmi les
cinq prétendants au titre dans la catégorie bruxelloise,
le Musée des Instruments de Musique n’avait jamais
obtenu le précieux titre (celui-là même que le Musée du
Cinquantenaire décrocha en 2007, c’est dire si la concurrence
est rude !).
Pourtant, si le mim n’avait jusqu’ici pas encore obtenu les
faveurs des professionnels du secteur, Monsieur tout le
monde, quant à lui, l’a amplement plébiscité. Ainsi, avec
le titre honorifique de Prix du public 2008, le mim a-t-il
obtenu la somme de 2.500 € qui a servi à donner un coup
de pouce supplémentaire à l’élaboration du nouveau site
Internet.
Cet enthousiasme, vous l’avez également prouvé de la plus
belle manière ! En effet, avec quelque 135.000 visiteurs
ayant franchi les portes des collections permanentes, le
mim a connu, en 2008, une augmentation de fréquentation
d’environ 10 %.
Voilà de quoi conforter le mim dans son souhait d’obtenir un
jour le Prix des musées ! (D.F.)
le rayonnement des mrah | de uitstraling van de kmkg
Zoals u misschien wel weet, organiseren het tijdschrift
Openbaar Kunstbezit in Vlaanderen en het advocatenkantoor
Linklaters sinds enkele jaren de Museumprijs. Met die prijs
worden jaarlijks de beste musea in Vlaanderen, Wallonië en
de hoofdstad in de bloemetjes gezet. Het mim stond telkens
op de lijst van de vijf genomineerden voor de categorie
Brussel maar kon de begerenswaardige hoofdprijs nog
niet in de wacht slepen. De concurrentie is dan ook niet
te versmaden. Zo won het Jubelparkmuseum in 2007 de
hoofdprijs.
Maar hoewel de professionele jury nog niet is gezwicht,
kiest jan met de pet van zijn kant duidelijk voor het mim.
Het museum ging dan ook aan de haal met de Publieksprijs
2008. Ook de bijhorende € 2500 was goed nieuws want dat
geld betekende een extra boost voor de nieuwe internetsite
die in 2009 online ging.
Het enthousiasme voor het mim blijkt trouwens ook uit de
statistieken. Met niet minder dan 135.000 bezoekers voor de
vaste verzamelingen zag het museum in 2008 zijn publiek
toenemen met ongeveer 10%.
Dat alles doet deugd en versterkt het vertrouwen dat het
mim de Museumprijs zeker verdient. (D.F.)
19

II
permanent aux mrah
vast in de kmkg
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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2008 fut une année exceptionnelle pour les collections permanentes des MRAH. Fin
février 2008, l’ouverture de la nouvelle salle Arts du Monde islamique fut accueillie
avec enthousiasme. L’aménagement sobre, à l’atmosphère arabisante, met la
collection à l’honneur. Les panneaux de textes, l’audio-guide et les jeux, entre autres,
la rendent accessible à tous les publics.
Depuis le mois de juin 2008, la Porte de Hal, entièrement nettoyée, attire tous les
regards de ceux qui empruntent la petite ceinture de Bruxelles. La rénovation ne se
limite d’ailleurs pas à l’extérieur du bâtiment ! En effet, le visiteur peut découvrir, à
l’intérieur, une tout nouvelle présentation du passé médiéval de la porte.
L’étape suivante fut franchie en automne. En effet, depuis le début du mois d’octobre
2008, un mât totémique en bois sculpté et originaire d’Amérique du Nord attire
l’attention du public vers les dix nouvelles salles consacrées aux cultures du continent
américain. À la fin du même mois, la galerie Mercator entièrement rénovée, qui abrite
la collection Océanie, fut également inaugurée. L’île de Pâques y occupe une place de
choix.
Enfin, il faut mentionner l’ouverture des salles réaménagées de Céramique et
des Gallo-Romains qui fut moins médiatisée mais dont le résultat est tout aussi
remarquable.
En 2009, à la fin du mois de septembre, c’est l’importante restauration de trois
salles aménagées dans le cloître d’inspiration gothique et consacrées aux collections
de Sculptures lapidaires, des Instruments de Précision et des Arts du Métal qui
fut célébrée conjointement à la Nocturne d’ouverture des Musées bruxellois. Pour
terminer, au début du mois de décembre, le circuit d’Archéologie nationale fut
bouclé grâce à l’achèvement du réaménagement de la salle dévolue aux Mérovingiens.
Le 14 février 2010, jour de la Saint-Valentin, ce vaste ensemble servit de cadre à un
événement festif destiné aux familles.
Pour la réalisation d’un certain nombre de ces projets, les MRAH ont pu compter sur
le soutien indéfectible de la Régie des Bâtiments et de la Loterie nationale. (A.C.)

permanent aux mrah | vast in de kmkg
2008 was een uitzonderlijk jaar voor de vaste verzamelingen van de KMKG.
Einde februari 2008 werd de nieuwe zaal Kunst uit de Islamitische Wereld op algemeen
applaus onthaald. De sobere, Arabisch getinte inrichting doet de collectie alle eer
aan. Met tekstpanelen, een audiogids, spelletjes en zomeer worden verschillende
doelgroepen aangesproken.
Vanaf juni 2008 zorgde de grondig gereinigde gevel van de Hallepoort voor een nieuwe
blikvanger op de Brusselse binnenring. En het stopte niet bij de gevel! In de poort
ontdekten de bezoekers een al even frisse, nieuwe presentatie over het middeleeuwse
verleden van de poort.
In het najaar kwam de volgende mijlpaal. Of was het een totempaal? Sinds begin
oktober 2008 pronkt het Jubelparkmuseum met niet minder dan tien nieuwe zalen
over de culturen van het Amerikaanse continent. Op het einde van diezelfde maand
werd bovendien de gestripte Mercatorzaal ingehuldigd. De verzameling Oceanië –
waarin Paaseiland een belangrijke plaats inneemt – komt daar mooi tot haar recht.
Met minder tromgeroffel begeleid maar zeker ook het vermelden waard voor 2008, zijn
de vernieuwde zalen Ceramiek en Gallo-Romeinen.
In 2009 was de renovatie van drie zalen van de middeleeuws aandoende Kloostergang
een belangrijk project. Die nieuwe presentatie van de verzamelingen Steensculptuur,
Precisie-instrumenten en Metaalkunst werd feestelijk ingehuldigd tijdens de
openingsnocturne van de Brusselse Musea einde september. Tot slot kreeg de
Nationale Archeologie begin december 2009 haar sluitstuk met de heringerichte zaal
Merovingers. Op Valentijnsdag 2010 stond het hele circuit in de kijker tijdens een
geanimeerd evenement.
De KMKG konden voor de realisatie van een aantal van deze projecten rekenen op de
onontbeerlijke steun van de Regie der Gebouwen en de Nationale Loterij. (A.C.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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En 1993, les MRAH décidèrent de vider l’ancienne salle
Islam, qui ne répondait plus aux normes muséologiques,
et, après quelques années de travaux, de présenter au public
une salle rénovée. Celle-ci aurait ainsi bénéficié de nouveaux
équipements électrique et de climatisation ainsi que de tout
autre infrastructure nécessaire à entourer la collection d’un
environnement adéquat.
Tout s’est déroulé comme prévu mais cette réalisation s’est
fait attendre plus longtemps que prévu. En effet, jusqu’à la
fin du mois de février 2008, la collection est soigneusement
restée dans les réserves où elle a fait l’objet d’études, de
restaurations et de prêts à des expositions. Certaines
pièces ont ainsi, malgré tout, été présentées et publiées
dans des catalogues, parfois pour la première fois. Cette
longue période d’attente fut également mise à profit pour
peaufiner les plans de la salle. Dans les milieux muséaux
internationaux, la discussion se poursuivait concernant
le rôle social de musées d’art islamique à la lumière de
l’actualité. Les MRAH ont bien sûr pris part à ce débat.
Enfin, en 2003-2004, l’exposition Art de l’Islam. Un choix
dans des collections belges fut organisée et permit d’étudier
les réactions du public. Les intéressantes informations
collectées à cette occasion servirent à la conception des
plans de la nouvelle salle. (M.V.R.)
In 1993 besloten de KMKG de oude Islamzaal te ontruimen
omdat zij niet meer aan de toenmalige vereisten van de
museologie voldeed. De bedoeling was om binnen enkele
jaren een nieuwe zaal voor het publiek open te stellen. Die
zou uitgerust zijn met alle moderne snufjes wat betreft
verlichting, klimaatregeling en andere infrastructuur.
Weldra zou de collectie een waardige thuis krijgen.
Die waardige thuis is er inmiddels gekomen, maar heeft
langer op zich laten wachten dan voorzien. Tot februari 2008
heeft de verzameling in de reserves vertoefd, waar ze enkel
werd uitgehaald voor studie, restauratie en bruiklenen voor
tentoonstellingen. Objecten werden op die manier toch
onder de schijnwerpers gebracht en, vaak voor de eerste
keer, in catalogi gepubliceerd.
De lange wachttijd heeft ook toegelaten de plannen voor
de zaal te verfijnen. In internationale museumkringen
was er immers een discussie aan de gang over de
maatschappelijke rol van musea voor islamitische kunst
in het licht van de actualiteit, discussie waaraan de KMKG
hebben deelgenomen. In 2003-2004 werd ten slotte een
tentoonstelling over islamkunst in Belgische verzamelingen
ingericht en werd er naar de reacties van het publiek
gepeild. Ook dit heeft belangrijke informatie opgeleverd die
in de plannen voor de nieuwe zaal verwerkt werd. (M.V.R.)

De nieuwe tentoonstellingsruimte die ter beschikking werd gesteld voor de Islamcollectie
Le nouvel espace d’exposition dévolu à la collection
oogde indrukwekkend: vijftig meter lang, veertien meter breed en zes meter hoog. Ze lag in
de ‘nieuwe’ vleugel die, na een brand in 1946, werd heropgebouwd en in 1966 ingehuldigd.
Dertien hoge ramen gaven uit op het park. Het was een halfondergrondse ruimte met
betonnen trap en pijlers die voor tijdelijke tentoonstellingen en als cafetaria werd gebruikt.
In veertien maanden werd ze omgevormd tot een heldere, sfeervolle zaal waarin zo’n
340 uitzonderlijke kunstwerken uit de islamitische wereld nu uitstekend tot hun recht
komen. De nieuwe zaal valt op door haar uitzonderlijke ruimte, sobere inrichting, zachte
kleurenpalet, aangepaste verlichting en gebruik van edele materialen. In de golvende
plafondpanelen werd op elegante wijze akoestische isolatie en indirecte verlichting
ingewerkt.
De grondige verbouwing en zaalinrichting waren slechts mogelijk dankzij de financiering
door de Regie der Gebouwen - die tevens bouwheer was -, dankzij het Brusselse
architectenbureau Pire & Goots - dat instond voor de scenografie - en, niet in het minst,
dankzij de verschillende museologische, educatieve, technische en restauratiediensten
van de eigen instelling. De werken duurden van november 2006 tot januari 2008 en hebben
ongeveer € 2,5 miljoen gekost. (M.V.R.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
islamique est impressionnant : 50 m de long, 14 m de large
et 6 m de haut. Il est situé dans la ‘nouvelle’ aile reconstruite
après l’incendie de 1946 et inaugurée en 1966. Treize hautes
fenêtres donnaient sur le parc. Il s’agit d’un local en demisous-sol,
avec des escaliers et des piliers en béton, qui était
utilisé lors d’expositions temporaires et comme cafétéria. En
14 mois, il a été transformé en une salle lumineuse et pleine
d’atmosphère dans laquelle quelque 340 œuvres uniques,
issues du monde islamique, sont maintenant bien mises
en valeur. Cette nouvelle salle se distingue par son espace
hors du commun, son aménagement sobre, ses couleurs
douces, son éclairage adapté et le recours à des matériaux
nobles. Les panneaux ondulants du plafond dissimulent
astucieusement l’isolation acoustique et l’éclairage indirect.
La transformation en profondeur et l’aménagement de la
salle n’ont été possibles que grâce à leur financement par
la Régie des Bâtiments, qui en était le maître d’œuvre, et
au travail du bureau d’architectes bruxellois Pire & Goots,
qui s’est chargé de la scénographie. Enfin, tout ce travail a
bénéficié de l’implication constante des différents services
muséologique, éducatifs, techniques et de restauration
au sein même de l’institution. Les travaux, entamés en
novembre 2006, se terminèrent en janvier 2008 et ont coûté
la somme de quelque 2,5 millions d’euros. (M.V.R.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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La conception de l’ensemble est organisée selon une
approche géographique et chronologique, ce qui permet
au visiteur de retrouver facilement les liens qui unissent
les œuvres exposées. Un immense écran de bois ajouré,
inspiré des moucharabiés de l’architecture islamique
traditionnelle, atténue la lumière du jour tout en
préservant la vue sur le parc et une longue mezzanine lui
fait face. Des vitrines verticales ont été aménagées dans
l’écran et sous la mezzanine pour y présenter les pièces en
céramique, verre et métal. Le centre de la salle est occupé
par deux rangées de vitrines horizontales dont les largeurs
et hauteurs varient en fonction des textiles, des miniatures
et des tapis qu’elles contiennent. Au fond de la salle, les
éléments en bois sculpté d’une mosquée attirent le regard.
Outre l’aspect esthétique, la conception scientifique
et l’encadrement didactique ont été particulièrement
soignés. Les pièces ont été analysées, les inscriptions
déchiffrées et traduites et leur contexte a été étudié.
L’ensemble est détaillé, mais discret, il est documenté
grâce à des textes introductifs, des étiquettes, des bornes
interactives et des vidéos. Quelques citations d’Ibn
Khaldun, auteur arabe du XIVe siècle et sociologue avant
la lettre, rappellent l’esprit de l’époque. Cet érudit prend
également la parole dans l’audio-guide. Un fond musical,
fait d’enregistrements pris sur le vif et fournis par le
Musée des Instruments de Musique, convie le visiteur à se
plonger dans l’ambiance. (M.V.R.)
De zaal werd niet gefragmenteerd, maar gestructureerd zodat
regionale tendenzen in de kunstwerken duidelijk worden en
de bezoeker spontaan verbanden legt. Een immens houten,
opengewerkt scherm, geïnspireerd op de mashrabiyya’s uit
de traditionele islamitische architectuur, dempt het daglicht
maar behoudt toch het uitzicht op het park. Tegenhanger
is een langgerekte mezzanine. In het scherm en onder
de mezzanine zijn verticale toonkasten ingebouwd voor
ceramiek, glas- en metaalwerk. Centraal staan twee rijen
horizontale toonkasten. De breedte en hoogte variëren
in functie van de individuele stukken, in casu, textiel,
miniaturen en tapijten. Aan het einde van de zaal zijn de
houten, gesculpteerde moskeefragmenten de blikvangers.
Naast de esthetiek, kreeg de wetenschappelijke onderbouw
en de didactische omkadering bijzondere aandacht. De
voorwerpen werden geanalyseerd, de inscripties werden
gelezen en vertaald en de context ervan onderzocht. Het
thema is uitvoerig, maar discreet, gedocumenteerd met
inleidende teksten, bijschriften, interactieve bakens en
video’s. Enkele citaten van de 14de-eeuwse Arabische auteur
en socioloog avant la lettre Ibn Khaldun roepen de tijdsgeest
op. Ibn Khaldun komt ook in de luistergids aan het woord.
Achtergrondmuziek met liveopnames – aangeleverd door
het Muziekinstrumentenmuseum – brengt de bezoeker in de
juiste sfeer. (M.V.R.)

Près d’un quart des pièces que compte la collection est
exposé dans la salle, sans tenir compte du millier de tessons
de Fustat, l’ancienne ville du Caire, et les quelque deux
cents armes et armures. Les textiles sont particulièrement
bien représentés, conséquence des achats effectués par
la donatrice et spécialiste, Isabella Errera, qui, vers 1900,
acquit d’anciens textiles pour les offrir ou les léguer
ensuite aux musées. D’autres disciplines artistiques
islamiques complètent la collection que l’on peut nommer
représentative. (M.V.R.)
Le conservateur,
Mieke Van Raemdonck,
a un faible pour :
Cette chemise ou qamîs qui est
faite de lin fin, tissé de manière
uniforme et préalablement
brodé. Elle constituait jadis l’une
des nombreuses épaisseurs de
vêtement d’une femme égyptienne
nantie et sous laquelle se portait
un pantalon large, tandis qu’elle
était, ensuite, recouverte d’une
robe. La tenue était complétée par
un manteau et par un ou plusieurs
châles. Cette pièce, offerte aux
MRAH par Isabella Errera, datée
au 14C, se situe-t-elle ainsi
entre 1150 et 1230.
Des chasseurs à cheval et
des personnages tenant
des armes et des gobelets
paradent sur ce bassin
en laiton incrusté d’or et
d’argent qui provient de la
ville iranienne de Shiraz.
Les noms et titres du
commanditaire, Djamal
al-Din Abu Ishaq, sont
repris dans les inscriptions
qui rehaussent la pièce et
permettent de la dater entre 1342 et 1353. Le décor intérieur
du bassin fait référence à la source de vie, tandis qu’un banc
de poissons tourne autour du soleil.
permanent aux mrah | vast in de kmkg
Zowat een vierde van de totale collectie Islam is op zaal,
het duizendtal scherven van Fustat (het vroegere Caïro)
en het tweehonderdtal wapens en wapenrustingen niet
meegerekend. Vooral het textiel is belangrijk. Dit is te
danken aan de schenkster en specialiste Isabella Errera die
rond 1900 oud textiel aankocht en vervolgens aan de musea
schonk of legateerde. Daarnaast zijn andere disciplines
van de islamkunst vertegenwoordigd, wat de collectie
representatief maakt. (M.V.R.)
Conservator
Mieke Van Raemdonck heeft een
zwak voor:
Dit hemd of qamîs werd gemaakt
van fijn gesponnen en egaal
geweven linnen dat vooraf werd
geborduurd. Het vormde ooit een
van de vele kledinglaagjes van
een gegoede Egyptische vrouw.
Eronder kwam een wijde broek,
erboven een kleed. Het tenue werd
met een mantel en een of meerdere
omslagdoeken afgewerkt. De
radiokoolstofmethode leverde een
datering op tussen 1150 en 1230.
Isabella Errera schonk het hemd
aan de KMKG.
Jagers te paard en
personages met wapens
en drinkbekers paraderen
op dit waterbekken van
messing met goud- en
zilverinlegwerk. Het is
afkomstig uit de stad
Shiraz (Iran). De naam
en de titels van de
opdrachtgever Djamal
al-Din Abu Ishaq in de
inscripties, laten toe het
stuk te dateren tussen 1342
en 1353. De decoratie aan de
binnenkant van het bekken verwijst naar de levensbron. Een
school vissen zwemt rond de zon.
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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Les services éducatifs et muséographique ont coordonné
leur imagination afin d’inciter les familles à comprendre
les œuvres d’art islamiques et à les mettre en relation avec
l’actualité.
Sur un écran d’ordinateur, une ligne du temps interactive,
facile d’accès et d’utilisation, permet de replacer les pièces
présentées dans leur contexte historique, politique et
géographique. Si le visiteur ne la consulte pas sur place, il
peut toujours, plus tard, la retrouver en se connectant sur
le site des musées. Cette ligne du temps aborde, sous divers
aspects, un sujet aussi vaste et complexe que l’histoire des
arts musulmans et son évolution, depuis l’Espagne jusqu’à
l’Inde.
Grâce à d’autres écrans, les enfants accompagnent les
marchands en route pour Istanbul ou Ispahan et ramènent
des tapis ou des carreaux de céramique. C’est aussi l’univers
citadin qui s’ouvre à tous, avec ses mosquées, bazars et
palais, sans oublier l’esthétique et le raffinement de cet art
musulman. Les plus doués s’essayeront à créer le décor d’un
carreau de céramique, par exemple.
Pour les plus jeunes, enfin, les murs de la mezzanine leur
proposent des jeux d’observation et des manipulations
de figures et de formes colorées inspirées des miniatures
persanes et des panneaux de carreaux iraniens. (A.-F.M.)
De Educatieve diensten en de dienst Museologie hebben hun
krachten gebundeld om van elk gezinsbezoek een succes
te maken. Verschillende hulpmiddelen werden uitgewerkt,
telkens met dezelfde doelstelling: de bezoekers vertrouwd
maken met de kunst uit de islamwereld én de link leggen
met de actualiteit.
Via de computer kan een interactieve tijdslijn worden
geraadpleegd. Het programma is erg gebruiksvriendelijk en
plaatst de museumstukken in hun historische, politieke en
geografische context. De tijdslijn kan niet alleen ter plaatse
maar ook via www.kmkg.be worden geraadpleegd. De
geschiedenis van de islamitische kunst van Spanje tot India
staat centraal. Een ruim en complex thema dus, dat vanuit
verschillende invalshoeken wordt bekeken.
Op andere schermen reizen de kinderen samen met kooplui
naar Istanboel of Isfahan en brengen tapijten en tegels
mee terug. Het publiek krijgt ook de kans om het leven in
de steden te ontdekken - moskee, bazar, paleis… - of om
kennis te maken met de zin voor schoonheid en raffinement
die eigen is aan de islamitsche kunst. Dat laatste ervaren
de bezoekers bijvoorbeeld wanneer ze zelf een tegeldecor
ontwerpen.
Een deel van de mezzanine werd speciaal ingericht voor de
jongste museumgangers. De kijk- en doespelletjes maken
gebruik van personages en gekleurde vormen die verwijzen
naar Perzische miniaturen en Iraanse tegeltableaus. (A.-F. M.)
dessin / tekening : Judith Vanistendael

Il s’agit d’un chouette petit livre d’information pour
les enfants. Le texte est signé Karen Vanhercke et les
illustrations sont dues à Judith Vanistendael. Le Service
éducatif et culturel a réalisé cette publication grâce au Prix
des Musées reçu en 2007. Les cartes postales de ce guide
forment un complément ludique à une visite en famille dans
la nouvelle salle Islam.
Post uit het Oosten is een informatief en ludiek kleinood
voor kids op tekst van Karen Vanhercke met illustraties
van Judith Vanistendael. De Educatieve en culturele dienst
realiseerde de uitgave dankzij de Museumprijs 2007. De
postkaarten in het gidsje vormen een speelse begeleiding
voor een gezinsbezoek aan de nieuwe islamzaal.
Cette nouvelle création des services éducatifs s’adresse
aux jeunes à partir de 15 ans, mais aussi aux enseignants et
formateurs en alphabétisation, ainsi qu’à toute personne
qui souhaite en savoir plus au sujet des collections d’art
islamique. Cette publication, entièrement illustrée par
des œuvres des collections des MRAH, montre la grande
richesse de notre patrimoine. Des relations peuvent être
établies avec d’autres sections, comme le circuit Gothique-
Renaissance-Baroque, les salles d’Extrême-Orient, d’Orient
ancien ou encore avec les salles consacrées aux céramiques
européennes. Ce choix délibéré des auteurs révèle à
quel point les collections se prêtent à une exploitation
pédagogique tant thématique que diachronique.
Si l’introduction est consacrée à la naissance de l’Islam et
à son expansion, plus loin, d’autres thèmes sont abordés,
tels que l’écriture et la littérature, l’art, les échanges
commerciaux, la religion, l’apport des sciences arabes ou
les relations entre l’Orient et l’Occident. Une ligne du temps
permet de situer facilement les principales dynasties,
tandis que des pistes pédagogiques sont tracées pour
illustrer les cours de français, de géographie, d’histoire,
de morale/religion, de mathématique et d’art, rendant
ainsi l’approche des collections encore plus concrète. À la
fin de l’ouvrage, le lecteur découvre une page de jeux, une
bibliographie succincte et un lexique. (A.-F.M.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
re rega gard rds su sur
le monde
musulman
Musées royaux d’Art et d’Histoire
Publication du Service éducatif et culturel
Édité avec le soutien de la Communauté française de Belgique
Kijk op de islamitische wereld is een nieuwe publicatie van de
educatieve diensten. Zij is bestemd voor jongeren vanaf 15 jaar, voor
leerkrachten maar ook voor iedereen die graag meer weet over de
verzameling islamitische kunst. Het educatieve dossier werd volledig
geïllustreerd met museumstukken uit de rijke verzamelingen van het
Jubelparkmuseum. Collecties zoals Gotiek-Renaissance-Barok, Verre
Oosten, Oude Nabije Oosten of Europese Ceramiek boden interessante
aanknopingspunten. De keuze van de auteurs toont aan dat zowel
een thematische als diachrone benadering educatieve mogelijkheden
biedt voor de verzameling Kunst uit de Islamitische Wereld.
In de inleiding van de uitgave wordt het ontstaan en de verspreiding
van de islam besproken. Verder komen uiteenlopende onderwerpen
aan bod zoals het schrift, de literatuur, de kunst, de handelsroutes,
de religie, de Arabische bijdragen aan de wetenschappen en de
relaties tussen het Oosten en het Westen. Op een tijdslijn worden de
voornaamste dynastieën vermeld. Er worden lesideeën aangereikt
voor de lessen Nederlands, Frans, aardrijkskunde, esthetica,
wiskunde, zedenleer en godsdienst. Het werken met de collectie
wordt zo erg concreet. Aan het einde van de publicatie werden een
spelletjespagina, een bibliografie en een woordenlijst opgenomen.
(A.-F. M.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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La porte de Hal, seul vestige conservé en surface de la
deuxième enceinte de Bruxelles, était l’une des sept
portes d’accès à la ville médiévale. Ce bâtiment a subi de
multiples transformations tout au long de son histoire,
dont les premiers documents datent du XIXe siècle. En 1868,
l’architecte Henri Beyaert adapte l’édifice à sa nouvelle
fonction de musée et en modifie largement son aspect
extérieur. L’ancienne porte est métamorphosée en un
‘château de conte de fées’ de style néo-gothique.
En 1976, la porte de Hal est fermée au public parce que
le bâtiment est en mauvais état et qu’une fermeture
temporaire pouvait permettre d’entreprendre
l’indispensable rénovation. La collection des armes et
armures qui y était présentée depuis 1847 est alors confiée
au Musée royal de l’Armée et d’Historie militaire où, dans sa
grande majorité, elle se trouve encore toujours aujourd’hui.
Les travaux de restauration débutent en 1991, tandis que,
parallèlement, une étude archéologique est entamée. Ces
travaux ont permis de comprendre que les architectes du
XIXe siècle avaient dissimulé, sans vraiment les détruire, les
parties anciennes de l’édifice. Les résultats de cette étude ont
d’ailleurs été intégrés dans le projet de restauration. En 2007
la deuxième phase des travaux commença.
Depuis le mois de juin 2008, la porte de Hal offre aux
visiteurs une présentation moderne et interactive axée sur
les remparts bruxellois et le rôle des guildes dans la ville.
(S.K.)
De Hallepoort is een uniek overblijfsel van de tweede
omwalling van Brussel. Ooit was ze een van de zeven
toegangspoorten tot de middeleeuwse stad. Het gebouw
onderging meerdere transformaties. De oudste informatie
dateert uit de 19de eeuw. De architect Hendrik Beyaert zorgde
in 1868 voor de nodige aanpassingen aan de nieuwe functie
van de poort als museum. Het buitenaanzicht veranderde
drastisch, van middeleeuws tot sprookjesachtig neogotisch.
In 1976 was de Hallepoort in zo’n slechte staat dat een
tijdelijke sluiting voor het publiek zich opdrong om de
noodzakelijke renovaties uit te voeren. De verzameling
wapens en wapenrustingen, tentoongesteld in de Hallepoort
sinds 1847, werd toen toevertrouwd aan het Koninlijk
Legermuseum in Brussel. Het grootste deel van de stukken
bevindt zich nog steeds daar. De werken gingen van start
in 1991, tegelijkertijd met een archeologisch onderzoek.
Uit dit laatste bleek dat de 19de-eeuwse architecten de oude
elementen enkel aan het zicht hadden onttrokken maar
niet hadden verwijderd. De resultaten van de studie werden
geïntegreerd in het restauratieproject. In 2007 ging de
tweede fase van de restauratiewerken van start.
Begin juni 2008 opende de volledig vernieuwde Hallepoort
met een hedendaagse en interactieve opstelling over de
Brusselse versterkingen en de rol van de gilden in de stad.
(S.K.)

Le 6 juin 2008, la porte de Hal était à nouveau ouverte au
public après une année de travaux pris en charge par la
Régie des Bâtiments et qui constituaient la seconde phase
d’une campagne de restauration, dont les plans furent
dessinés par l’architecte anversois Marco Bollen.
La première phase du chantier, en 1991, comprenait
l’installation, selon les normes actuelles, d’un ascenseur,
des sanitaires, de l’électricité et du chauffage. Le
passage central originel de la porte fut partiellement
mis au jour. Par ailleurs, quelques légers aménagements
furent également réalisés dans un style contemporain
s’harmonisant avec le caractère médiéval du bâtiment.
Lors des travaux antérieurs à l’ouverture de 2008, la façade
fut intégralement nettoyée et rejointoyée, tandis que
l’intérieur du bâtiment était rafraîchi et que de nouveaux
revêtements de sol étaient posés. La Régie prit également
à sa charge la fabrication sur mesure et l’installation des
grandes vitrines d’exposition.
Tous ces travaux furent l’occasion de mener une recherche
archéologique approfondie sur les plus anciennes parties
du bâtiment. Les découvertes, primordiales pour la
compréhension du fonctionnement défensif de la porte,
ont été intégrées dans le projet de restauration. C’est
ainsi, par exemple, que l’entrée principale du bâtiment
correspond désormais à l’ancien passage central médiéval.
(S.K.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
6 juni 2008, de Hallepoort opent opnieuw de deuren na
een jaar van werkzaamheden onder leiding van de Regie
der Gebouwen. Het ging om de tweede fase van een
restauratiecampagne waarvoor de Antwerpse architect
Marco Bollen tekende.
Tijdens de eerste fase, in 1991, werden de sanitaire
voorzieningen, de electriciteit en de verwarmingsinstallatie
aangepast aan de hedendaagse normen. Er werd ook een lift
geplaatst. De originele centrale doorgang van de poort werd
gedeeltelijk opgegraven. Voor bepaalde kleine elementen
van de inrichting koos men voor een hedendaagse stijl
die mooi aansluit bij het middeleeuwse karakter van het
gebouw.
Tijdens de werken van de tweede fase werd de buitengevel
van de poort volledig gereinigd en opnieuw opgevoegd.
Ook het interieur kreeg een opfrissingsbeurt. Zo werden er
nieuwe vloeren gelegd en zorgde de Regie der Gebouwen
voor grote, op maat gemaakte vitrines.
De renovatiewerken boden deze keer de kans om
de oudste delen van het gebouw aan een grondig
archeologisch onderzoek te onderwerpen. De resultaten
zijn uiterst belangrijk voor een goed begrip van de
verdedigingsmiddelen van het gebouw en werden
geïntegreerd in het restauratieproject. Zo bevindt de nieuwe
hoofdingang zich op de plaats van de oude middeleeuwse
centrale doorgang. (S.K.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
32
Depuis le mois de juin 2008, la Porte de Hal est entièrement
aménagée. Désormais, le visiteur y trouvera des explications
sur les éléments architecturaux et archéologiques
remarquables du bâtiment.
La salle gothique est, quant à elle, consacrée à l’histoire
de la deuxième enceinte de la ville et de la porte de Hal
en particulier, seul vestige important. Quelques objets
remarquables de la collection qui y étaient jadis exposés,
sont à nouveau présentés, comme l’armure et le cheval
naturalisé de l’archiduc Albert d’Autriche, gouverneur
des Pays-Bas au XVIIe siècle. Des reconstitutions et des
maquettes aident le visiteur à mieux comprendre l’impact
de cette histoire ancienne sur la ville actuelle.
Le deuxième étage est dévolu aux guildes, ces puissantes
associations de métier qui participaient à la gestion
des villes d’autrefois. Le lien avec la salle gothique est
évident puisque les corporations étaient responsables
de la garde et de la défense de la ville. Une belle sélection
d’œuvres d’art, issues principalement de la collection d’Art
populaire des MRAH, évoque l’époque fastueuse de ces
groupements. Certaines d’entre elles ont d’ailleurs bénéficié
d’une restauration avant de pouvoir être exposées. Des
documentaires actuels projetés dans la salle rappellent aussi
que le folklore des guildes d’armes perdure aujourd’hui à
Bruxelles et dans d’autres villes belges.
La scénographie de l’ensemble fut réalisée par le bureau
Tijdsbeeld & Pièce Montée. (S.K.)
Sinds juni 2008 is de Hallepoort volledig heringericht.
De bezoeker krijgt nu informatie over de bijzondere
architecturale en archeologische elementen van het gebouw.
Bovendien is de gotische zaal gewijd aan de geschiedenis
van de tweede stadsomwalling en haar enige belangrijke
overblijfsel: de Hallepoort. Er worden enkele topstukken
van de vroegere collectie tentoongesteld, zoals de
wapenrusting en het opgezette paard van aartshertog
Albrecht van Oostenrijk, gouverneur van de Nederlanden.
Reconstructies en maquettes maken duidelijk welke impact
die geschiedenisperiode heeft op de actuele stad.
Op de tweede verdieping maakt de bezoeker kennis met
de gilden, de machtige beroepsorganisaties die vroeger
deelnamen aan het stadsbestuur. De link met de gotische
zaal is duidelijk: de gilden waren verantwoordelijk voor
de bewaking van de vestingmuur en de verdediging van
de stad. Een mooie selectie kunstwerken, voornamelijk
uit de verzameling Folklore van de KMKG, verwijst naar
de bloeitijd van de gilden. Voor de gelegenheid kreeg een
aantal stukken de restauratiebehandeling die nodig was om
te worden geëxposeerd. Er worden recente documentaires
afgespeeld waaruit blijkt dat de traditie van de wapengilden
nog steeds verder leeft in Brussel en andere Belgische steden.
Het bureau Tijdsbeeld & Pièce Montée tekende voor de
scenografie van de zalen. (S.K.)

Les principaux chefs-d’œuvre de la nouvelle scénographie
installée à la Porte de Hal sont pour Linda Wullus sans
conteste les pièces provenant de l’ancien Arsenal ducal
de Bruxelles. Qu’il s’agisse des chevaux naturalisés des
archiducs Albert et Isabelle, de l’armure de l’archiduc, de
celle de son cheval ou du berceau dit de Charles Quint, ce
sont vraiment des perles de notre patrimoine culturel.
Les chevaux naturalisés des archiducs sont les plus
anciens d’Europe. La tradition rapporte d’ailleurs que ce
cheval caparaçonné sauva la vie d’Albert pendant le siège
d’Ostende, en 1602, tandis que le second était monté par
Isabelle lors de la Joyeuse Entrée à Bruxelles en 1598.
L’armure d’Albert ainsi que celle, assortie, de son cheval
sont de véritables œuvres d’art qui ont, probablement
été confectionnées à Milan. Elles sont ciselées, gravées et
dorées au feu sur toute leur surface. Ces pièces n’étaient
pas utilisées durant les combats mais étaient revêtues au
cours des parades et constituaient indéniablement un signe
d’immense richesse.
Le berceau richement décoré a également dû appartenir à
une personne de haut rang, même si, contrairement à ce qui
a été souvent proposé, il n’aurait pas été réalisé pour le futur
empereur Charles Quint, mais pour son père, Philippe le Bel.
Tous ces magnifiques objets faisaient partie des premières
pièces installées à la Porte de Hal en 1847. Les MRAH sont,
dès lors, très heureux de leur rendre leur place d’origine
dans le musée rénové. (L.W.)
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De blikvangers van de nieuwe museale inrichting in
de Hallepoort zijn voor Linda Wullus zonder twijfel de
objecten afkomstig uit het voormalige hertogelijke Arsenaal
van Brussel. De opgezette paarden van de aartshertogen
Albrecht en Isabella, het harnas van de aartshertog en het
bijhorende paardenharnas, de zogenoemde wieg van keizer
Karel: het zijn stuk voor stuk pareltjes van ons cultureel
erfgoed.
De opgezette paarden van de aartshertogen zijn de oudst
gekende exemplaren in Europa. Volgens de overlevering
zou het geharnaste paard Albrecht het leven hebben gered
tijdens het beleg van Oostende in 1602. Het tweede paard
werd bereden door Isabella bij de Blijde Intrede in Brussel in
1598.
De wapenrusting van Albrecht en het bijhorende
paardenharnas zijn uiterst verfijnde kunstobjecten. Ze
werden waarschijnlijk vervaardigd in Milaan en zijn over de
hele oppervlakte geciseleerd, gegraveerd en vuurverguld.
Deze objecten werden niet gebruikt bij gevechten, maar
wel bij parades en zijn een onmiskenbaar teken van een
uitzonderlijke rijkdom.
Ook de rijkelijk versierde wieg was ooit het bezit van een
machtige persoon. In tegenstelling tot wat vaak werd
verondersteld, is deze wieg waarschijnlijk niet gemaakt voor
de toekomstige keizer Karel, maar voor zijn vader, Filips de
Schone.
Deze schitterende voorwerpen behoorden tot de eerste
stukken die de Hallepoort in 1847 verwelkomde. De KMKG
zijn dan ook zeer verheugd dat ze na een lange afwezigheid
opnieuw een plaats hebben gekregen in het vernieuwde
museum. (L.W.)
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La réouverture de la Porte de Hal donna lieu à un mois
complet de festivités. Le premier week-end, l’entrée était
gratuite pour tous. Outre la visite de la ‘nouvelle’ Porte de
Hal, les visiteurs ont pu assister à une démonstration de tir
à l’arc, par la guilde des archers de Haacht, et à une autre
de tir à l’arbalète, par le ‘Grand Serment Royal de Saint-
Georges’ de Bruxelles. Ces deux jours de fête pour l’ouverture
ont attiré près de 5 000 visiteurs. Les autres week-ends de
ce mois de juin ont été consacrés à diverses animations
gratuites destinées aux familles. Des échoppes médiévales
ont envahi le grenier et les alentours du bâtiment, tandis
que des conteurs ont narré toute une série de légendes
bruxelloises. Quant au dernier week-end, il fut occupé par
des visites guidées de l’édifice, alors que les plus sportifs
prirent part aux ballades à vélo organisées sur les traces des
enceintes de la ville. Le succès fut à la hauteur de ce qui était
proposé et c’est ainsi que quelque 8 000 personnes ont visité
le bâtiment et participé aux nombreuses activités. Une belle
promesse d’avenir pour la ‘nouvelle’ Porte de Hal ! (S.K.)
Met de heropening van de Hallepoort werd het startschot
gegeven van een feestelijke junimaand. Het eerste
weekend kreeg iedereen gratis toegang. De poort kon
worden bezocht maar het publiek werd ook getrakteerd
op demonstraties van de handboogschutters van de
gilde van Haacht en van de kruisboogschutters van de
‘Grand Serment Royal de Saint-Georges’ uit Brussel.
Het openingsweekend was een voltreffer. Er daagden
niet minder dan vijfduizend bezoekers op! De volgende
weekends stonden uiteenlopende gratis gezinsactiviteiten
op het programma. Op de zolder en rond de Hallepoort
stonden middeleeuwse kraampjes. Er werden ook Brusselse
legenden verteld. Tijdens het laatste weekend konden de
bezoekers deelnemen aan rondleidingen in het gebouw en
waren er – voor de sportievelingen – fietstochten langs de
overblijfselen van de Brusselse omwallingen. Het resultaat
van de feestmaand mag er zijn: achtduizend bezoekers
verkenden de poort en namen deel aan allerlei activiteiten.
De Hallepoort gaat zonder twijfel een mooie toekomst
tegemoet! (S.K.)

Le musée de la Porte de Hal s’adresse à tous les types
de public. Les visiteurs individuels bénéficient des
informations les plus complètes possibles, données
dans les textes, maquettes, reconstitutions et autres
éléments interactifs. Un vidéo-guide est également mis
à la disposition des visiteurs. Dans sa version adaptée
aux enfants, la promenade est guidée par un ancien
portier du bâtiment et ponctuée de petits jeux interactifs.
Régulièrement, la Porte de Hal invite les familles à fêter
certains événements populaires et traditionnels.
Quant aux groupes, ils peuvent obtenir une visite guidée du
musée, tandis que des animations ludiques sont également
proposées aux classes qui souhaitent davantage qu’une
simple découverte du bâtiment. Trois thèmes sont prévus :
‘La Porte de Hal, machine à remonter le temps’, ‘La porte
de Hal, machine à regarder la ville’ et ‘La porte de Hal,
machine à rêver’. Les élèves construisent eux-mêmes leur
espace d’animation qui reconstitue les remparts bruxellois
et participent à divers jeux grâce auxquels ils découvrent la
Porte de Hal et la ville de Bruxelles en s’amusant.
Quant aux groupes scolaires, ils peuvent également
consacrer une journée entière à la découverte du bâtiment
et des collections qu’il abrite pour, ensuite, compléter le
tout par une promenade, à l’extérieur, sur l’ancien tracé des
remparts et dans le quartier des Marolles. (S.K.)
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De Hallepoort is er voor iedereen. Individuele bezoekers
krijgen uitgebreide informatie aangereikt onder de
vorm van teksten, maquettes, reconstructies en andere
interactieve elementen. Ook kunnen zij gebruik maken van
een videogids. Op de kinderversie figureert een oude portier
als gids en komen tussendoor interactieve spelletjes aan
bod. De Hallepoort trakteert de gezinnen trouwens geregeld
op volkse en traditionele evenementen.
Groepen kunnen een rondleiding van het gebouw boeken.
Voor schoolgroepen die wat meer willen, zijn er ook
ludieke animaties. Zij kunnen kiezen uit drie thema’s: ‘De
Hallepoort, een teletijdmachine’, ‘Bovenop de Hallepoort’
en ‘Een gedroomde Hallepoort’. De leerlingen bouwen
zelf een reconstructie van de Brusselse omwalling als hun
animatieruimte en nemen deel aan uiteenlopende spellen
waardoor ze de Hallepoort en Brussel op een plezierige
manier ontdekken. Ook een volledige dag Hallepoort
behoort tot de mogelijkheden. Na de animatie in het gebouw
volgt de klas het pad van de oude omwallingen en bezoekt zij
de Marollenwijk. (S.K.)
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À partir de 1835, notre institution acquiert rapidement
un patrimoine illustrant les civilisations amérindiennes.
Parmi les œuvres figure, notamment, le célèbre manteau
dit de Montezuma. Au XIXe siècle, la plupart des pays
latino-américains se débarrassent du joug espagnol, ce
qui entraînera de nouvelles relations diplomatiques et
permettra aux voyageurs européens non espagnols de
circuler enfin librement dans les diverses régions. Les Belges
découvrent ainsi des richesses archéologiques de pays tels
que le Mexique, l’Équateur ou le Pérou. Ces ‘explorateurs’
parcourent alors de vastes territoires, collectant quantité
de matériel zoologique, botanique, géologique et
archéologique. En 1841 et 1842, Jean-Baptiste Popelaire de
Terloo, traverse le Chili et le Pérou, récoltant vases, textiles,
bois, momies… précolombiens qui viennent rapidement
enrichir les MRAH.
Les diplomaties aussi rassemblent des antiquités
américaines. Ainsi, Émile de Ville, en poste à Quito durant
les années 1860, réunit-il un ensemble d’œuvres très complet
des civilisations précolombiennes d’Équateur. Mariano
Rivero, premier président du Pérou, devenu ambassadeur
de son pays à Bruxelles, fait don d’une série de vases
préhispaniques provenant de la côte septentrionale du
Pérou. Le noyau sera complété, en 1929, par un don de vases
nasca offert par le président Victor Leguía aux souverains
Albert et Élisabeth. En 1939, l’acquisition de la collection
constituée par l’industriel français Henri Martinet offre à
nos visiteurs une des plus belles collections d’art mochica.
En 1947, après avoir été en poste au Pérou durant la Seconde
Guerre mondiale, Raoul Grenade cède aux Musées plus de
450 pièces, parmi lesquelles un grand nombre de tissus
précolombiens.
Les collections mexicaines, qui entrent progressivement à
l’inventaire, couvrent toutes les périodes et toutes les aires
culturelles de cette partie du continent américain.
Un premier don notable est celui de Félix Éloin, secrétaire
de l’impératrice Charlotte du Mexique. Mais c’est à Auguste
Genin que nous devons l’enrichissement des collections
mexicaines. En 1930, il offre plus de 3500 pièces aux MRAH.
Au XXe siècle, dons et acquisitions permettront de
compléter le panorama des civilisations amérindiennes. Les
dons d’Émile et Agnès Roland, d’Hélène Badot et d’autres
encore, apporteront une image plus fidèle des sociétés
précolombiennes de Bolivie et de Colombie. (S.P.)
Vanaf 1835 verwerft onze instelling al snel erfgoed dat de
verschillende beschavingen van het Amerikaanse continent
illustreert, zoals de bekende mantel toegeschreven aan
Montezuma. In de 19de eeuw bevrijden de meeste Latijns-
Amerikaanse landen zich van het Spaanse juk. Dat opent
de weg voor nieuwe diplomatieke relaties en voor niet-
Spaanse reizigers uit Europa. Zo maken de Belgen kennis
met de archeologische rijkdom van onder meer Mexico,
Ecuador en Peru. Deze ‘ontdekkingsreizigers’ doorkruisen
grote gebieden en verzamelen veel zoölogisch, botanisch,
geologisch en archeologisch materiaal. In 1841 en 1842
reist Jean-Baptiste Popelaire de Terloo door Chili en Peru.
Hij verwerft er precolumbiaanse vazen, textiel, hout,
mummies… Zijn collectie vindt snel haar weg naar de
KMKG. Ook de diplomaten hebben oog voor Amerikaanse
oudheden. Zo stelt Émile de Ville, op post in Quito tijdens
de jaren 1860, een verzameling samen die een zeer volledig
beeld geeft van de precolumbiaanse beschavingen van
Ecuador. Mariano Rivero – de eerste president van Peru
en later ambassadeur van zijn land in Brussel – schenkt
een reeks pre-Spaanse vazen afkomstig van de noordelijke
kust van Peru. Die kern wordt in 1929 de Nazcavazen die
president Victor Leguía aanbiedt aan het vorstenpaar Albert
en Elisabeth. In 1939 verwerven de KMKG met de collectie
van de Franse industrieel Henri Martinet een van de mooiste
verzamelingen Mochica-kunst. In 1947 staat Raoul Grenade
– hij was gestationneerd in Peru tijdens Wereldoorlog II –
meer dan 450 stukken af aan onze instelling. Het gaat onder
meer over grote hoeveelheden precolumbiaans textiel.
Het aantal Mexicaanse stukken in de inventaris groeit
geleidelijk. Alle periodes en culturele regio’s komen hierbij
aan bod. Als eerste schenking van belang kan die van Félix
Éloin, secretaris van keizerin Charlotte van Mexico, worden
vermeld. Maar de rijkdom van onze Mexicaanse verzameling
is te danken aan Auguste Genin. In 1930 schonk hij meer dan
3500 stukken aan de KMKG.
Gedurende de 20ste eeuw vervolledigen aankopen en
giften het panorama van Amerikaanse beschavingen.
Schenkingen van Émile en Agnès Roland, van Hélène Badot
en van nog anderen, bieden een getrouwer beeld van de
precolumbiaanse beschavingen van Bolivië en Colombië.
(S.P.)

Quant à l’exposition des collections, nous n’en connaissons
rien de l’époque à laquelle les MRAH étaient logés à la Porte
de Hal. De même, lorsque les collections déménagèrent,
en 1905, dans les bâtiments du Cinquantenaire, aucun
document iconographique de leur présentation n’a
été conservé. Ce n’est qu’après 1935, avec le don Genin,
qu’une véritable muséographie est mise en place, elle
ne subira d’ailleurs que peu de modifications jusqu’à la
fin des années 1980. De 1988 à 1992, les salles accueillent
diverses expositions temporaires et ce n’est qu’en 1993,
que, finalement, une nouvelle présentation est proposée au
visiteur. Grâce à la récupération de vitrines conçues pour
des manifestations temporaires, il fut possible de retracer
un voyage, à travers le temps et l’espace, de la naissance à la
disparition des civilisations préeuropéennes.
En 2002, les salles sont démontées pour héberger
l’exposition Au Pérou avec Tintin. Lorsque celle-ci ferme ses
portes en 2003, les espaces accueillent momentanément
diverses expositions. Enfin, en 2008, sous l’impulsion du
directeur général qui accorde des moyens importants, les
salles Amérique font peau neuve et s’adaptent à une nouvelle
muséographie, digne du XXIe siècle. (S.P.)
Hoe de collectie Amerika was opgesteld in de Hallepoort
weten we niet. Ook over de periode vlak na de verhuizing van
de museumcollecties naar het Jubelpark, in 1905, bleef geen
enkel iconografisch document over de opstelling bewaard.
Pas in 1935, na de schenking Genin, kunnen we spreken over
een echte scenografie. Tot het einde van de jaren 1980 wordt
hieraan erg weinig gewijzigd. Van 1988 tot 1992 vinden in
de zalen verschillende tijdelijke tentoonstellingen plaats.
Maar uiteindelijk, in 1993, krijgen de bezoekers een nieuwe
opstelling te zien. Met behulp van recuperatievitrines,
ontworpen voor tijdelijke evenementen, werd het mogelijk
een verhaal te schetsen, doorheen tijd en ruimte, vanaf het
ontstaan tot de verdwijning van de pre-Europese culturen.
In 2002 worden de zalen leeggemaakt voor de
tentoonstelling Met Kuifje naar Peru, waarna er nog
andere exposities plaatsvinden. Tot slot wordt in 2008 op
initiatief van algemeen directeur Anne Cahen-Delhaye, die
hiervoor een belangrijk budget toekent, overgegaan tot de
herinrichting van de zalen Amerika, geheel conform de
museologische normen van de 21ste eeuw! (S.P.)
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L’ambition des concepteurs des nouvelles salles Amérique
visait à offrir un voyage dans l’espace – de l’Alaska à la Terre
de Feu – et dans le temps – de 3500 avant J.-C. à nos jours.
Un mât totémique, œuvre signalétique, annonce l’espace
consacré aux cultures d’Amérique du Nord où sont
rassemblés matériels archéologique et ethnographique.
En poursuivant son périple vers le sud, le visiteur entre dans
l’aire méso-américaine où se succèdent les témoignages
du savoir-faire des artistes olmèques, de Teotihuacan, du
Veracruz, des Mayas, Zapotèques, Mixtèques, Toltèques et
Aztèques. Ensuite, au cœur des civilisations de l’Amérique
centrale, les sculptures en pierre, la céramique polychrome
et l’éclat des parures en or ‘se disputent’ pour attirer le
regard.
De ontwerpers van de nieuwe zalen koesterden de ambitie
om de bezoeker een Amerikareis aan te bieden door de tijd –
van 3500 v. Chr. tot nu – en door de ruimte – van Alaska tot
Vuurland.
Een totempaal is de perfecte opener voor de zaal met
archeologisch en etnografisch materiaal van Noord-
Amerikaanse culturen. Verder naar het zuiden wacht de
regio Meso-Amerika. Achtereenvolgens wordt aandacht
geschonken aan het meesterschap van kunstenaars van de
Olmeken, uit Teotihuacan, uit Veracruz, van de Maya, de
Zapoteken, de Mixteken, de Tolteken en de Azteken. Daarna,
in het hart van Midden-Amerika, strijden steensculpturen,
veelkleurige ceramiek en schitterende gouden tooi om de
aandacht. Zuid-Amerika – een mozaïek van culturen – kan
voor een gevoel van overdaad zorgen. Daarom werd één
zaal volledig aan Peru gewijd. In een andere zaal komen
Colombia, Ecuador, de Antillen, Bolivië, Argentinië en Chili
aan bod. In een aparte expositieruimte gaat de aandacht
naar twee andere onderwerpen van de amerikanistiek.
Enerzijds worden er gekleurde pluimencreaties van
autochtonen uit het Amazonebekken tentoongesteld.
Anderzijds gaat het om artisanale producten uit Mexico,
Panama, Bolivië en Peru, gemaakt door nakomelingen van
de grote precolumbiaanse culturen.
De conservator bekommert zich uiteraard om de manier
waarop de bezoeker door die veelheid van culturen wordt
geleid. Het is een evenwichtsoefening waarbij voldoende
informatie de nieuwsgierigheid van het publiek bevredigt
zonder afbreuk te doen aan de leesbaarheid van de stukken.
(S.P.)
Quant à l’Amérique du Sud, avec sa mosaïque de cultures,
comment éviter une sensation de trop-plein ? Il fut décidé
de consacrer une salle aux seules cultures du Pérou. La salle
adjacente réunit, pour sa part, la Colombie, l’Équateur, La
Bolivie, les Antilles, l’Argentine et le Chili.
Une dernière salle, ‘hors circuit’, accueille deux autres
domaines de l’américanisme : d’une part, les confections
en plumes colorées des autochtones du bassin amazonien
et, d’autre part, les productions artisanales mexicaines,
panaméennes, boliviennes et péruviennes des descendants
des grandes civilisations précolombiennes.
Guider le visiteur dans ce foisonnement de cultures reste
une préoccupation essentielle pour le conservateur. Il faut
offrir suffisamment de renseignements pour satisfaire la
curiosité du public, sans nuire à la lisibilité des œuvres !
(S.P.)

La conception d’un parcours dans lequel chaque salle
est annoncée par une œuvre imposante et magistrale
pourrait laisser croire qu’il s’agit là des coups de cœur du
conservateur. Certaines œuvres se signalent à son attention
par leur rareté. Ainsi en est-il du kayak groenlandais placé
au centre de la salle Amérique du Nord et connu jusqu’à
présent comme le plus ancien exemplaire au monde.
Voilà qui justifie l’intérêt particulier qu’il peut lui porter.
De même, dans la salle consacrée à l’Amazonie, le fait
d’avoir placé en point de mire le manteau de plumes dit de
Montezuma répond à la nécessité de montrer à quel point
cette réalisation est exceptionnelle.
Si, dans la première salle consacrée à la Méso-Amérique
trône une superbe statue féminine en terre cuite,
incontestable chef-d’œuvre d’un artiste du Veracruz,
les ‘modestes’ figurines Chupicuaro ou de Michoacan
Een indrukwekkend en meesterlijk kunstwerk drukt zijn
stempel op elke zaal van het circuit Amerika. Gaat het om de
lievelingsstukken van de conservator?
Sommige stukken trekken aandacht wegens hun
zeldzaamheid. Dit geldt alvast voor de kajak uit Groenland
die prominent opgesteld staat in het midden van de
zaal Noord-Amerika. Het gaat om totnogtoe het oudste
exemplaar ter wereld en wekt terecht de interesse op van
de conservator. Hetzelfde geldt voor de aan Montezuma
toegeschreven pluimenmantel in de zaal Amazonië. Zoiets
uitzonderlijks móet in de schijnwerpers staan.
Een prachtig terracottabeeld van een vrouw troont in
de eerste zaal Meso-Amerika. Het is ontegensprekelijk
een meesterwerk van een artiest uit Veracruz, maar de
‘bescheiden’ Chupicuarobeeldjes of figurines uit Michoacan
roepen eenzelfde sensatie op bij conservator Sergio Purini.
Verder valt hij ook voor de Maya-panelen evenals voor de
Azteekse adelaarskop die de godheden overschouwt. In de
zalen van Midden-Amerika geven de hangers in de vorm van
bijltjes krachtig weerwerk tegenover de gouden objecten
of het beeldhouwwerk van basalt. Tussen de veelkleurige
vazen van Panama wordt de conservator geraakt door de
natuurgetrouwe voorstelling van een buideldier, wat wijst
op de zin voor natuurobservatie in de precolumbiaanse
kunst. In de zaal Peru maken zowel de kleurrijke stoffen
permanent aux mrah | vast in de kmkg
provoquent une émotion identique.
En poursuivant l’itinéraire méso-américain, le conservateur
Sergio Purini reste pantois devant les panneaux mayas ou
devant la tête d’aigle aztèque dominant les sculptures de
divinités. En Amérique centrale, les haches-pendentifs de
petites dimensions s’imposent par leur force face aux objets
en or ou aux sculptures taillées dans le basalte. Parmi les
vases polychromes de Panama, une sarigue, saisie dans
une attitude très naturelle, prend une valeur attachante,
conférant à l’art précolombien sa dimension humaine et
naturaliste. Au Pérou, le chatoiement des étoffes répond à
celui des vases polychromes nasca, alors qu’un vase-portrait
mochica se révèle être d’un classicisme digne de l’Antiquité.
Finalement, l’art des sociétés amérindiennes peut émouvoir
et désarçonner; malgré le fait qu’il le côtoie chaque jour,
le conservateur ne peut s’empêcher d’éprouver les mêmes
sensations. (S.P.)
als de polychrome Nazcavazen indruk. De Mochicavazen
van hun kant moeten niet onderdoen voor werken uit de
klassieke oudheid.
De kunst van Amerika kan emoties oproepen en iemand
van zijn stuk brengen. De conservator ontsnapt niet aan
die gevoelens, ondanks zijn dagelijkse contact met de
verzameling. (S.P.)
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La projection de films, un support déjà expérimenté avec
succès lors des expositions Indian Summer et Au Pérou avec
Tintin, s’est avérée être une piste intéressante pour les
nouvelles salles Amérique. Le but visait plusieurs aspects :
apporter un complément d’information, montrer des
réalisations architecturales de certaines civilisations,
placer les objets dans le contexte de leur fonction,
proposer diverses interprétations pour une même œuvre
ou permettre la lecture de textes mayas peints sur certains
vases exposés.
Dans ce domaine médiatique, la meilleure innovation
est incontestablement la réalisation d’un ‘dessin animé’
retraçant les différents moments d’une cérémonie majeure
des Mochica : La Geste du Guerrier. La collecte de documents
iconographiques a permis la rédaction d’un véritable
scénario. Ensuite, la société ASEHS a composé l’œuvre
graphique animée, respectant le style artistique mochica et
décrivant les divers moments de cette cérémonie.
Enfin, la collaboration des élèves de l’Institut Sainte-
Marie de Bruxelles, qui ont reproduit certaines scènes des
peintures murales de Bonampak, a permis de donner un
cadre particulier à la présentation des œuvres mayas.
D’autres projets sont encore en cours. En 2010, une borne
interactive abordera des thèmes tels que la découverte des
Amériques ou les apports des Amérindiens à l’Europe.
La réalisation d’un ‘visio-guide’, c’est-à-dire un audio-guide
complété d’images fixes ou animées, constitue un dernier
rêve qui étendrait le panorama des connaissances. (S.P.)
Film opnemen in de scenografie bleek een succesvolle
formule tijdens de exposties Indian Summer en Met Kuife naar
Peru. Het medium was dus een interessante optie voor de
nieuwe zalen Amerika. Het werd ingezet voor verschillende
doelstellingen zoals extra informatie aanbieden, de
architectuur van bepaalde beschavingen illustreren, de
functie van voorwerpen verduidelijken, verschillende
interpretaties voor eenzelfde object voorstellen en het
lezen van Mayateksten – geschilderd op een aantal
tentoongestelde vazen – mogelijk maken.
Het meest innovatief was zonder twijfel de realisatie van
een ‘tekenfilm’ over de verschillende elementen van een
belangrijk Mochicaritueel: Het heldendicht van de strijder.
Aan de hand van verzameld iconografisch materiaal werd
een scenario geschreven. Vervolgens heeft de firma ASEH
de tekenfilm gemaakt, geheel in Mochicastijl. Verschillende
momenten van het ritueel komen aan bod.
Er werd, tot slot, samengewerkt met studenten van het
Institut Sainte-Marie in Brussel voor de reproductie van een
aantal scènes van de muurschilderingen van Bonampak. Zij
vormen een heel eigen decor voor de Mayavoorwerpen.
Andere projecten zijn in de maak. In 2010 wordt een
interactieve zuil ontwikkeld over thema’s zoals de
ontdekking van Amerika en de Amerikaanse invloed op
Europa.
Idealiter komt in de toekomst ook een visiogids – een
audiogids aangevuld met foto’s of filmpjes – de aangeboden
informatie nog verbreden. (S.P.)

Sur www.mrah.be, les élèves de 4 e secondaire peuvent
télécharger des fiches actives pour mieux observer et
apprécier les œuvres présentées dans les nouvelles salles
Amérique. Huit fiches axées sur des thèmes variés sont
disponibles.
Trois fiches générales focalisent l’attention sur les Incas,
les Aztèques et les Mayas, qui sont inscrits au programme
du cours d’histoire. Quant aux fiches thématiques, elles
abordent des sujets qui préoccupent les jeunes, comme
les drogues et le tabac, la parure ou la survie des Inuit.
Enfin, une fiche de synthèse concerne l’image de l’Indien
que les Européens ont renvoyée dès le XVIe siècle. Tous
ces documents complètent particulièrement bien le cours
consacré aux Grandes Découvertes, tout en convenant
également aux cours de philosophie, de sciences humaines,
d’art et d’esthétique.
Le Dynamusée propose aux classes de maternelle et
de primaire des visites créatives, des contes et des ateliers,
trois formules ludiques pour apprendre la vie quotidienne,
les croyances ou le folklore des Amérindiens d’hier et
d’aujourd’hui.
Dans les salles d’Amérique du Nord, les animatrices ont
imaginé une valise pédagogique qui s’utilise comme un
coffre aux trésors. Les enfants peuvent ainsi toucher de la
peau, des piquants de porc-épic, de la vannerie, des épis
de maïs, etc. ou apprendre le langage codé des plumes
comme un vrai guerrier sioux revenant du combat ou encore
s’initier au langage des signes. En assemblant les pièces
d’un puzzle, ils se familiarisent avec les motifs compliqués
utilisés par les habitants de la côte Nord-Ouest. (A.-F.M.)
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Tijdens het atelier Tipi of wigwam voor de 1ste en de 2de graad ligt de nadruk op de zorgzaamheid waarmee de
verschillende indianenculturen van de vlakte en van de
wouden omgaan met de natuur. De leerlingen ontdekken
hoe materialen zoals leder, pels, stekelvarkenpennen,
bizonpezen, cederbast, berkenschors en yuccahout worden
omgetoverd tot rijk geborduurde kledij, geweven sjaals,
huisraad, maskers en beeldjes. Materialen en recente
indiaanse voorwerpen worden doorgegeven, besproken
en met de museumstukken vergeleken. Verhaaltjes, een
kaart met miniatuurwoningen en speelgoeddieren en een
knutselmoment helpen de relatie natuur-indiaan te duiden.
Voor leerlingen van het vijfde en zesde leerjaar stelt de
Educatieve en culturele dienst de rondleiding Tomahawk
of totempaal? – Op zoek naar de echte indiaan voor. Daarin
krijgen de kinderen stap voor stap te zien dat het beeld dat
ze over ‘de indianen’ hebben vaak een cliché is. Tijdens de
rondleiding laat de gids hen door middel van spellen en
didactische materialen beseffen dat ‘de indiaan’ niet bestaat
en dat juist de diversiteit van de verschillende volkeren die
Noord-Amerika bewoonden erg boeiend is.
Enthousiaste leerkrachten vinden tips voor verdere
uitwerking online. (M.V.D.E.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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L’expédition ethno-archéologique à l’île de Pâques de
1934-1935, organisée par le Musée de l’Homme à Paris
et les Musées royaux d’Art et d’Histoire à Bruxelles, fut
un événement scientifique de première ampleur. Ce fut
également l’occasion pour Henri Lavachery, le membre belge
de cette mission, de ramener une quantité impressionnante
de témoignages. Le transport fut effectué par le Mercator,
le navire-école de la marine marchande belge. Aussi, dès
le mois de mai 1935, une première exposition fut-elle
organisée dans les bâtiments du Cinquantenaire, prélude
à l’aménagement d’une galerie consacrée à l’Océanie et
qui porte, depuis lors, le nom du célèbre navire belge,
De etno-archeologische expeditie naar Paaseiland in
1934-1935, georganiseerd door het Musée de l’Homme in
Parijs en de Koninklijke Musea voor Kunst en Geschiedenis
in Brussel, was een uiterst belangrijk wetenschappelijk
evenement. Het was ook een gelegenheid voor Henri
Lavachery, onze landgenoot die deelnam aan de missie,
om een indrukwekkende hoeveelheid getuigenissen over
te brengen naar België. Het transport gebeurde met de
Mercator, het schoolschip van de Belgische koopvaardij.
Reeds vanaf mei 1935 vond een eerste tentoonstelling plaats
in het Jubelparkmuseum. Dit was een voorsmaakje van de
in te richten galerij over Oceanië die de naam zou krijgen
van het bekende Belgische schip. Momenteel fungeert de
aujourd’hui musée dans le port d’Ostende. Au début des
années 1980, la muséologie et les besoins didactiques
exigèrent une nouvelle présentation de ces collections et la
galerie fut transformée de fond en comble. Las, un quart
de siècle plus tard, connaissances et approche didactique
ont encore évolué, tandis que, entre-temps, le bâtiment du
Cinquantenaire a été classé. Aussi, une rénovation complète
de la galerie a-t-elle été entreprise afin de lui redonner tout
son éclat de la fin du XIXe siècle. Ces travaux d’ampleur
ont été entièrement réalisés par les équipes techniques
des MRAH. Carrelages anciens, escaliers de marbre rouge
ou verrières ont ainsi reconquis leurs splendeurs de jadis,
tandis que l’ensemble a retrouvé sa lumière naturelle,
accentuée par une remise en couleur appropriée. (N.C.)
Mercator als museum in de haven van Oostende. Begin
jaren 1980 maakten de museologische en educatieve
vereisten een nieuwe presentatie van de verzameling
noodzakelijk. De Galerij werd volledig vernieuwd. Maar
een kwarteeuw later zijn de wetenschappelijke kennis
en de educatieve aanpak opnieuw geëvolueerd. En
ondertussen werd het gebouw van het Jubelparkmuseum
geklasseerd. De Galerij werd compleet gerenoveerd en
kreeg haar 19de-eeuwse uitstraling terug. De omvangrijke
werken werden volledig uitgevoerd door de technische
ploegen van de KMKG. Oude tegels, trappen in rode
marmer en glaskunst kregen hun oude schittering terug.
Het geheel baadt opnieuw in natuurlijk licht en werd in
een passende kleur geverfd. (N.C.)

Plusieurs fils rouges sont possibles pour présenter au public
des collections aussi particulières que celle d’Océanie, dont
le contexte culturel échappe bien souvent à notre savoir. La
présentation précédente parcourait cet univers selon une
approche thématique : voyages, textiles et vêtements, outils
du quotidien, art et vie spirituelle, influences du monde
occidental… Les modes passent et la sensibilité change. La
nouvelle exposition de la Galerie Mercator aborde plutôt les
mondes micronésien et polynésien selon l’ordre des grandes
vagues migratoires : Micronésie, Polynésie occidentale,
Polynésie orientale et, enfin, les extrémités de ces
mouvements : Hawaii au nord, la Nouvelle-Zélande au sud,
l’île de Pâques à l’est. Un des points les plus remarquables de
cette nouvelle présentation est certainement le déplacement
de la statue pascuane de Pou Hakanononga, ramenée en
1935 par le Mercator et placée, depuis, contre un mur. En
lui permettant de tourner autour de ce géant de près de six
tonnes, le visiteur découvrira désormais une ronde-bosse
achevée, dont la colonne vertébrale, le bassin et les fesses
ont également été sculptés. Ces détails anatomiques ne
sont pas sans importance pour reconstituer l’histoire de
la grande statuaire de l’île de Pâques qui relève d’un culte
d’ancêtres divinisés. Des panneaux didactiques, des bornes
informatiques et la diffusion du film d’Henri Storck sur
l’expédition franco-belge de 1934 à Rapa Nui complètent
cette nouvelle présentation. (N.C.)
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Welke presentatie past het best bij een verzameling zo bijzonder
als die van Oceanië, waarvan de culturele context niet altijd zo
duidelijk is? Verschillende pistes zijn mogelijk. In de vorige
opstelling was gekozen voor een thematische aanpak: reizen,
textiel en kleding, gebruiksvoorwerpen, kunst en het spirituele
leven, invloeden van de Westerse wereld… Trends gaan voorbij,
gevoeligheden wijzigen. In de vernieuwde Mercatorgalerij
worden de regio’s van Micronesië en Polynesië aangekaart
volgens de opeenvolgende grote migratiegolven: Micronesië,
West-Polynesië en Oost-Polynesië. Tot slot, komen ook de
geografische uitersten van de migratie aan bod: Hawaï in het
Noorden, Nieuw-Zeeland in het zuiden en Paaseiland in het
oosten. Een van de meest opvallende wijzigingen in de nieuwe
presentatie is de verplaatsing van Pou Hakanononga. Het beeld
werd in 1935 met het Mercatorschip overgebracht van Paaseiland
en stond sindsdien tegen een muur. Nu krijgt de bezoeker de
kans rond deze reus van ongeveer zes ton te stappen en het
volledige beeld te ontdekken. Ook de ruggengraat, het bekken
en de billen werden uitgewerkt in reliëf. De anatomische details
zijn interessant voor de reconstructie van de geschiedenis van
groot beeldhouwwerk op Paaseiland, een kunstvorm die verband
houdt met de cultus van vergoddelijkte voorouders. Educatieve
panelen, informatiezuilen en een film van Henri Storck over
de Frans-Belgische expeditie naar Paaseiland in 1934 vullen de
opstelling aan. (N.C.)
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L’apport scientifique de l’expédition franco-belge de 1934-
1935 menée à l’île de Pâques est incontestable. On en veut
pour preuve, notamment, la monographie magistrale
publiée à sa suite par Alfred Métraux (Ethnography of
Easter Island) ou celle d’Henri Lavachery consacrée à l’art
rupestre de cette île (Les pétroglyphes de l’île de Pâques). Ce
voyage permit également de ramener en Belgique une
importante quantité d’archives photographiques et de
monter le premier film jamais consacré à l’île de Pâques
(production d’Henri Storck). En 1995, une partie de ces
clichés furent publiés par le photographe-éditeur Pierre
Bush et par Thomas Lavachery, petit-fils du membre
belge de cette mission (Île de Pâques 1934-1935. Expédition
Métraux-Lavachery). La restauration de ces photographies
fut poursuivie par Pierre Bush. Aussi, à l’occasion de la
réouverture des salles Océanie des MRAH, une exposition
temporaire d’une quarantaine de positifs, nettoyés grâce
aux nouvelles techniques informatiques, fut-elle organisée
du 29 octobre au 31 décembre 2008. Cet événement permit
de montrer non seulement l’aspect de l’île de Pâques en 1934
et le dénuement des Pascuans à cette époque, mais aussi les
talents de photographe du Néerlandais John Feernhoudt.
Ce dernier était présent sur le Mercator, le navire-école de
la marine marchande belge, venu reprendre, fin décembre
1934, les membres de l’expédition scientifique, restés plus de
cinq mois sur l’île de Pâques. (N.C.)
Het wetenschappelijke belang van de Frans-Belgische
expeditie naar Paaseiland in 1934-1935 is onweerlegbaar.
Zo publiceerde Alfred Métraux achteraf de magistrale
monografie Ethnography of Easter Island en verscheen van
de hand van Henri Lavachery Les pétroglyphes de l’île de
Pâques, een werk over de rotskunst op het eiland. De reis
leverde België ook uitgebreide foto-archieven op evenals
de allereerste film over Paaseiland (productie van Henri
Storck). In 1995 werd een deel van het beeldmateriaal
gepubliceerd door de fotograaf-uitgever Pierre Bush in
samenwerking met Thomas Lavachery, de kleinzoon van
het Belgische lid van de expeditie (Île de Pâques 1934-1935.
Expédition Métraux-Lavachery). De restauratie van die foto’s
werd verder gezet door Pierre Bush. Ter gelegenheid van de
heropening van de zalen Oceanië vond in de KMKG van 29
oktober tot 31 december 2008 een tijdelijke tentoonstelling
plaats van een veertigtal foto’s die werden gereinigd dankzij
nieuwe informaticatechnieken. Het evenement bood de
gelegenheid Paaseiland en de berooide toestand van zijn
inwoners anno 1934 te tonen maar zette ook de talenten van
de Nederlandse fotograaf John Feernhoudt in de kijker. Die
laatste was aanwezig op de Mercator, het schoolschip van
de Belgische koopvaardij dat einde december 1934 de leden
van de wetenschappelijke expeditie na een verblijf van vijf
maanden op Paaseiland kwam ophalen. (N.C.)

Le centre culturel de la banque ING, situé place Royale à
Bruxelles, organise chaque année une grande exposition
de prestige. L’inauguration, à la fin de l’année 2008, de
la première grande rétrospective sur l’art océanien en
Belgique, d’après un projet de l’ancien conservateur du
Musée ethnographique d’Anvers, Frank Herreman, fut liée
à celle des salles Océanie du Musée du Cinquantenaire,
récemment rénovées. Les deux événements ont débuté à une
semaine d’intervalle. La promotion les reliait l’un à l’autre,
avec comme point d’orgue, la possibilité de gagner un
voyage pour deux personnes à l’île de Pâques en participant
à un concours et un tirage au sort. Pour encourager le public
à venir visiter les deux sites, un système de réduction sur les
prix d’entrée de l’un et de l’autre avait été planifié. Le Musée
du Cinquantenaire prêtait des pièces pour l’exposition ING.
Les deux institutions organisèrent des ateliers communs
pour les enfants, qui connurent un grand succès. La
formation des guides fut également commune. Ce fut
d’ailleurs cette collaboration fructueuse qui permit au grand
public de faire la connaissance, de manière convaincante, de
la richesse artistique d’un continent éloigné, tant du point
de vue géographique que dans notre esprit.
Le colloque scientifique de la Pacific Arts Association
Europe forme le troisième pilier de cette histoire
océanienne. Cette rencontre, qui se tient chaque année en
Belgique, avait, cette fois-ci, élu Bruxelles comme camp de
base. Le Musée du Cinquantenaire, qui accueillait le premier
jour du colloque, ressemblait ce jour-là à une ruche en
effervescence. (B.S.)
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Het ING Cultuurcentrum van de gelijknamige bank op
het Koningsplein in Brussel organiseert jaarlijks één grote
prestigieuze tentoonstelling. Het plan om er in het najaar
van 2008 het eerste overzicht van Oceanische kunst in België
te laten starten, naar een idee van de tentoonstellingsmaker
en oud-conservator Frank Herreman, werd gekoppeld aan
de opening van de nieuw ingerichte Oceaniëzalen in het
Jubelparkmuseum. Beide evenementen werden met een
week verschil geopend. Promotioneel werd naar elkaar
verwezen met als topattractie de mogelijkheid een reis voor
twee personen naar Paaseiland te winnen, na deelname
aan een wedstrijd en een eindloting. Om het publiek ertoe
aan te zetten beide plaatsen te bezoeken werd wederzijdse
vermindering van de toegangsprijs overeengekomen.
Het Jubelparkmuseum was bruikleengever van de INGtentoonstelling
en samen organiseerden zij de succesvolle
kinderateliers, alsook de vorming van de gidsen. Het werd
trouwens een vruchtbare samenwerking die het grote
publiek op overtuigende wijze kennis liet maken met de
rijke kunst van een continent dat verafgelegen is, zowel
geografisch als in de hoofden van het publiek.
Naast de tentoonstelling en de opgefriste zalen, was de
derde pijler van het Oceaniëverhaal het wetenschappelijke
colloquium van de Pacific Arts Association Europe, dat
zijn jaarlijkse bijeenkomst in België liet doorgaan met als
uitvalsbasis Brussel. Het Jubelparkmuseum was als plaats
van de eerste colloquiumdag een drukbezochte bijenkorf.
(B.S.)
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Dès 2004, la Régie des Bâtiments commença la rénovation
de l’ancienne salle des Delft. Les faux plafonds ‘en nidd’abeilles’
furent enlevés pour retrouver la structure
originale mouluré et l’éclairage fut modernisé. En 2007,
lors de l’installation d’un nouveau chauffage, la mise en
place de radiateurs et d’un système de ventilation entraîna
la recomposition des espaces. En 2008, les salles rénovées
furent rouvertes aux visiteurs.
Une conception générale totalement révisée de la collection
de céramiques s’appuie désormais sur trois niveaux de
lecture pour le visiteur. Les céramiques complètent les
salles consacrées à la vie quotidienne, par exemple, dans le
circuit Gothique-Renaissance-Baroque ; elles sont exposées
dans des salles consacrées à l’évolution des techniques
céramiques, que parachève un espace didactique; et, enfin,
elles se retrouvent dans une ‘salle d’étude’, contiguë à une
nouvelle réserve. La conception de cette ‘réserve accessible’
connaît depuis plusieurs années un grand succès auprès
des visiteurs dans les grands musées européens. Cet espace
public lors d’événements comme les nocturnes, ou sur
demande particulière, fait connaître des pièces moins
prestigieuses, rangées côte à côte dans des vitrines plus
anciennes. Les deux réserves des céramiques sont bien
adaptées aux normes de conservation actuelles. Ainsi, au fil
du temps, les céramiques quittent-elles les caves du musée
pour retrouver une nouvelle vie à l’étage. (C.Du.)
In 2004 startte de Regie der Gebouwen met de renovatie
van de oude zaal van de Delftse ceramiek. Het valse
‘honingraat’-plafond werd afgebroken om het originele
lijstwerk opnieuw zichtbaar te maken. Tevens werd de
verlichting gemoderniseerd. Daarna, in 2007, leidde de
installatie van een nieuwe verwarmingsketel met bijhorende
radiatoren en een ventilatiesysteem tot de herindeling van
de tentoonstellingsruimten. De bezoekers ontdekten die
vernieuwde zalen in 2008.
Het concept van de zalen werd helemaal herdacht.
Het publiek kan de collectie voortaan vanuit drie
aandachtspunten benaderen. Zo vormt een deel van de
stukken een mooie aanvulling op de presentaties van
de zalen over het dagelijkse leven, in het circuit Gotiek-
Renaissance-Barok. Het grootste deel van de verzameling
echter licht de evolutie van de ceramiektechnieken toe. Die
zalen werden aangevuld met een didactische ruimte. Tot
slot is er ook een studiezaal ingericht met aansluitend een
nieuwe reserve. Dit type van ‘open reserve’ kent sinds enkele
jaren veel succes bij het publiek van grote Europese musea.
De ruimte is toegankelijk op vraag of tijdens evenementen
zoals nocturnes. In wat oudere vitrines worden er minder
prestigieuze stukken tentoongesteld, zij aan zij. De
twee reserves voldoen aan de hedendaagse normen voor
conservatie. In de toekomst zal de volledige collectie
ceramiek de museumkelders verlaten en een nieuw leven
beginnen enkele etages hoger. (C. Du.)

La nouvelle présentation des céramiques européennes met
en valeur un choix de pièces représentatives des différentes
techniques céramiques - faïence, grès, porcelaine - en
Europe, du XVe au XXIe siècle, intègre des dons et dépôts
importants et permet d’exposer des pièces inédites, après
de longues et coûteuses restaurations. La remarquable
collection des quelque 800 grès et faïences, en majorité
de Charles Catteau, créés chez Boch Frères Kéramis à La
Louvière, don de Mme De Pauw et de M. Stal à la Fondation
Roi Baudouin, fut mise en dépôt aux MRAH en 2008.
Un vase de Catteau, également offert en 2009 par M. et
Mme Ch. Sluyts à la même Fondation, les a rejoints dans
la salle des XXe-XXIe siècles. Le don récent de M. et Mme Van Schoute-Verboomen comprend environ 500 faïences
fines de nos manufactures belges du XIXe siècle. Les sujets
évoqués, assez populaires, reflètent les mentalités du XIXe et du début du XXe siècle. Rappelons aussi le don généreux
du sculpteur Paul Van Hoeydonck, en mémoire de son
fils Patrick, céramiste de talent et celui de précieuses
porcelaines des XVIIIe et XIXe siècles de M. André Courtain-
Druet. La rénovation des salles céramiques a permis de
remonter les carreaux, les plafonds et les fenêtres des années
1910 provenant d’une maison de Namur, don des Amis
des MRAH. Depuis 2009, grâce au soutien financier du
Fonds Courtin-Bouché (Fondation Roi Baudouin), le public
peut admirer un grand tableau de carreaux La Chasse de
Diane, également réalisé à La Louvière. (C.Du.)
De nieuwe presentatie van Europese ceramiek zet stukken
in de kijker die representatief zijn voor verschillende
productietechnieken – faience, steengoed, porselein –
van de 15de tot de 21ste eeuw. Ook worden er belangrijke
schenkingen en depots tentoongesteld evenals nooit
eerder getoonde stukken die lange en dure restauraties
ondergingen. De Koning Boudewijnstichting gaf in 2008
een indrukwekkende verzameling steengoed en faience die
haar was geschonken door mevrouw De Pauw en de heer
Stal in bruikleen aan de KMKG. Het grootste deel van de
ongeveer 800 stuks is gesigneerd Charles Catteau en werd
geproduceerd bij Kéramis in La Louvière. Een Catteau-vaas,
die door de heer en mevrouw Sluyts in 2009 aan dezelfde
stichting werd geschonken, wordt eveneens tentoongesteld
permanent aux mrah | vast in de kmkg
in de zaal van de 20ste-21ste eeuw. Recent maakten de heer
en mevrouw Van Schoute-Verboomen de KMKG 500 stuks
fijne faience rijker. De erop afgebeelde taferelen doen vrij
volks aan en verwijzen naar de 19de en het begin van de 20ste eeuw. De vrijgevige schenking van beeldhouwer Paul Van
Hoeydonck ter nagedachtenis van zijn zoon Patrick, een
getalenteerd ceramist, is zeker ook het vermelden waard
evenals het kostbare 18de en 19de-eeuwse porselein dat werd
aangeboden door de heer Courtain-Druet. De reconstructie
van een kamer uit een Naams huis met authentieke
ceramiektegels, plafonds en vensters van anno 1910 was
mogelijk dankzij de Vrienden van de KMKG. De steun van
het fonds Courtin-Bouché (Koning Boudewijnstichting)
zorgde ervoor dat sinds 2009 het grote tegeltableau De Jacht
van Diana ook op zaal is. Het werd eveneens gerealiseerd in
La Louvière. (C.Du.)
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L’extension du circuit des antiquités gallo-romaines
en 2007-2008 a permis d’illustrer plus largement deux
domaines dont la documentation était restée peu exploitée :
celui du sacré et celui de l’armée romaine. Des armes et des
accessoires de vêtement témoignent de la présence militaire
dans nos régions. Celle-ci est surtout attestée au début de
la romanisation et de l’intégration du territoire à l’empire
romain, puis, trois siècles plus tard, à l’époque troublée par
les incursions germaniques qui entraîneront la chute de la
domination romaine en Occident. Les trésors monétaires,
comme celui de Tournai qui fut enterré à la hâte dans un
gobelet en céramique, ou celui de Werken exposé dans la
salle de numismatique, dénoncent l’insécurité dans laquelle
se trouvait la population à cette époque du Bas-Empire.
Le monde du sacré et des croyances, où le nouveau panthéon
romain se mêle aux divinités ancestrales gauloises, est
dévoilé au travers de statuettes en bronze et en terre
cuite, de reliefs votifs et de sculptures appartenant à des
monuments religieux. Le musée possède plusieurs bases
ornées de figures divines, découvertes dans les provinces
de Luxembourg et de Hainaut, qui supportaient un cavalier
placé au sommet d’une colonne et terrassant un monstre
anguipède.
Ainsi, la belle collection lapidaire, dont une grande partie
n’avait plus été montrée au public depuis plusieurs années,
a-t-elle retrouvé sa place, répartie au rythme des thématiques
abordées dans chaque espace d’exposition. (C.M.)
Dankzij de uitbreiding van het Gallo-Romeinse circuit in
2007-2008 kregen twee tot dan toe summier besproken
thema’s meer aandacht: de religie en het Romeinse leger.
Wapens en kledingattributen getuigen van de militaire
aanwezigheid in onze gewesten. Het leger was vooral
aanwezig tijdens het begin van de verromeinsing en bij de
inlijving in het Romeinse rijk. Drie eeuwen later was dit
opnieuw het geval tijdens de Germaanse invallen die het
einde van de Romeinse overheersing in het Westen inluiden.
In der haast verborgen muntschatten zoals die van Doornik
en die van Werken zijn tekenend voor de onzekerheid waarin
de bevolking leefde tijdens de late keizertijd.
In de wereld van godsdienst en geloof vermengt het
Romeinse pantheon zich met de Gallische goden.
Ter illustratie worden bronzen en terracottabeeldjes
tentoongesteld evenals votiefreliëfs en beeldhouwwerk
van religieuze monumenten. Het museum bezit meerdere
basissen met goddelijke figuren die werden ontdekt in
de provincies Luxemburg en Henegouwen. Die basissen
ondersteunden een ruiter die troont bovenop een zuil terwijl
hij een monster met slangenbenen velt.
De mooie collectie steensculptuur wordt dus na een lange
afwezigheid tentoongesteld. Het publiek ontdekt de
stukken niet alleen in de nieuwe zaal maar ook doorheen het
parcours waar zij verschillende thema’s illustreren. (C.M.)

Les fragments sculptés de monuments funéraires
découverts à Bavay, Arlon, Buzenol ou Virton sont associés,
dans une salle entièrement renouvelée, aux riches dépôts
mobiliers des tumulus de Hesbaye. La présentation a été
conçue pour mettre en évidence l’image prestigieuse que
les nantis de la société gallo-romaine ont voulu afficher
d’eux-mêmes, par des funérailles grandioses, des tombeaux
monumentaux ou des objets luxueux qu’ils ont emportés
dans la tombe. Plusieurs grands ensembles proviennent
des tumulus fouillés au XIXe siècle. Ils rassemblent les
meilleures productions artisanales provinciales.
Deux caveaux ont été reconstitués, offrant une clé de
lecture à la signification des donations disposées pour un
banquet funéraire, dans un étalage de vaisselle de table, de
luxueux récipients du service du vin, d’ustensiles destinés
à la toilette qui précédait les repas d’apparat et de flacons
en verre qui ont renfermé de coûteux produits de soin et de
cosmétique. Matériel brisé, amas de cendres et céramique
brûlée sont les vestiges archéologiques laissés par les rituels
qui ont accompagné la crémation du défunt et la fondation
de sa sépulture.
Plusieurs petites vitrines thématiques attirent aussi
l’attention sur les pièces les plus raffinées et les plus
curieuses de ces dépôts funéraires : verreries décorées,
canifs à manche sculpté dans l’ivoire, œuf d’autruche ou
encore les célèbres figurines sculptées dans l’ambre et le
cristal de roche. (C.M.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
De gebeeldhouwde fragmenten van funeraire monumenten
ontdekt in Bavay, Aarlen, Buzenol en Virton worden samen
met de rijke grafgiften van de tumuli van Haspengouw in
een volledig vernieuwde zaal tentoongesteld. De opstelling
toont hoe de rijke Gallo-Romeinen indruk wilden maken
met grootse begrafenissen, met monumentale tombes en
met luxueuze objecten die meegingen in hun graf. Meerdere
grote ensembles zijn afkomstig uit tumuli die werden
opgegraven in de 19de eeuw. Hierin bevindt zich het beste van
de ambachtelijke productie uit de provincie.
Twee gereconstrueerde grafkelders verschaffen de
bezoeker inzicht in de betekenis van de grafgiften voor een
funerair banket. Er wordt vaatwerk uitgestald en kostbare
stukken wijnserviesgoed. Er liggen ook benodigdheden
bij voor het toilet dat aan de plechtige maaltijd voorafging
en glazen flesjes waarin ooit kostbare verzorgings- en
schoonheidsproducten zaten. Scherven, asse en verbrande
ceramiek zijn de archeologische overblijfselen van de
rituelen waarmee de verassing van een overledene en de
oprichting van zijn graf gepaard gingen.
In verschillende kleine thematische vitrines krijgen
de meest verfijnde en merkwaardige voorwerpen van
dit grafmeubilair de aandacht: gedecoreerde glazen,
klapmessen met een fijn bewerkt ivoren handvat,
struisvogeleieren evenals de beroemde in barnsteen en
bergkristal uitgewerkte figuren. (C.M.)
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Le ‘Cloître’ des MRAH a été érigé avant la guerre de 1914-1918,
en style néogothique, mais les collections n’y ont été
exposées qu’à partir de 1922. L’architecture se réfère à des
‘morceaux choisis’ de l’architecture gothique appartenant
au paysage monumental français de la fin du XIIe siècle et de
la première moitié du XIIIe siècle, et au gothique brabançon
des XVe et XVIe siècles.
La galerie avant, par exemple, avec ses deux longs vaisseaux
séparés par une file de minces colonnes, reconstitue une
salle capitulaire du XIIIe siècle. Les colonnes qui bordent
le jardin intérieur s’inspirent des préaux du nord de la
France. La ‘Chapelle’, copie relativement fidèle de la chapelle
de Nassau (bâtiment du début du XVIe siècle qui jouxte
aujourd’hui la Bibliothèque Royale Albert Ier ), évoque, pour
sa part, l’architecture du gothique tardif.
Le jardin a été conçu dans la même optique. On peut y
observer un échantillonnage de matériaux provenant de
diverses carrières belges, y compris un morceau de chaussée
romaine. Vingt-quatre reliefs quadrilobés ornent l’extérieur
du bâtiment. Ils représentent différents métiers.
Le cloître développe donc un ensemble néogothique destiné
à illustrer diverses facettes de l’architecture gothique,
avec un but pédagogique clairement perceptible. Cet
aspect didactique concerne également les collections des
anciennes industries d’art et d’antiquités qui y étaient
exposées et dont l’objectif était de proposer des modèles aux
artisans tout en montrant l’évolution et le développement
des formes de l’art. (F.B.)
Het ‘Klooster’ van de KMKG werd opgericht vóór
Wereldoorlog I in neogotische stijl. Vanaf 1922 worden er
verzamelingen tentoongesteld. De architectuur verwijst
naar Franse monumenten in gotische stijl van het einde
van de 12de eeuw en de eerste helft van de 13de eeuw. Ook
de Brabantse gotiek van de 15de en 16de eeuw diende ter
inspiratie.
De kloostergang met zijn langgerekte dubbele schip en
centrale rij smalle zuilen, is een reconstructie van een
kapittelzaal uit de 13de eeuw. De colonnades van de tuin
zijn geïnspireerd op de Noord-Franse binnenplaatsen. De
‘Kapel’ is een vrij getrouwe kopie van de Nassaukapel – het
16de-eeuws gebouw grenzend aan de Koninklijke Bibliotheek
Albert I – en evoceert de architectuur van de laatgotiek.
De tuin werd op eenzelfde manier ingericht. Het is een
staalboek van materialen afkomstig van verschillende
Belgische steengroeven. Er is ook een stuk heirbaan
geïntegreerd. Vierentwintig reliëfs met vierblad sieren
de buitenkant van het gebouw. Zij stellen verschillende
beroepen voor.
Het Klooster is dus een neogotisch bouwwerk bestemd
om verschillende aspecten van de gotische architectuur te
illustreren. De educatieve insteek is duidelijk aanwezig en
dat gold ook voor de verzamelingen oude sierkunsten en
oudheden die er waren tentoongesteld. Het doel was om
kunstenaars voorbeelden te bieden en tegelijk de evolutie
van de kunstvormen te tonen. (F.B.)

La rénovation du Cloître a débuté en 2002. Elle constitue
le prolongement logique des rénovations déjà entreprises
avec la salle des Arts roman et mosan ainsi que le circuit
Gothique-Renaissance-Baroque. Elle a pour but d’offrir au
visiteur une meilleure information sur quatre collections
des Industries d’Art en profitant de l’atmosphère particulière
se dégageant du Cloître néo-gothique. En effet, l’espace
architectural, classé par la Direction des Monuments et
des Sites, a grandement orienté le projet. Ce dernier se veut
de respecter la linéarité d’un cloître, sans rupture visuelle
entre les vitrines. Mais à ces contraintes esthétiques sont
venues se greffer des exigences d’ordre technique. Ainsi,
par exemple, l’éclairage des vitrines devait être prévu au
sein même de la structure de celles-ci. Dans la Chapelle
(copie de la Chapelle de Nassau), les vitrines se devaient
d’être plus légères afin de ne pas empiéter sur la visibilité
du lieu lui-même. C’est pourquoi l’optique de présentation
est différente : on trouve des podiums et des vitrines sans
plafonds.
Il convient également de noter que, dans la partie avant
du cloître (Sculptures lapidaires), des réceptions ont lieu
régulièrement. Les dalles funéraires exposées sont donc
protégées par une vitre, de même que le tombeau à droite
de l’entrée. Les fonts baptismaux ont dû être placés hors de
portée : ainsi les fonts romans sont placés sur la gauche et
les fonts gothiques sur la droite. (F.B.)
De renovatie van het Kloostercircuit ging van start in
2002. Dit is een logisch vervolg op de renovatie van de
zaal Romaanse en Maaslandse Kunst en van het circuit
Gotiek-Renaissance-Barok. Het doel is de bezoeker beter
te informeren over de vier collecties kunstnijverheden
die worden tentoongesteld in het sfeervolle neogotische
Klooster. De door de Directie Monumenten en
Landschappen geklasseerde architectuur heeft zeker haar
stempel gedrukt op het project. Zo vormen de vitrines
één lange ononderbroken lijn conform de typische
rechtlijnigheid van een klooster. Maar naast de esthetiek
diende ook rekening gehouden te worden met de technische
haalbaarheid. Zo moest het verlichtingssysteem worden
geïnstalleerd in de vitrines zelf. In de Kapel waren lichtere
vitrines noodzakelijk, zij overheersen minder de ruimte.
De opstelling maakt dan ook gebruik van sokkels en open
vitrines.
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Wat het voorste deel van het Klooster betreft – met de
verzameling Steensculptuur – diende er rekening te
worden gehouden met de recepties die hier geregeld
plaatsvinden. De grafplaten werden daarom afgeschermd
met glas. De doopvonten werden uit het centrum
weggehaald. De romaanse doopvonten worden nu
gegroepeerd aan de linkerkant, de gotische aan de
rechterkant. (F.B.)
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Les œuvres présentées dans la salle lapidaire du cloître
remplissent quatre fonctions. Des pierres ont été taillées
en fonts baptismaux, d’autres en dalle funéraire. D’autres
encore furent utilisées comme élément architectonique
décoré et, enfin, celles qui furent transformées en dalles
commémoratives. Bref, il y a donc des pierres qui célèbrent
le début de la vie par le baptême (les fonts baptismaux de
Wilderen) et d’autres qui se réfèrent à la fin de la vie. Cette
collection lapidaire s’étend du Xe au XVIe siècle et constitue
un ensemble muséal unique.
Certaines dalles funéraires, comme celle du chevalier
Englebert III d’Enghien et de son épouse Ide d’Avesnes,
portent clairement des attributs profanes. Le chevalier
mourut entre 1243 et 1246, tandis que son épouse décédait
déjà en 1217. On ne sait pas exactement quand cette plaque
fut gravée, mais il se pourrait bien que ce soit en 1217 et que
l’effigie du chevalier ait été ajoutée plus tard.
D’autres dalles sont indubitablement à caractère religieux,
comme celle de l’abbesse Sybilla qui mourut en 1358. La
pierre commémorative du célèbre sculpteur d’Utrecht,
Adriaan van Wesel, datée vers 1477-1490, est exemplative
de ce qui se faisait dans le genre à la fin du XVe siècle.
L’accroissement de l’intérêt pour le rendu de la figure
humaine est bien perceptible par rapport aux siècles
précédents, les traits du visage sont réalistes.
Quant à la dalle funéraire de l’abbé-évêque Réginard, elle est
typique du XVIe siècle. Même si ce représentant de l’autorité
religieuse mourut en 1037, ce n’est que vers 1595-1600 que sa
pierre tombale fut remaniée dans le style de la Renaissance.
(E.V.B.)
In het lapidarium in het zogenoemde Klooster zijn
stenen te vinden met een viertal functies. Er zijn stenen
die werden gebruikt voor doopvonten, andere werden
gebruikt voor grafzerken. Weer andere waren gedecoreerde
architectuurelementen en er zijn stenen die dienst deden
als herinneringsmonument. Kortom, er staan stenen die het
begin van het leven vieren door het doopsel (de doopvont
van Wilderen), andere gedenken dan weer het einde van het
leven. Het lapidarium bestrijkt een periode van de 10de tot en
met de late 16de eeuw en vormt een uniek museaal geheel.
Er zijn grafzerken met duidelijke profane attributen zoals
op de grafzerk van ridder Engelbert III van Edingen en
zijn vrouw Ida van Avesnes. De ridder stierf ergens tussen
1243-1246 en zijn vrouw al in 1217. Het is niet duidelijk
wanneer de plaat werd gegraveerd. Meest waarschijnlijk
is 1217 en werd de beeltenis van ridder Engelbert later
toegevoegd.
Andere zerken zijn uitgesproken religieus zoals die van de
abdis Sybilla, die stierf in 1358.
Een voorbeeld van een laat 15de-eeuwse memoriesteen is die
van de beroemde Utrechtse beeldhouwer Adriaan van Wesel,
daterend van omstreeks 1477-1490. Het is goed te zien dat de
interesse voor de weergave van de menselijke figuur groter
was dan in voorgaande eeuwen. De gelaatstrekken zijn
realistisch.
De grafzerk van de abt-bisschop Réginard is een 16de-eeuws voorbeeld. Deze geestelijke gezagsdrager stierf al in 1037,
maar omstreeks 1595-1600 werd de zerk opnieuw bewerkt in
renaissancestijl. (E.V.B.)

Comment la perception du monde a-t-elle évolué de la
Renaissance à la Révolution industrielle ? Deux grandes
personnalités scientifiques belges : Gemma Frisius,
professeur d’astronomie à Louvain au XVIe siècle, et
Adolphe Quetelet, fondateur du premier observatoire
de Bruxelles en 1830, marquent les limites d’un parcours
retraçant cette aventure, au travers d’éblouissants objets.
Mesure du temps, du cosmos, de la terre et en mer ; contrôle
des poids ou encore débuts de l’électricité, s’ouvrent au
visiteur dans un encadrement didactique. (J.L.)
Mesure du temps
Portée au col ou à la ceinture,
avant sa démocratisation, la
montre est un objet précieux mais
peu précis… Équipée d’une seule
aiguille indiquant les heures, elle
est souvent contenue dans un
boîtier en cristal de roche laissant
apparaître, en le protégeant, un
mouvement minuscule.
Mécaniques célestes
Icône de la collection, la sphère
armillaire d’Arscenius fascine
par le rythme ensorcelant de
ses anneaux. Elle est surtout un
condensé des connaissances
astronomiques antérieures à
Copernic et un exceptionnel
témoignage de l’art de l’Atelier de
Louvain.
Mesure de la terre
La triangulation du territoire
constituait la base de la
cartographie avant la
photographie aérienne. Pour
établir un plan, les arpenteurs
disposaient d’outils élémentaires,
mais façonnés avec art, qui leur
permettaient de mesurer des
angles et des distances.
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Hoe evolueerde het wereldbeeld van de renaissance tot de
industriële revolutie? Twee grote Belgische wetenschappers
markeren het begin- en eindpunt van het parcours van de
precisie-instrumenten. Enerzijds is er Gemma Frisius, de
16de-eeuwse professor astronomie uit Leuven en daarnaast is
er Adolphe Quetelet, stichter van het eerste observatorium
van Brussel in 1830. Het avontuur komt tot leven aan de
hand van schitterende objecten. De bezoeker maakt kennis
met het meten van de tijd, de kosmos, de aarde en de zee
maar ook met maten en gewichten en met de beginperiode
van de elektriciteit. De presentatie komt educatief sterk uit
de hoek. (J.L.)
De tijdmeting
Enkel de elite bezat vroeger een
horloge, dat om de hals of aan de
gordel werd gedragen. Het was
een kostbaar maar niet erg precies
object met slechts één wijzer, die
de uren aangaf. De horlogekas werd
vaak uitgevoerd in bergkristal.
Zo werd het minuscule raderwerk
beschermd maar bleef het toch
zichtbaar.
Hemelmechanieken
Icoon van de verzameling is de
armillairsfeer van Arscenius met
zijn intrigerende spel van ringen.
Het instrument is bovenal een
samenvatting van astronomische
kennis van vóór Copernicus en een
uitzonderlijk voorbeeld van het
vernuft van het Leuvense atelier.
De aarde opmeten
Vóór de luchtfotografie bestond,
vormde de terreinmeting met
behulp van driehoeksmeting
de basis van de cartografie. Om
een plan te maken, beschikten
de landmeters over kunstig
uitgevoerd basisgereedschap om
hoeken en afstanden te meten.
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L’aile occidentale du cloître est consacrée aux arts du
métal : étain, dinanderie, ferronnerie. Après avoir quitté les
instruments de précision, le visiteur pénètre dans la salle
consacrée aux étains. Parmi les œuvres remarquables qui
s’y trouvent, il convient de signaler les Edelzinn ou étains
orfévrés de la Renaissance, avec, comme pièce majeure, le
plat de la Tempérance, créé par François Briot à la fin du XVIe siècle. Les étains présentés dans la vitrine consacrée aux arts
de la table méritent le détour. Ils reproduisent avec succès le
décor et les formes de l’argenterie française du XVIIIe siècle.
La salle suivante, qui est une réplique de la chapelle de
Nassau, regroupe les dinanderies, battues et coulées,
produites dans nos régions et à l’étranger entre le XIIe et le
XVIIIe siècle. Les fonts baptismaux de Tirlemont, datés de
1149, le pélican lutrin de l’abbaye de Cambron, le chandelier
de Rochefort, la lame funéraire des seigneurs de Heers, une
de plus anciennes conservée en Belgique, en constituent les
éléments incontournables.
Viennent ensuite les ferronneries, qui n’avaient plus
été exposées depuis de nombreuses années. Cette belle
collection regroupe non seulement des clefs et des serrures,
des coffrets et des marteaux de porte, mais également des
éléments de ferronnerie monumentale, du Moyen Âge
au XVIIIe siècle. On y admirera tout particulièrement une
grande serrure à dôme de type hanséatique, dont la clef
porte les armoiries des ducs d’Arenberg. (S.B.)
In de westelijke vleugel van de kloostergang staat de
verzameling Metaalkunst opgesteld: het tin, de dinanderie
en het ijzerwerk.
De eerste zaal na de precisie-instrumenten is gewijd aan
het tinwerk. Tot de opmerkelijke stukken behoort het
uit de renaissance daterende en versierde ‘edeltin’. De
Temperantia-schotel, die François Briot maakte aan het
einde van de 16de eeuw, is hiervan een prachtig voorbeeld. De
vitrine met het tafelservies is ook een ommetje waard. Dat
tinwerk imiteert succesvol de decoratie en de vorm van het
Franse zilverwerk uit de 18de eeuw.
De tweede zaal – een replica van de Nassau-kapel – verleent
onderdak aan de verzameling Dinanderie. De stukken
werden gesmeed of gegoten tussen de 12de en de 13de eeuw,
in onze streken of in het buitenland. Een must voor de
bezoeker zijn de doopvonten van Tienen uit 1149, de
pelikaan-lezenaar uit de abdij van Cambron, de kandelaar
uit Rochefort en het funeraire zwaard van de heren van
Heers, dat een van de oudste in België bewaarde exemplaren
is.
Tot slot wordt, na vele jaren, het ijzerwerk opnieuw
tentoongesteld. De fraaie verzameling omvat niet alleen
sleutels en sloten, koffertjes en deurkloppers, maar ook
monumentaal traliewerk van de middeleeuwen tot de 18de eeuw. Heel bijzonder is het grote deurslot met koepel van
het hanzetype. De sleutel draagt het wapen van de hertogen
van Arenberg. (S.B.)

Les collections de Sculptures lapidaires, des Arts du
Métal et des Instruments de Précision sont actuellement
exposées dans des vitrines permettant des regroupements
thématiques et techniques, sous un éclairage mettant
en évidence l’esthétique des œuvres. Outre l’aspect
scénographie, chaque vitrine bénéficie d’une mise en
contexte des objets présentés au moyen de photographies,
de schémas et, bien entendu, d’explications spécifiques.
Ces dernières visent différents publics : les jeunes avec le
principe du ‘Savais-tu que ?’, le généraliste qui cherche
des informations globales, ou l’investigateur qui tient à
approfondir ses connaissances. Mais ce n’est pas tout ! Il est
possible de manipuler les reproductions matérielles d’un
In de huidige vitrines van de verzamelingen Steensculptuur,
Precisie-instrumenten en Metaalkunst is het mogelijk
stukken te groeperen volgens thema of techniek. Een
doeltreffende verlichting benadrukt daarnaast de
schoonheid van de objecten. Er werd veel aandacht besteed
aan de scenografie. Bovendien wordt in elke toonkast de
context van de museumstukken verduidelijkt, aan de
hand van foto’s, schema’s en doelgerichte informatie.
Die informatie is bestemd voor verschillende types
bezoekers. Zo zijn de wist- je-dat-tekstjes uiterst geschikt
voor jongeren, maar ook volwassenen zullen hun gading
vinden, zowel de liefhebbers als de specialisten. En er is
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cercle entier, d’un astrolabe et d’un cadran solaire afin
de bien en saisir le fonctionnement. Une borne projetant
trois films détaille l’origine et les techniques de fabrication
utilisées pour la réalisation de dinanderies, de ferronneries
et d’étains. Des fiches didactiques relatives aux dalles
funéraires et aux fonts baptismaux sont également
disponibles. Un intérêt spécial a été porté aux enfants :
trois petits jeux pour apprendre ont été spécialement
conçus pour eux. Et les détectives en culottes courtes (ou
même plus longues) se laisseront sans aucun doute tenter
par le jeu de société Crime au musée. Qui retrouvera, parmi
les œuvres du circuit du Cloître, l’assassin du frère Jehan
et l’arme utilisée ? (F.B.)
meer! Het publiek krijgt de kans om reproducties van
een volle cirkel, een astrolabium en een zonnewijzer uit
te proberen en zo de werking ervan beter te begrijpen. Op
een informatiezuil zijn drie films te zien over de oorsprong
en de vervaardigingstechnieken van dinanderie, ijzer- en
tinwerk. Er werden ook educatieve fiches uitgewerkt
over de grafplaten en de doopvonten. Kinderen krijgen
speciale aandacht. Voor hen werden drie leerzame spelletjes
uitgedacht. En detectives in spe (van alle leeftijden) zullen
wellicht te vinden zijn voor het gezelschapsspel Drama in het
museum. De schedel van broeder Jehan werd ingeslagen…
Wie vindt de moordenaar en het moordwapen in de
verzamelingen van het Klooster? (F.B.)
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C’est en 1994 que la collection mérovingienne reçut pour
la première fois son espace propre. Auparavant, tous les
objets étaient exposés dans les salles de la section Belgique
ancienne (aujourd’hui Archéologie nationale). Bien que
la salle ait beaucoup de points forts, des tombes sont
reconstituées dans le sol, il fut vite évident qu’elle possédait
également des points faibles : un accès difficile aux vitrines,
un mauvais éclairage des tombes, des informations
didactiques limitées et l’absence de cartes géographiques et
de données historiques…
En septembre 2007, la salle fut fermée pour une rénovation
en profondeur, effectuée sur fonds propres et grâce aux
subsides de différents sponsors. Un circuit éducatif
adapté fut mis au point et les tombes reçurent un éclairage
plus correct. Le dessinateur de bande dessinée Grzegorz
Rosinski réalisa trois peintures illustrant certains aspects de
l’histoire mérovingienne. De nouvelles maquettes montrent
les étapes de construction d’une maison mérovingienne, à
quoi pouvait ressembler un atelier de textile et l’aspect des
différentes tombes. La représentation grandeur nature d’une
cérémonie funéraire renseigne les visiteurs sur les habitudes
rituelles de cette époque, comme l’inhumation du défunt
avec sa parure. Des moulages de sculptures uniques du haut
Moyen Âge, comme le sarcophage de Sancta Chrodoara,
sont exposés. Enfin, grâce à un film d’animation, les
visiteurs peuvent suivre la migration, pendant des siècles,
des peuples germaniques qui mirent fin à l’Empire romain
et occupèrent progressivement toute l’Europe de l’Ouest. La
réouverture de la salle rénovée eut lieu fin 2009.
(A.D.P.)
In 1994 kreeg de Merovingische collectie voor het eerst een
eigen ruimte. Tevoren waren alle objecten tentoongesteld
in de zalen van de afdeling Oud-België (nu Nationale
Archeologie). Ofschoon de zaal heel sterke punten had,
zoals de gereconstrueerde graven in de zaalvloer, werd
snel duidelijk dat er ook laakbare aspecten waren: moeilijk
toegankelijke vitrines; een slechte verlichting van de
graven; beperkte educatieve informatie en een gebrek aan
geografische kaarten en historische gegevens…
In september 2007 werd de zaal gesloten voor een grondige
renovatie, verricht met eigen fondsen en dankzij subsidies
van verschillende sponsors. Een aangepast educatief
circuit werd op punt gesteld. De graven kregen een correcte
verlichting. Striptekenaar Grzegorz Rosinski ontwierp drie
schilderijen die bepaalde aspecten uit de Merovingische
geschiedenis illustreren. Nieuwe maquettes tonen aan
hoe een Merovingisch huis werd opgetrokken, hoe een
textielatelier er mogelijk uitzag en welke soorten graven
er bestonden. Een dodentafereel op ware grootte maakt de
bezoeker vertrouwd met de rituele gewoontes uit die tijd,
zoals het begraven van de overledene met zijn hele uitzet.
Afgietsels van unieke vroegmiddeleeuwse sculpturen, zoals
de sarcofaag van Sancta Chrodoara, zijn tentoongesteld.
Dankzij een filmanimatie ten slotte, kan de bezoeker
de eeuwenlange migratie van de Germaanse volkeren
visueel volgen. Die volkeren maakten een einde aan het
Romeinse Rijk en bezetten geleidelijk heel West-Europa. De
vernieuwde zaal opende einde 2009. (A.D.P.)

La collection mérovingienne est composée principalement
d’objets issus de fouilles archéologiques. Autant la Société
d’archéologie de Bruxelles – dont un des fondateurs fut le
premier conservateur de la section Ancienne Belgique – que
l’État belge subsidiaient ces fouilles à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle. Louis Cavens fut également un des plus
grands mécènes de la collection. Il acheta des collections
entières à des chercheurs privés et les offrit par la suite au
musée.
Quand le service des fouilles devint dans les années 50 une
institution autonome, les sources de revenus de la collection
disparurent, pour ainsi dire. Les fouilles que les MRAH
pouvaient encore effectuer eux-mêmes, étaient limitées et,
en ce qui concerne la période mérovingienne, étaient plus
ou moins inexistantes. Heureusement, la Fondation Cavens
qui existe depuis 1931, offrit encore pendant de nombreuses
années la possibilité d’acheter des objets exceptionnels. De
nombreux mobiliers des nécropoles du Hainaut et du nord
de la France et des pièces remarquables vinrent, de cette
façon, enrichir la collection.
Les MRAH possèdent entre autres du mobilier des champs
funéraires d’Anderlecht, Haillot, Harmignies, Marilles,
Lede, Saint-Gilles-lez-Termonde et Orval.
Grâce à une convention récente avec la Région wallonne,
les magnifiques objets découverts dans quelques tombes
du grand champ funéraire de Bossut-Gottechain (Grez-
Doiceau) pourront désormais eux aussi être admirés.
(A.D.P.)
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De Merovingische collectie bestaat hoofdzakelijk uit
voorwerpen die afkomstig zijn van archeologisch onderzoek.
Zowel de Société d’archéologie de Bruxelles – een van de
stichters was de eerste conservator van de afdeling Oud-België
– als de Belgische staat subsidieerden die opgravingen aan het
einde van de 19de en het begin van de 20ste eeuw. Daarnaast was
Louis Cavens een van de grote mecenassen van de collectie. Hij
kocht volledige verzamelingen van particuliere onderzoekers
op en schonk ze vervolgens aan het museum.
Toen de Dienst voor Opgravingen in de jaren 50 een autonome
instelling werd, verdween als het ware de bevoorradingsbron
voor de collectie. De opgravingen die de KMKG daarna nog zelf
konden verrichten, waren beperkt en wat de Merovingische
periode betreft, was de activiteit zo goed als nihil. Gelukkig
bestond vanaf 1931 de Fondation Cavens die nog gedurende vele
jaren de mogelijkheid bood om uitzonderlijke voorwerpen aan
te kopen. Talrijke inboedels van necropolen uit Henegouwen
en Noord-Frankrijk en uitzonderlijke objecten werden op die
manier bij de verzameling gevoegd.
De KMKG bezitten onder meer prachtige inboedels van de
grafvelden van Anderlecht, Haillot, Harmignies, Marilles, Lede,
Sint-Gillis-bij-Dendermonde en Orval.
Dankzij een recente overeenkomst met het Waalse Gewest,
kunnen voortaan ook de prachtige voorwerpen uit enkele
graven van het grote grafveld van Bossut-Gottechain (Grez-
Doiceau) worden bewonderd. (A.D.P.)
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Le Musée du Cœur Boyadjian est une salle abritant plus de
500 objets mettant en lumière la symbolique du cœur dans
la culture occidentale. L’ensemble présente des œuvres
profanes et religieuses, depuis les cartes de Saint-Valentin
jusqu’aux ex-voto, en passant par les reliquaires et flacons de
parfum. Ces objets ont tous appartenu à la vie quotidienne
et ‘tenaient à cœur’ à leurs propriétaires.
Aucun organe du corps humain n’a jamais autant touché
l’imagination que le cœur. Il est au ‘cœur’ de notre existence,
le centre de la passion la plus brûlante ou du chagrin le
plus indicible. La science médicale moderne nous a appris
qu’une grande partie de la puissance et de l’influence qu’on
attribuait auparavant au cœur, provient, en fait, du cerveau.
Nous continuons, toutefois, à considérer le cœur comme
le centre de nos émotions et de notre vraie nature. Il n’est
pas étonnant, dès lors, qu’il soit aujourd’hui encore un des
symboles les plus populaires qui n’a pas seulement conquis
notre patrimoine matériel, mais est aussi très présent dans
notre langage et dans la musique.
Grâce au soutien de Mme Micheline Boyadjian, épouse de
feu le donateur de cette collection, la salle a pu bénéficier
d’une rénovation. Les couleurs des murs ont été rafraîchies
et de nouveaux textes donnent davantage d’explications
sur la symbolique du cœur. De l’information sonore, sous
forme d’extraits musicaux connus, de poésie et d’anecdotes,
confère à l’ensemble une touche contemporaine et ludique.
(L.W.)
Het Hartenmusem Boyadjian is een zaaltje waar meer dan
500 objecten de symboliek van het hart in onze westerse
cultuur belichten. Het geheel omvat zowel profane als
religieuze voorwerpen. Van Valentijnskaarten tot ex-voto’s,
van reliekhouders tot parfumflacons. Het zijn allemaal
voorwerpen die ooit tot het dagelijkse leven behoorden en de
bezitters ‘na aan het hart lagen’.
Geen enkel orgaan van het menselijke lichaam heeft immers
ooit zo tot de verbeelding gesproken als het hart. Het hart is
de kern van ons bestaan, het centrum van oplaaiende passie,
de kern van onuitspreekbaar verdriet. De moderne medische
wetenschap heeft ons geleerd dat veel van de kracht en
invloed die vroeger aan het hart werden toegeschreven
eigenlijk in de hersenen schuilen. Toch blijven we het
hart als het centrum van onze emoties en onze ware aard
beschouwen. Het is dan ook niet te verwonderen dat het
hart tot op vandaag een van de populairste symbolen is.
Een symbool dat niet alleen ons materieel erfgoed heeft
veroverd, maar ook sterk aanwezig is in ons taalgebruik en
de hedendaagse muziek.
Met steun van mevrouw Micheline Boyadjian, echtgenote
van de overleden schenker van deze collectie, kreeg de
zaal een andere look. Het kleurenpalet van de ruimte
werd aangepast en nieuwe zaalteksten geven meer uitleg
over de hartsymboliek. Extra auditieve informatie met
bekende muziekfragmenten, poëzie en anekdotes brengt
daarenboven een hedendaagse, speelse toets aan het geheel.
(L.W.)

Début 2008, le nouveau pavillon d’accueil des Musées d’Extrême-
Orient ouvrait ses portes. Le petit bâtiment, qui fut érigé pendant les
travaux de restauration de la Tour japonaise dans les années 1980, se
trouve dissimulé dans la verdure du parc du Pavillon chinois. Lieu
d’information et de vente de ticket, il sert également d’accès au tunnel
qui passe sous l’avenue Van Praet et qui mène à la Tour japonaise. En
2009, le Pavillon chinois reçut un nouvel atout. Dans le grand salon
‘japonais’, à l’étage, un petit studio a été créé en collaboration avec Art
Basics for Children. Les enfants, sous l’œil attentif de leurs parents ou
d’animateurs, peuvent y faire connaissance avec la Chine, la porcelaine
chinoise et les Compagnies des Indes orientales. Le coffeecorner du
rez-de-chaussée fut, quant à lui, rénové, et offre à présent la possibilité
d’y prendre un café ou un snack tout en feuilletant un livre sur la
Chine ou en jouant au tangram ou au mahjong.
Le parc aussi bénéficie de nouveautés. Outre les efforts constants
de Bruxelles Environnement pour de nouvelles plantations, dont de
nombreux érables, et la restauration d’un ruisseau avec chutes d’eau,
trois lanternes en pierre ont été placées dans le jardin de la Tour
japonaise. Elles proviennent de l’ancienne ambassade belge à Tokyo.
Le Ministre des Affaires étrangères les a sauvées de la casse.
(N.V.)
In het voorjaar van 2008 opende het vernieuwde onthaalpaviljoentje
van de Musea van het Verre Oosten zijn deuren. Het kleine gebouw,
dat werd opgericht tijdens de restauratiewerken van de Japanse Toren
in de jaren 80, ligt verscholen tussen het groen in het park van het
Chinees Paviljoen. Het doet dienst als ticket- en infobalie voor de drie
musea en geeft ook toegang tot de tunnel onder de Van Praetlaan, die
de verbinding maakt met de Japanse Toren.
Het Chinees Paviljoen kreeg in september 2009 een nieuwe troef.
In het grote ‘Japanse’ salon op de etage werd in samenwerking met
Art Basics for Children een kleine studio ingericht, waar kinderen
onder toezicht van hun ouders of begeleiders kunnen kennismaken
met China, Chinees porselein en de Oost-Indische compagnieën. De
coffeecorner op het gelijkvloers werd heringericht, met mogelijkheid
om een drankje of snack te nuttigen, en intussen een boek over China
te lezen of uit te rusten bij een spelletje tangram of mahjong.
Ook in het park is wat nieuws te zien. Naast de voortdurende
inspanningen van Brussel Leefmilieu voor nieuwe aanplantingen,
waaronder talloze esdoorns, en de herstelling van het beekje met
watervallen, werden in de tuin van de Japanse Toren ook drie stenen
lantaarns geplaatst. Zij zijn afkomstig uit de tuin van de voormalige
Belgische ambassade in Tokio. Het Ministerie van Buitenlandse Zaken
redde de stenen tuinornamenten van de sloop. (N.V.)
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permanent aux mrah | vast in de kmkg
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En attendant l’inauguration de la nouvelle présentation
permanente prévue en juin 2012, les acquisitions de ces
dernières dix années furent présentées au public à l’occasion
de la diffusion du film Art Nouveau & Société, du Réseau
Art Nouveau Network (15/10/08 - 22/02/09). En 2009, Éternelle
Idylle, une sculpture de Philippe Wolfers, put être acquise
grâce au soutien de l’association Per Musea.
In afwachting van de nieuwe vaste opstelling (juni
2012) werden de aanwinsten van de afgelopen tien jaar
tentoongesteld naar aanleiding van de vertoning van de film
Art Nouveau & Maatschappij, van het Réseau Art Nouveau
Network (15/10/08 - 22/02/09). In 2009 kon dankzij de
steunvereniging Per Musea de sculptuur Éternelle Idylle van
Philippe Wolfers worden aangekocht.
Au cours des années 2008-2009, le département Antiquité
s’est enrichi d’environ quatre-vingt objets. Parmi eux,
signalons un biberon en forme de souris acquis par la
section Grèce. Il a été fabriqué en Sicile au IVe s. av. J.-C. Un
rare portrait miniature en stuc de l’empereur Septime Sévère
vient compléter la collection Rome. Cet objet, qui provient
d’Alexandrie, est de conception romaine mais de technique
égyptienne. (N.M.)
In de periode 2008-2009 werd het departement Oudheid
ongeveer tachtig objecten rijker. De afdeling Griekenland
verwierf een bijzondere zuigfles in de vorm van een muis.
Zij werd vervaardigd in Sicilië in de 4de eeuw v.Chr. De
verzameling Rome werd onder andere aangevuld met een
zeldzaam miniatuurportret in stucco van keizer Septimius
Severus. Het design is Romeins, de techniek Egyptisch.
(N.M.)
Fin 2008, le couple Van Schoute-Verboomen offrit aux
MRAH un ensemble d’environ 500 pièces de faïence fine
de fabrication belge. Ces nouvelles acquisitions datent de
la seconde moitié du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Elles proviennent de Boch Frères Kéramis à La Louvière,
Jemappes, Nimy, Tournai…
Einde 2008 schonken de heer en mevrouw Van Schoute-
Verboomen de KMKG ongeveer 500 stuks fijne faience van
Belgische makelij. De nieuwe aanwinsten dateren uit de
2de helft van de 19de eeuw en het begin van de 20ste eeuw en
zijn afkomstig van Boch Frères Kéramis in La Louvière,
Jemappes, Nimy, Doornik…
Grâce à un accord avec le Service public wallon, les visiteurs
de la nouvelle salle Mérovingiens peuvent découvrir des
objets archéologiques issus du cimetière mérovingien de
Bossut-Gottechain (Brabant wallon).
Dankzij een overeenkomst met de Service public wallon
kunnen de bezoekers in de nieuwe zaal Merovingers
archeologische voorwerpen van het Merovingische grafveld
van Bossut-Gottechain (Waals-Brabant) ontdekken.

Les acquisitions d’instruments ont mis Adolphe Sax
particulièrement à l’honneur durant les années 2008 et 2009.
La collection Sax du mim occupe une place de choix parmi
les musées instrumentaux dans le monde. Cette position
se doit d’être entretenue par le musée, en particulier
dans la perspective d’une grande exposition consacrée au
génial inventeur belge, qui se tiendra en 2014, année du
bicentenaire de la naissance de Sax. En 2008, le mim a ainsi
acquis un magnifique lot de dix instruments d’Adolphe Sax,
comprenant saxhorns, saxotrombas, trombone à coulisse et
cornets à pistons. En 2009, le mim a pu mettre la main sur
trois instruments supplémentaires : un saxophone soprano à
l’ancrage belge manifeste, puisqu’il fut joué dans la Fanfare
des Charbonnages de Péronnes-lez-Binche, ainsi que deux
instruments particulièrement rares dont on ne trouve pas
d’équivalent dans d’autres musées. Il s’agit d’un clairon
militaire doté de pistons amovibles, appelé ‘clairon Sax’ par
son inventeur, et d’un cornet compensateur permettant
la manipulation de la coulisse d’accord en cours de jeu.
En 2009, le mim s’est également enrichi d’instruments de
musique non-européens très intéressants. Avec l’achat d’une
buruw – trompette traversière en bois en provenance du
Mali – le musée dispose d’un instrument particulier de
la société secrète du Komo. Décorées de têtes d’animaux
allongées, ces trompettes ont la réputation de pouvoir tuer
à distance. Un hajhouj, luth basse des Gnawa, a été ramené
d’un voyage au Maroc. De plus, fait non négligeable, cet
instrument est illustré par des photographies ainsi que des
enregistrements audio et vidéo. (G.D., S.W.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
Bij de aanwinsten van de jaren 2008 en 2009 zaten heel
wat instrumenten van Adolphe Sax. Het mim bezit een
van de belangrijkste collecties Sax-instrumenten van alle
muziekinstrumentenmusea ter wereld. Die status moet
je als museum natuurlijk onderhouden, niet in het minst
omdat het mim een grote tentoonstelling wil wijden aan
onze geniale Belgische uitvinder in zijn 200ste geboortejaar
2014. Zo verwierf het mim in 2008 een prachtig lot van
tien stuks gesigneerd Adolphe Sax, waaronder saxhoorns,
saxotromba’s, een schuiftrombone en ventielcornetten.
Het jaar erna kon het mim de hand leggen op nog drie
instrumenten. Het eerste was een sopraansaxofoon met
onmiskenbaar Belgische roots, aangezien hij bespeeld werd
in de fanfare van de koolmijnen van Péronnes-lez-Binche.
Later kwamen er nog twee zeer zeldzame stukken bij die
in geen enkel ander museum te vinden zijn: een militaire
klaroen met afneembare ventielen, die Sax ‘clairon Sax’
noemde en een cornet met compensatiesysteem waardoor
de speler de stembuis tijdens het spelen kan verlengen of
verkorten.
In 2009 werd het mim ook enkele interessante niet-Europese
muziekinstrumenten rijker. Met de aankoop van een buruw –
een houten dwarstrompet uit Mali – haalde het museum een
bijzonder instrument van het geheime Komo-genootschap
in huis. Dergelijke met langgerekte dierenhoofden versierde
trompetten hebben de reputatie te kunnen doden vanop
afstand. Van een reis naar Marokko kwam een hajhouj
mee, de basluit van de Gnawa. Mooi is dat dit instrument
geïllustreerd is met foto’s, geluidsopnames en video. (G.D.,
S.W.)
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62
L’attrait d’une salle d’exposition n’est pas dû au seul mérite
d’un conservateur et d’un scénographe. Sans une équipe
d’entretien efficace, elle perdrait rapidement de son éclat.
L’apport des équipes techniques, spécialisées dans tous
les domaines, est aussi indispensable. Les électriciens
s’occupent du câblage mais ils maîtrisent aussi la domotique
ainsi qu’on peut le voir dans les nouvelles salles Art du
Monde islamique, Amérique et Océanie. Le plombier et le
serrurier remplacent les anciennes conduites et serrures
et fabriquent des constructions en métal sur mesure. En
2008, ils ont réalisé un support en fer pour les 6 tonnes
que pèse Pou Hakanononga, la colossale statue de l’île de
Pâques. Et saviez-vous que les MRAH possédaient une
petite imprimerie ? C’est là que sortent de presse les textes
des salles, que les panneaux signalétiques sont fabriqués
ou que les bannières sont imprimées. Les Musées abritent
aussi du personnel qualifié pour les travaux de peinture.
Outre les murs et les plafonds (certains avec des moulures !),
ils repeignent aussi les socles. Le garnisseur peut ensuite
s’occuper de la finition. Le travail ne manque pas non plus
pour les menuisiers : trouver des solutions sur mesure
est leur spécialité. Pour l’exposition La Chine sous toit, ils
construisirent des socles longs de plusieurs mètres adaptés
aux énormes vitrines. Enfin, lorsque, par exemple, une
tapisserie de grande valeur doit être changée, on fait appel
à l’équipe de déménageurs qui sait mener à bien cette tâche
lourde et délicate. (A.C.)
Een aantrekkelijke tentoonstellingszaal is niet enkel de
verdienste van een conservator en een scenograaf. Alleen
al zonder een efficiënte onderhoudsploeg verliest zij veel
van haar glans. De inbreng van de technische diensten
is onontbeerlijk. De medewerkers zijn gespecialiseerd in
allerhande vakgebieden. Zo is de bekabeling uiteraard het
werk van de elektriciens. Maar van domotica hebben ze
eveneens kaas gegeten, zoals blijkt in de nieuwe zalen Kunst
uit de Islamitische Wereld, Amerika en Oceanië.
De loodgieter en de slotenmaker vervangen oude leidingen
en sloten en fabriceren daarnaast metalen constructies
op maat. In 2008 realiseerden zij een ijzeren steun voor
de zes ton wegende Pou Hakanononga in de zaal Oceanië.
En wist u dat de KMKG beschikken over een kleine
drukkerij? Daar rollen zaalteksten van de pers, worden
bewegwijzeringspanelen vervaardigd en banieren bedrukt.
Voor schilderwerk is eveneens professioneel personeel
in huis. Behalve wanden en plafonds (sommige met
moulures!) worden ook sokkels van een lik verf voorzien. De
stoffeerder kan voor een verdere afwerking zorgen. De ploeg
schrijnwerkers zit alvast nooit om opdrachten verlegen.
Oplossingen op maat is hun specialiteit. Voor Onder dak in
China timmerden ze meterslange sokkels voor de enorme
vitrines. Tot slot, wanneer de kostbare wandtapijten voor
een optimale conservatie worden gewisseld, wordt een
beroep gedaan op de veelzijdige verhuisploeg. Ook deze
zware maar delicate taak brengen zij tot een goed einde.
(A.C.)

Avec toutes ces rénovations de salles en 2008 et 2009,
comment ne pas parler du service de muséographie ? Créé
en 2002 et composé de quatre collaborateurs dynamiques,
ce service a comme objectif de veiller à ce que les visiteurs
individuels puissent comprendre aisément et de manière
attrayante les œuvres exposées. La première étape
consiste en un travail de réflexion et de concertation avec
le conservateur sur la manière dont la documentation et
l’information didactique entreront en synergie avec le
contenu de la salle. Après cette phase de préparation et
d’optimalisation de l’information, incluant les relectures
et les traductions des textes, le service s’occupe de la
réalisation pratique : graphismes et mises en page, dessins,
réalisations de cartes et traitements des photographies
(les panoramiques de la nouvelle salle île de Pâques, par
exemple, ont fait l’objet d’un long travail d’assemblage et
de retouches). Grâce à la collaboration avec les services
éducatifs et techniques, des espaces didactiques et ludiques
ont été aménagés dans certaines collections ou à l’occasion
d’exposition temporaires. Les jeux de manipulations
destinés aux enfants et pourquoi pas aux adultes ont la
grande qualité de pouvoir fonctionner sans animateur. Le
service de muséographie a également pris en charge, depuis
quelques années, la réalisation d’audio guides et la mise
en place d’une signalétique permanente dans le Musée du
Cinquantenaire. (A.P.)
permanent aux mrah | vast in de kmkg
Gezien de vele zaalrenovaties van 2008 en 2009 is een
woordje over de dienst Museologie hier zeker op zijn plaats.
De dienst werd opgericht in 2002 en telt vier dynamische
medewerkers. Op een aantrekkelijke manier begrijpelijke
duiding brengen bij tentoongestelde stukken is hun
voornaamste bekommernis. Hiervoor wordt in de eerste fase
nagedacht over de manier waarop de documentatie en de
didactische informatie kunnen inspelen op de inhoud van
de zaal. Dit gebeurt in overleg met de betrokken conservator.
De informatie wordt voorbereid en geoptimaliseerd,
teksten worden nagelezen en vertaald. Vervolgens staat
de praktische uitwerking op het programma: grafische
elementen, vormgeving, tekeningen, kaarten, bewerking
van fotomateriaal – de panoramabeelden in de nieuwe zaal
over Paaseiland bijvoorbeeld zijn het resultaat van vele
uren assembleren en retoucheren. In samenwerking met de
educatieve en technische diensten werden ook didactische
ruimten ingericht in een aantal zalen of op tijdelijke
tentoonstellingen. Kinderen – of volwassenen, waarom
niet – kunnen er spellen uitproberen zonder animator,
wat een belangrijk pluspunt is. Tot slot houdt de dienst
Museologie zich sinds enkele jaren ook bezig met
de audiogidsen en de vaste bewegwijzering van het
Jubelparkmuseum. (A.P.)
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III
temporairement aux mrah
tijdelijk in de kmkg
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La Belgique en vues d’optique au XVIII e et XIX e siècles
Sur la piste des Indiens
La Chine sous toit - 2000 ans d’architecture à travers les
modèles réduits du Musée du Henan
XPO2PI - 50 ans des Jeunesses scientifiques de Belgique
Taniguchi - Quand le manga rêve d’Occident
De Gilgamesh à Zénobie - Arts anciens du Proche-Orient et
de l’Iran
Beauté - Singulier ~ Pluriel. 5 e Triennale du Design
Regards croisés
Expo 58 à travers l’objectif de Gérard Castello-Lopes
Dance the World - Marie-Jo Lafontaine
Slaves d’Europe - Les costumes des peuples slaves issus des
collections du Musée Ethnographique de la Russie à Saint-
Pétersbourg
L’Été de la photographie - Vudoptik
L’Été de la photographie - Modèle français - Jeanne d’Arc, le
mythe et l’image
Continental Superstar - Musique mécanique pour
salle de danse, kermesse et café
Art Nouveau & Société - 10 ans d’acquisitions
de la collection Art Nouveau
Muziques d’amon nos-ôtes
E.D.E.N. - Design Textile Paradise
Île de Pâques - Expédition Métraux-Lavachery
La Chine des derniers empereurs - Entre faste et simplicité
Vegetal City - La vision d’un futur durable de Luc Schuiten
Archéologie au coin de la rue - Région de Bruxelles-Capitale
Le monde en vues d’optique
Lomax - Voyage en Italie
Augustín Barrios Mangoré
La Route de la Soie - Un voyage à travers la vie et la mort
Brocarts de Nanjing
I Medici - Une Renaissance en papier

België op opticaprenten in de 18 de en de 19 de eeuw
In de voetsporen van de indianen
Onder dak in China - Oude architectuurmodellen uit het
Henan Museum
XPO2PI
Taniguchi - Wanneer de manga droomt van het Westen
Van Gilgamesj tot Zenobia - Oudheden uit het Nabije Oosten
en Iran
Schoonheid - Enkelvoud ~ Meervoud - 5de Triënnale voor
Vormgeving
Dubbelfocus
Expo 58 door de lens van Gérard Castillo-Lopes
Dance the World – Marie-Jo Lafontaine
De Slaven van Europa - De collectie klederdracht uit de
verzameling van het Russisch Volkenkundig Museum te
Sint-Petersburg
De zomer van de fotografie - Vudoptik
De zomer van de fotografie - Modèle français - Jeanne d’Arc,
de mythe en het beeld
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
Continental Superstar - Mechanisch
muziekvertier voor danszaal, kermis en café
Art Nouveau en Maatschappij - 10 jaar
aanwinsten van de art-nouveaucollectie
Musiques d’amon nos-ôtes
E.D.E.N. - Design Textile Paradise
Paaseiland 1934-1935 - Expeditie Métraux-Lavachery
Eenvoud en weelde onder China’s laatste keizers
Vegetal City - Een visie op een
duurzame toekomst door Luc Schuiten
Archeologie om de hoek - Brussels Hoofdstedelijk Gewest
De wereld in opticaprenten
Lomax in Italië
Augustín Barrios Mangoré
De Zijderoute - Een reis door leven en dood
Brokaat uit Nanjing
I Medici - Een renaissance in papier
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Toujours enthousiaste lorsqu’il s’agit de collaborations
innovantes, le Service éducatif et culturel a soutenu le projet
mené par Alain Stevens et dix-huit étudiants en 1er master
d’architecture d’intérieur à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.
Après avoir visité l’exposition La Chine sous toit et avoir
observé les modèles d’architecture funéraire, les étudiants
devaient identifier les spécificités du thème et les impliquer
dans un contexte afin de proposer un aménagement qui en
accentue l’identification et le sens.
Chaque vendredi matin, France Ossieur, céramiste et
restauratrice, anime pour une quinzaine d’adultes un
atelier de céramique en lien avec les collections. Lors des
séances qui se sont déroulées d’octobre à décembre 2007, les
participants avaient choisi comme source d’inspiration les
modèles réduits retrouvés dans les tombes chinoises.
Les deux groupes ont travaillé séparément sans concertation
mais assez vite il est apparu intéressant d’exposer ensemble
les scénographies et les céramiques pour voir comment
résonnaient les deux démarches, comment les œuvres en
céramique renvoyaient aux scénographies et vice versa.
Les travaux des étudiants et les céramiques des participants
à l’atelier du Dynamusée étaient présentés ensemble dans
le musée sous le titre Regards croisés. Le vernissage de
l’exposition servait de soirée d’ouverture à la semaine festive
La Chine fait la fête. (A.-F. M.)
Innoverende projecten ziet de Service éducatif et culturel
wel zitten. Het project van Alain Stevens en achttien
studenten 1ste master binnenhuisarchitectuur van het
Institut Saint-Luc de Bruxelles kon dan ook rekenen
op steun. De studenten bezochten en analyseerden de
tentoonstelling Onder dak in China met zijn talrijke funeraire
grafmodellen. De centrale thema’s dienden te worden
gedefinieerd om daarna een betekenisvolle opstelling te
kunnen uitdenken.
Elke vrijdagochtend leidt de ceramiste en restauratrice
France Ossieur een ceramiekatelier voor een vijftiental
volwassenen. Die activiteiten sluiten nauw aan bij de
verzamelingen en tentoonstellingen. Van oktober tot
december 2007 werd gewerkt rond de modellen uit Chinese
graven.
Aanvankelijk verliepen de twee projecten los van elkaar.
Maar al snel werd duidelijk dat de combinatie een
meerwaarde bood. Het was interessant om te zien hoe
de scenografieën en het ceramiekwerk op elkaar konden
inspelen. Het geheel werd geëxposeerd onder de titel
Dubbelfocus. De vernissage van de tentoonstelling luidde
meteen ook de feestweek China feest! in. (A.-F. M.)

L’exposition a fermé ses portes sur un bilan de plus
de 25.000 visiteurs. À une époque où la fréquentation
du public est en baisse et l’offre culturelle abondante,
c’est loin d’être un mauvais résultat, d’autant plus que
beaucoup en estimaient le sujet ‘trop spécialisé’ et que
l’exposition devait faire face à la concurrence de la
méga-expo Babylone (Paris, Berlin, Londres). En outre,
il est rapidement apparu que le catalogue richement
illustré de l’exposition allait connaître un grand
succès, tant en Belgique qu’à l’étranger. L’objectif de
l’événement, qui était de redonner une
aura internationale à la collection des arts du
Proche-Orient et de l’Iran, était donc largement atteint.
Le grand public, mais aussi les collectionneurs et le
milieu académique, ont exprimé leur émerveillement
face à la qualité, l’ampleur insoupçonnée et
l’importance du patrimoine conservé aux MRAH.
À partir de 2010, une série d’aménagements seront
effectués sur le plan muséologique afin de rendre le
parcours encore plus agréable et plus clair. Ainsi, les
reliefs assyriens seront-ils intégrés dans une nouvelle
entrée qui évoquera le faste des palais de l’époque.
Quant aux animations tant appréciées par les visiteurs,
elles seront désormais projetées sur des écrans adaptés
aux nouvelles normes. Enfin, outre des améliorations
au niveau de la signalétique, l’organisation de miniexpositions
(semi-)annuelles est aussi prévue au
programme. Elles auront lieu dans la galerie de photos
où est actuellement présenté le rôle du Proche-Orient
ancien dans la bande dessinée.
(E.G.)
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
De tentoonstelling sloot de deuren met meer dan 25.000
bezoekers. In een tijd van dalende publieksopkomst en
cultureel overaanbod is dat allerminst een slecht resultaat.
Zeker niet voor een onderwerp dat meer dan eens als ‘te
gespecialiseerd’ wordt ingeschat en moest optornen tegen
de mega-expo Babylon (Parijs, Berlijn, Londen). Bovendien
werd al snel duidelijk dat de rijk geïllustreerde catalogus
een heus kassucces in binnen- en buitenland zou worden.
De opzet van dit evenement, namelijk de verzameling
Kunst uit het Nabije Oosten en Iran terug internationaal
op de kaart te zetten, is dus ruimschoots bereikt. Zowel
het bredere publiek, topverzamelaars als academici
wereldwijd drukten in reacties hun verwondering uit over
de kwaliteit, de onbevroede omvang en het belang van het
patrimonium van de KMKG. Vanaf 2010 zal werk worden
gemaakt van een aantal museologische ingrepen die het
parcours nog aangenamer en overzichtelijker moeten
maken. Zo zullen de Assyrische reliëfs geïntegreerd worden
in een nieuwe ingang die de praal van de toenmalige
paleizen moet oproepen en zullen de gesmaakte animaties
voortaan worden voorgesteld op schermen aangepast aan
de nieuwe normen. Naast verbeteringen op het vlak van de
bewegwijzering staan ook (half )jaarlijkse mini-expo’s op de
planning. Die laatste zullen plaatsvinden in de fotogalerij
waar thans de rol van het Oude Nabije Oosten in het
beeldverhaal wordt belicht. (E.G.)
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Durant l’été 2007, le Ministre flamand de la Culture, de
la Jeunesse, des Sports et de Bruxelles, Bert Anciaux, fit
l’acquisition de la collection Ghysels, composée de seize
instruments de musique mécaniques. Le mim joua un rôle
important dans la rencontre entre le couple Ghysels et le
cabinet Anciaux et reçut donc l’honneur de présenter en
avant-première cette collection de portée internationale.
Hélas, le mim n’avait pas assez de place pour exposer
des œuvres de pareille dimension. En outre, le ministre
souhaitait que ces machines de distraction soient présentées
dans un lieu offrant la possibilité de danser et de boire un
verre, ce qui n’était pas réalisable au mim.
L’exposition migra donc vers la Cour carrée du Musée du
Cinquantenaire. Pendant cinq mois, les visiteurs ont pu
entrer et sortir librement de la salle divisée en trois zones :
‘la kermesse dans la rue’, ‘le salon et le café’ (avec un bar !)
et ‘la salle de danse’ (avec une piste de danse et des lumières
d’ambiance). Chaque après-midi, week-end compris, les
instruments se mettaient à jouer, entraînant des larmes
de nostalgie, des chants collectifs et des discussions
techniques. Dans l’attente d’un emplacement définitif pour
ce patrimoine vivant, les pièces sont actuellement mises en
dépôt aux MRAH. (J.S.)
In de zomer van 2007 verwierf Vlaams Minister voor
Cultuur, Jeugd, Sport en Brussel Bert Anciaux de collectie-
Ghysels van zestien mechanische muziekinstrumenten. Het
mim speelde een actieve rol in de bemiddeling tussen het
echtpaar Ghysels en het kabinet-Anciaux en kreeg dan ook
de primeur om deze verzameling met internationale allure
tentoon te stellen. Klein probleem: het mim zelf heeft niet
de ruimte voor een tentoonstelling van dergelijke omvang.
Bovendien wenste de minister dat deze pretmachines
zouden ontsloten worden met de mogelijkheid om te dansen
en iets te drinken, iets wat in het mim niet haalbaar was.
Daarom werd uitgeweken naar de Vierkante Koer van
het Jubelparkmuseum. Gedurende vijf maanden konden
bezoekers vrij in en uit lopen in de in drie zones verdeelde
opstelling: ‘kermis op straat’, ‘salon en café’ (mét bar!) en
‘de danszaal’ (mét dansvloer en belichting).
Elke namiddag, weekend inbegrepen, werden de
instrumenten in werking gezet, wat meermaals aanleiding
gaf tot tranen van herkenning, collectieve zangstondes en
technische discussies. In afwachting van een definitieve
plaatsing van dit levende patrimonium zijn de stukken nu in
bewaring gegeven aan de KMKG. (J.S.)

La musique des instruments de l’exposition
Continental Superstar constituait chaque jour un
événement en soi. Mais cette salle de fête muséale
fut aussi, début 2009, le décor de quelques
activités spéciales.
Le 18 février 2009, le groupe HUS – le compositeur
Walter Hus et son orgue Decap informatisé
accompagné d’une guitare électrique et une
batterie digitale – prouvait que l’orgue mécanique
est loin d’être mort. Le concert se donnait dans le
cadre du festival Performatik du Kaaitheater.
Le 1er mars, Radio Modern – qui n’est pas une
station de radio mais le nom d’un groupe de
mordus de danse rétro – organisait son premier
Muzik Mekanik dans Continental Superstar .
Conséquence : de nombreux jeunes avec des jupes
à pois et de la brillantine dans les cheveux se sont
risqués au fox-trot, au one-step et à la valse au son
alterné des orgues Ghysels et d’un DJ de Radio
Minerva – une vraie station de radio, tout aussi
rétro.
Enfin, ce n’est pas un hasard si le thème de la
seconde Museum Night Fever, une nuit des
musées bruxellois, qui avait lieu le samedi 7 mars
2009 au Musée du Cinquantenaire, était la danse.
La présence des machines à danser de
De muziek geproduceerd door de collectiestukken zelf
maakte van de tentoonstelling Continental Superstar elke dag
een evenement op zich. Maar deze museale feestzaal werd in
2009 ook enkele keren het decor voor speciale activiteiten.
Op 18 februari 2009 bewees de HUSband – componist Walter
Hus met gecomputeriseerd Decap-orgel, geflankeerd door
elektrische gitaar en digitale drum – dat het mechanische
orgel verre van dood is. Dit concert maakte deel uit van het
Performatik-festival van het Kaaitheater.
Op 1 maart organiseerde Radio Modern (geen radiostation,
maar een bende retro-dansenthousiastelingen) hun eerste
Muzik Mekanik in Continental Superstar .
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
Continental Superstar offrait l’occasion d’organiser une
série d’activités axées sur la danse pendant cette ouverture
exceptionnelle en soirée. (J.S.)
Gevolg: veel jong volk in bolletjesjurk en met brillantine in
het haar dat zich waagde aan foxtrot, one-step en wals op
de tonen van de Ghysels-orgels, afgewisseld met een dj van
Radio Minerva (wel een radiostation, al even retro).
Niet toevallig was ‘dans’ het Jubelparkthema voor de
Museum Night Fever, de tweede editie van de Brusselse
museumnacht op zaterdag 7 maart 2009. De aanwezigheid
van de dansmachines van Continental Superstar vormde
de aanleiding voor een boel dansactiviteiten tijdens deze
uitzonderlijke, avondlijke opening. (J.S.)
71

temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
72
Pendant la belle saison de 2009, le Cinquantenaire a décidé
de se tourner – pour une fois – vers l’avenir en présentant
la vision futuriste d’un artiste : celle de Luc Schuiten. En
ce début du XXIe siècle, il est clair que le climat va devenir
un de nos soucis majeurs. Notre mode de vie joue un rôle
prépondérant dans ce drame. Les ressources planétaires
s’épuisent. Nous avons peut-être trop vite oublié que nous
sommes avant tout des êtres biologiques sur une planète
elle-même vivante. Luc Schuiten, architecte vsionnaire,
est convaincu que les choses peuvent changer. Par son
approche originale, il veut créer une nouvelle relation entre
l’Homme et son environnement naturel. Ses propositions
sont inédites, cohérentes et porteuses d’espoir. Elles invitent
à la réflexion. Des maisons tressées aux chenillards, c’est
la nature qui sert à chaque fois de modèle pour ses projets.
L’imitation de ce qu’elle met en œuvre pour résoudre les
problèmes qu’elle rencontre – le biomimétisme – offre en
effet toujours de nombreuses possibilités. Dans Vegetal City
le visiteur a senti battre le cœur de la nature. Il y a découvert
des moyens de transport qui ont stimulé son imaginaire,
des maisons écologiques et des projets contemporains de
rénovation urbanistique. Le public a pu faire connaissance
aussi avec la ‘cité des vagues’, la ‘cité des habitarbres’ et
différents autres types de cités biomimétiques adaptées
aux divers terrois et latitudes. Et Bruxelles ? Notre capitale
peut être verte elle-aussi. Les dessins de Luc Schuiten le
démontrent. Le futur nous souriait dans Vegetal City ! (A.C.)
In de lente en de zomer van 2009 zette het Jubelparkmuseum
voor één keer niet het verleden maar de toekomst in de
kijker. Op Vegetal City kon de bezoeker kennis maken met de
toekomstvisie van een kunstenaar, Luc Schuiten.
Aan het begin van de 21ste eeuw is het duidelijk dat het
klimaat een van onze grootste zorgen zal worden. Onze
huidige manier van leven speelt in dit verhaal de hoofdrol.
De aarde raakt uitgeput. Wij lijken te vergeten dat we
levende wezens zijn op een eveneens levende planeet. De
visionaire architect Luc Schuiten is ervan overtuigd dat
het anders kan. Met een frisse aanpak wil hij een nieuwe
relatie tot stand brengen tussen de mens en zijn natuurlijke
omgeving. Zijn voorstellen zijn origineel, coherent en
hoopgevend en nodigen uit tot nadenken. Van gevlochten
huizen tot rupsklikwagens: de natuur staat model voor zijn
projecten. De nabootsing van in de natuur voorkomende
oplossingen voor een probleem – biomimetica – biedt
immers vele mogelijkheden. Op Vegetal City kon de bezoeker
de hartslag van de natuur voelen. Hij ontdekte er tot
verbeelding sprekende transportmiddelen, ecologische
huizen en hedendaagse projecten voor stadsvernieuwing.
Het publiek maakte ook kennis met bomensteden,
golvensteden en andere biomimetische steden aangepast
aan diverse streken en klimaatgordels. En hoe groen Brussel
zou kunnen zijn, werd duidelijk op de ontwerptekeningen
van Luc Schuiten. Op Vegetal City zag de toekomst er alvast
goed uit! (A.C.)

Vegetal City invitant à réfléchir et à agir, les jeunes visiteurs
se profilaient dès lors comme LE public cible. Dans cette
optique, Luc Schuiten et son équipe conçurent un parcours
éducatif autour de la mobilité durable et des relations entre
la nature et l’architecture. Dans quatre petites pièces, les
enfants pouvaient expérimenter ce qu’ils avaient appris
pendant la visite. Par exemple : de quel animal s’était-on
inspiré pour créer un train à haute vitesse plus fonctionnel ?
Petits et grands découvraient de tels biomimétismes en
jouant avec un electro, à condition bien sûr que quelqu’un
pédale sur un vélo pour fournir l’électricité nécessaire !
Le Dynamusée, l’atelier pour enfants du service éducatif
et culturel, se jeta aussi dans l’aventure. Durant l’été, il
organisa deux stages pour futurs architectes / urbanistes,
avec, au cœur des réalisations, la nature. Mais Vegetal City
ne se tournait pas uniquement vers les enfants en visite
familiale. Un dossier éducatif spécifique procurait aux
enseignants de quoi poursuivre le thème de l’exposition en
classe. Le succès de la séance de dédicaces du livre Vegetal
City par Luc Schuiten, prouva que de nombreux visiteurs
tenaient à rencontrer le concepteur de l’exposition. La
présence de l’architecte dans le musée ne passait d’ailleurs
pas inaperçue. En accord avec sa philosophie, Schuiten ne
se déplace en ville qu’en ‘tricycle avec assistance électrique
au pédalage’. Ce ‘Twike’ écologique était souvent garé devant
l’entrée du musée. Un message on ne peut plus clair, n’est-ce
pas ? (A.C.)
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Vegetal City wou aanzetten tot denken én handelen! Het
jonge volkje was hierbij een expliciete doelgroep. Luc
Schuiten en zijn team werkten dan ook een interessant
educatief parcours uit over duurzame mobiliteit en de
relatie tussen natuur en architectuur. In vier eigenzinnige
kamertjes konden kinderen naar hartenlust experimenteren
met wat ze tijdens hun bezoek ontdekten. Welk dier zorgde
voor inspiratie om een hogesnelheidstrein functioneler te
maken? Over dergelijk biomimetisme kwam jong en oud
meer te weten tijdens een spelletje ‘elektro’, op voorwaarde
natuurlijk dat iemand op een fiets de nodige elektriciteit
bij elkaar trapte! Dynamusée, de atelierwerking van de
Service éducatif et culturel, borduurde van zijn kant ook
enthousiast verder op het thema van de expositie. Tijdens
de zomer stonden twee vakantiestages voor toekomstige
architecten/urbanisten met een hart voor de natuur op het
programma. Maar Vegetal City richtte zich niet alleen tot
kinderen in gezinsverband. Een speciaal educatief dossier
reikte leerkrachten interessant materiaal aan voor de
verwerking met hun klas.
Dat menig bezoeker Luc Schuiten zelf wou ontmoeten,
bleek uit het succes van de signeersessies van zijn boek. De
aankomst van de architect in het museum ging trouwens
meestal niet onopgemerkt voorbij. Geheel in stijl met zijn
filosofie, verplaatst hij zich immers door de stad met een
soort ‘fiets/auto’. Zijn ecologische ‘Twike’ stond dan ook
geregeld op de parking van het museum. Een duidelijke
boodschap, niet? (A.C.)
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Europalia présente tous les deux ans l’essentiel du
patrimoine culturel d’un pays. Son nom marie les mots
‘Europe’ et ‘Opalia’, la fête romaine qui, à la mi-décembre,
célébrait l’opulence des moissons. Ops était la déesse de la
terre et de la fertilité. Son nom est à l’origine du mot latin
opus qui désigne les œuvres d’art. D’octobre à février, à
Bruxelles et dans de nombreuses villes belges et limitrophes,
le festival met en scène toutes les pratiques artistiques :
musique, arts plastiques, cinéma, théâtre, danse, littérature.
Quarante ans après la première édition, le festival 2009-2010
se déroulait sous le signe de l’Empire du Milieu, la Chine. Le
Musée du Cinquantenaire était cette année encore un lieu
important d’Europalia, ce qui tombait sous le sens étant
donné ses propres collections chinoises. Il accueillait pas
moins de trois expositions. À commencer par La Route de
la Soie, qui fut une des expositions-phares du festival. Le
Musée pour Aveugles, ensuite, saisit l’occasion de consacrer
son exposition bisannuelle à ce thème avec La Chine des
derniers empereurs - Entre faste et simplicité. Enfin, Brocarts de
Nanjing présentait de magnifiques textiles. Europalia.china
attira dès lors 64.000 personnes intéressées, vers le Musée
du Cinquantenaire. Le mim colora également sa période
hivernale d’un parfum d’Asie en proposant toute une série
d’activités dont un week-end chinois et en organisant
un congrès de l’European Foundation for Chinese Music
Research. (A.C.)
Europalia vestigt om de twee jaar de aandacht op een land en
zijn cultureel erfgoed. In de benaming ‘Europalia’ versmelt
‘Europa’ met ‘Opalia’, het oogstfeest dat de Romeinen half
december vierden ter ere van Ops, de godin van de aarde en
de vruchtbaarheid. Haar naam is ook terug te vinden in het
Latijnse opus, dat als ‘werk’ wordt vertaald, maar ook als
‘kunstwerk’ en ‘kunstproductie’. Van oktober tot februari
plaatst het festival alle kunstvormen in de kijker: muziek,
beeldende kunst, film, theater, dans en literatuur. Dat
gebeurt niet alleen in Brussel, maar ook in tal van andere
Belgische steden en in de omringende landen.
Veertig jaar na de eerste editie stond het festival van
2009-2010 in het teken van het ‘Rijk van het Midden’, China.
Het Jubelparkmuseum was ook deze keer een belangrijke
Europalia-locatie, wat zeker gerechtvaardigd is gezien de
eigen Chinese verzameling. Op het programma stonden
niet minder dan drie tentoonstellingen. Enerzijds was er de
tentoonstelling De zijderoute, een van de topexposities van
het festival. Daarnaast greep het Museum voor Blinden met
Eenvoud en weelde onder China’s laatste keizers de gelegenheid
aan om ook zijn tweejaarlijke tentoonstelling aan het thema
te wijden. Tot slot, stonden prachtige weefsels in de kijker
op Brokaat uit Nanjing. Europalia.china trok meer dan 64.000
geïnteresseerden naar het Jubelpark. In het mim kleurde de
winterperiode eveneens Aziatisch met allerlei activiteiten
zoals een China-weekend en een congres van de European
Foundation for Chinese Music Research. (A.C.)

Il y a deux mille ans, l’Europe et l’Asie étaient connectées
par un vaste réseau de routes commerciales, une
globalisation avant la lettre. Hier comme aujourd’hui, ce
n’étaient pas uniquement soies et autres denrées de luxe
qui transitaient par ces routes ; idées, technologies et
croyances se transmettaient grâce aux marchands, moines,
missionnaires, soldats et artisans qui s’y aventuraient.
L’exposition se proposa de raconter l’histoire de ces grands
échanges culturels et technologiques dans un monde
avant-gardiste et, chemin faisant, d’évoquer les paysages
spectaculaires et les populations du nord-ouest de la
Chine. La plupart des objets qui subsistent de cette époque
proviennent de tombes. Dès lors, l’exposition ne racontait
pas seulement la vie des peuples installés le long de la
portion chinoise de la route de la soie, mais traitait aussi
de leur conception de la mort et de leur espérance d’une vie
dans l’au-delà.
Dans le cadre de La Route de la Soie, plusieurs activités pour
jeunes et vieux étaient au programme comme les cours et
les ateliers. L’exposition était également accessible durant
la nocturne des Musées bruxellois le 12 novembre 09. Enfin,
les enseignants étaient invités à une journée d’informations
et avaient à leur disposition un dossier éducatif intéressant
réalisé par les services éducatifs.
(A.C.)
Tweeduizend jaar geleden waren Europa en Azië via een
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netwerk van handelswegen met elkaar verbonden, een
globalisering avant la lettre dus. En net zoals nu werden
door de handelaars niet enkel zijde en luxegoederen
verhandeld, maar kwam het dankzij hen en de monniken,
missionarissen, ambachtslui en soldaten op de zijderoute
tot boeiende uitwisselingen van ideeën, technologieën en
religies. De tentoonstelling toonde facetten van dit verhaal
van intense culturele en technologische uitwisselingen
in de premoderne wereld en introduceerde de bezoeker
en passant in de spectaculaire landschappen en bij de
bevolkingsgroepen in Noordwest-China. De meeste objecten op de expositie waren afkomstig uit graven. Er werd dan ook niet
alleen het verhaal verteld van het leven van mensen in het Chinese deel van de zijderoute, maar ook het verhaal van de dood en
van wat mensen verwachtten van het leven na de dood.
In het kader van De zijderoute stonden tal van activiteiten voor jong en oud op het programma zoals cursussen en ateliers. Ook
tijdens de nocturne van de Brusselse Musea op 12 november 2009 was de tentoonstelling toegankelijk. Leerkrachten werden
uitgenodigd op een infodag. De educatieve diensten hadden voor hen een interessant educatief dossier klaargestoomd. (A.C.)
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La production séculaire de
soieries et la technique de tissage
traditionnelle du brocart étaient
présentées par le Brocade Research
Institute de Nanjing. Cet institut
reproduit, en se basant sur une
étude approfondie, les chefsd’œuvre
de l’impressionnante
histoire de la soie chinoise.
L’exposition expliquait le
processus de fabrication de l’étoffe
de brocart, depuis l’élevage des vers à soie jusqu’au tissage
des patrons les plus compliqués. La complexité du tissage
de la soie de brocart apparaisait avec évidence lorsque l’on
regardait le métier à tisser original de Nanjing conservé
par le musée. De tels métiers devaient être manipulés
simultanément par deux personnes, ainsi que l’on pouvait
s’en rendre compte dans un petit film explicatif réalisé
par l’institut du brocart. Outre cet aperçu du processus
de production du brocart, le visiteur pouvait également
admirer de spectaculaires répliques de fragments d’étoffes
archéologiques et des costumes de la cour des empereurs
des dynasties Ming et Qing, qui illustraient, à l’instar de
quelques chefs-d’œuvre de la propre collection de vêtements
chinois du Musée du Cinquantenaire, la splendeur et le faste
séculaires dans l’habillement de l’élite chinoise. (D.K.)
De eeuwenoude productie van zijde en de
traditionele weeftechniek van brokaat werden
voorgesteld door het Brocade Research Institute
uit Nanjing. Dit instituut reproduceert, op basis
van uitgebreid onderzoek, de hoogtepunten uit
de indrukwekkende geschiedenis van de Chinese
zijde. Op de tentoonstelling werd uitgelegd hoe
het brokaatweefsel tot stand komt, van de kweek
van zijderupsen tot het weven van de meest
gecompliceerde patronen. De complexiteit van
het weven van brokaatzijde werd duidelijk bij het
aanschouwen van het originele Nanjing-brokaat
weefgetouw van het museum. Dergelijke getouwen
werden door twee wevers gelijktijdig bediend,
zoals te zien was in een begeleidende film van het
brokaatinstituut. Volgend op dit overzicht van het
productieproces werden spectaculaire replica’s van
archeologische weefselfragmenten en hofkostuums
van keizers uit de Ming- en Qing-dynastieën getoond.
Samen met enkele topstukken uit de collectie Chinese
kostuums van het Jubelparkmuseum illustreerden zij
de eeuwige pracht en praal in de kledij van de Chinese
elite. (D.K.)

Tous les deux ans, le Musée pour Aveugles offre aux
visiteurs aveugles et malvoyants une exposition dont le
thème est proche de l’actualité culturelle. Dans le cadre
d’Europalia.china, une série d’œuvres de la collection
Chine, supportant d’être touchées, fut sélectionnée. Le
choix tomba sur des pièces de la dernière dynastie : l’époque
des Mandchous, connue comme la dynastie des Qing. Ils
régnèrent de 1644 à 1911 et produisirent de magnifiques
objets en porcelaine, soie, bois de bambou et laque.
L’exposition illustre le luxe méconnu de la cour impériale.
Les visiteurs du Musée pour Aveugles profitent de leur visite
tactile. Sur une boucle richement décorée, ils touchent les
ciselures finement détaillées et les décorations faites en
plumes de martin-pêcheur. Les très fins objets comme les
flacons de tabac et les coquetiers recueillent l’enthousiasme
de tous. La magnifique broderie sur les chaussures évoque
des images vivantes des fastes de la cour. (R.C.)
Elke twee jaar biedt het Museum voor Blinden de blinde
en slechtziende bezoekers een tentoonstelling aan die
nauw aansluit bij de culturele actualiteit. In het kader
van Europalia.china werd uit de verzameling China een
reeks voorwerpen geselecteerd die geschikt waren om te
worden aangeraakt. De keuze viel op stukken uit de laatste
keizerlijke periode: de tijd van de Mandsjoes, gekend als
de dynastie van de Qing. Zij regeerden van 1644 tot 1911
en lieten de prachtigste voorwerpen van porselein, zijde,
bamboehout en lak maken. De expositie toont de ongekende
weelde aan het keizerlijke hof. De bezoekers van het Museum
voor Blinden genieten van hun tactiele ontdekkingstocht.
Op een rijk versierde gesp betasten ze de zeer gedetailleerde
uitsnijdingen en de versiering met ijsvogelveren. Over de
heel fijne voorwerpen zoals de tabaksflesjes en de eierdopjes
is iedereen heel enthousiast. Het prachtige borduurwerk
op de schoenen roept levendig beelden op van de luxueuze
hofhouding. (R.C.)
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À la demande du public, des visites guidées furent
également organisées au sein des collections permanentes :
au Pavillon chinois, des salles Égypte et dans la salle d’Art du
monde islamique. Les aveugles et mal voyants découvraient
ainsi les pièces grâce aux descriptions verbales très précises
des guides. Il leur fut aussi possible, exceptionnellement, de
toucher un ou deux objets. (R.C.)
Op vraag van het publiek werden ook rondleidingen
georganiseerd in de vaste verzamelingen: in het Chinees
Paviljoen, in de zalen Egypte en in de zaal van de kunst
uit de islamwereld. De blinden en slechtzienden maakten
kennis met de stukken voornamelijk dankzij de uitgebreide
verbale beschrijving van de gids. Uitzonderlijk was het ook
mogelijk om één of twee voorwerpen tactiel te ontdekken.
(R.C.)
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À l’occasion du 50 e anniversaire de l’Expo 58, le Musée du
Cinquantenaire a organisé une exposition ‘nostalgique’.
Des œuvres du célèbre photographe portugais Gérard
Castillo-Lopes, des objets de collection des pavillons
et d’authentiques gadgets de l’Exposition universelle
donnaient à la salle un air d’antan. Les fameuses images
des disques View Master étaient projetées dans la salle,
avec, en fond musical, la fanfare officielle de ‘La Belgique
joyeuse’ et les chansons de la jeune chorale congolaise
‘Les Troubadours du Roi Baudouin’. Touche originale : des
témoignages personnels des prêteurs accompagnaient les
pièces. (V.P.)
Naar aanleiding van de 50 ste verjaardag van Expo 58 stond
in het Jubelparkmuseum een nostalgische tentoonstelling
op het programma. Foto’s van de bekende Portugese
fotograaf Gerard Castillo-Lopes, collectievoorwerpen
uit de paviljoenen en authentieke gadgets van de
Wereldtentoonstelling zorgden voor ‘een sfeer van toen’.
Ook werden de bekende Viewmasterschijfjes geprojecteerd
en weerklonk muziek van de officiële fanfare van
‘Vrolijk België’ evenals liederen van de jonge Kongolese
‘Troubadours van Koning Boudewijn’.
Origineel detail: persoonlijke getuigenissen van de
bruikleengevers vergezelden de stukken. (V.P.)
Les MRAH ont participé en 2008 à l’Été de la Photographie à
Bruxelles avec deux expositions.
La galerie du grand narthex a accueilli une soixante de
photos de Jean-Marc Bodson qui a traqué de son objectif
les différentes représentations du ‘modèle français’ par
excellence, Jeanne d’Arc, à travers la France : statues
d’églises, statues monumentales sur des places mais aussi
fêtes et commémorations autour de ce personnage dont le
mythe s’est amplifié après la défaite militaire de la France
contre l’Allemagne de 1870. Pour la seconde exposition, des
étudiants de l’Ecole supérieure de l’image ‘le 75’ ont revisité
l’exposition La Belgique en vues d’optique et ont réalisé une
série de photographies de monuments de Bruxelles déjà
représentés sur les images du XVIIIe siècle. (C.D.)
In 2008 namen de KMKG deel aan de Zomer van de Fotografie in
Brussel met twee tijdelijke tentoonstellingen.
In de galerij van de Grote Narthex werd een zestigtal foto’s van
Jean-Marc Bodson geëxposeerd. Zijn lens is steeds op zoek naar
voorstellingen van het Franse model bij uitstek: Jeanne d’Arc.
Bodson fotografeerde beelden in kerken, op pleinen maar ook
feestelijkheden en herdenkingen van Jeanne d’Arc, wier mythe
groeide na de militaire nederlaag van Frankrijk tegen Duitsland
in 1870.
Voor de tweede tentoonstelling brachten studenten van de
Ecole supérieure de l’Image ‘le 75’ een bezoek aan België in
opticaprenten. Zij maakten een reeks foto’s van Brusselse
monumenten die ook afgebeeld zijn op de 18de-eeuwse prenten.
(C.D.)

Découvrir des cités lointaines, frissonner à la vue de
terribles catastrophes, se tenir au courant des derniers faits
divers… Pour quelques sous, grâce aux boîtes d’optique, les
curieux, suspendus aux lèvres du bonimenteur, pouvaient
jeter un coup d’oeil à un monde qui, sans cela, leur serait
resté très souvent abstrait. Les vues d’optique étaient très
populaires durant le XVIIIe et le début du XIXe siècle. Elles
permettaient aux gens qui voyageaient peu à l’époque
d’avoir des images du monde. Les sujets étaient aussi
diversifiés que les programmes de télévision d’aujour’hui :
des ‘actualités’, comme l’attentat contre Bonaparte,
un programme ‘touristique’ à propos des nouveautés
architecturales du XVIIIe siècle, des jardins extraordinaires
… Quelque 150 vues issues de la riche collection Lefébure des
MRAH sont présentées. Le Siècle des Lumières se montre
dans toutes ses facettes !
Le monde en vues d’optique est ouverte depuis fin septembre
2009 et constitue une suite intéressante à La Belgique en vues
d’optique. Les vues font partie de la collection du Folklore.
Le visiteur découvre différentes pièces de cette collection au
gré des expositions temporaires. (A.C.)
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
Verre steden ontdekken, kippenvel krijgen bij het zien van
rampen, op de hoogte blijven van de laatste faits divers…
Voor een paar cent gunde de opticadoos nieuwsgierigen
een blik op de vaak onbereikbare wereld terwijl het publiek
ademloos luisterde naar de praatjes van de marktkramer.
Opticaprenten waren dan ook erg populair gedurende
de 18de en aan het begin van de 19de eeuw. Zij vormden
een venster op de wereld in een tijd waarin weinig werd
gereisd. De onderwerpen waren zo uiteenlopend als de
televisieprogramma’s van vandaag: een ‘nieuwsuitzending’
over de aanslag op Bonaparte, een ‘toeristisch programma’
over architecturale nieuwigheden in de 18de eeuw, een
‘Groene vingers’ over parktuinen…
Van de rijke collectie-Lefébure in het Jubelparkmuseum
zijn een 150-tal prenten op zaal. De eeuw van de Verlichting
wordt belicht in al haar facetten!
De wereld in opticaprenten opende einde september 2009
en is een interessant vervolg op België op opticaprenten. De
prenten maken deel uit van de verzameling Folklore. Aan
de hand van wisseltentoonstellingen ontdekt de bezoeker
verschillende stukken uit die collectie. (A.C.)
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Isabelle de Borchgrave possède le don de transformer le
simple papier en véritable œuvre d’art. Pour sa première
grande exposition dans son pays, l’artiste s’est inspirée de
la garde-robe des Medici, célèbre famille de banquiers et de
seigneurs florentins. Après avoir mené à bien la recherche
historique nécessaire, Isabelle s’est mise à couper, plier,
peindre, coller et agrafer, afin de produire d’époustouflantes
imitations de vêtements de soie et de velours, ornés de
dentelles et de perles, qui faisaient jadis la fierté des dames de
la noblesse, des aristocrates raffinés et des enfants princiers.
Isabelle de Borchgrave bezit de gave om gewoon wit papier
te transformeren in kunstwerken. Voor haar eerste grote
tentoonstelling in eigen land stond de garderobe van
de Florentijnse bankiers- en heersersfamilie Dei Medici
model. Na de nodige kunsthistorische research ging de
papierkunstenares aan het knippen, plooien, verven,
plakken en naaien. Het resultaat zijn verbluffende imitaties
van gewaden van zijde en fluweel, bezet met kant en parels,
ooit de trots van adellijke dames, verfijnde edellieden en
prinselijke kinderen.
Firenze kreeg de tentoonstelling als eerste te zien. De
reacties waren zeer positief en ook Brussel liep als een trein!
De expositie lokte al snel duizenden enthousiaste bezoekers
naar het Jubelparkmuseum. Ook de bijhorende activiteiten
voor volwassenen en kinderen werden gesmaakt. Wie in
2010 zijn papieren bruiloft vierde, werd bovendien in de
watten gelegd naar aanleiding van Valentijnsdag! Wegens
het succes van de tentoonstelling werd de magie van I Medici
verlengd tot het einde van de zomer 2010. (A.C.)
L’exposition présentée tout d’abord à Florence rencontra
un grand succès. Tout comme à Bruxelles. Le Musée du
Cinquantenaire attira rapidement plusieurs milliers de
visiteurs enthousiastes. Les activités annexes, proposées
aux adultes et aux enfants, furent également fort appréciées.
Les couples de visiteurs qui fêtaient, en 2010, leurs noces
de papier, reçurent quant à eux une attention spéciale
à l’occasion de la Saint-Valentin ! Grâce au succès de
l’exposition, la magie de I Medici fut prolongée jusqu’à la fin
de l’été 2010. (A.C)

Suite à la rénovation de la Porte de Hal, les quelque 200 m 2
de la salle du troisième étage sont désormais consacrés
à des expositions sur le thème de Bruxelles ou de la ville
en général et de ses habitants (art populaire, art ancien
et contemporain, archéologie, artisanat...). Grâce à ces
initiatives, la Porte de Hal tisse des liens avec d’autres
institutions bruxelloises.
Pour sa réouverture, le bâtiment proposait en primeur,
durant les mois d’été 2008, une exposition prestigieuse de
l’artiste vidéaste Marie-Jo Lafontaine qui créa spécialement
pour l’occasion Dance the World, un film coloré et sensuel
entrant en contraste avec la présentation permanente et
historique du musée. Par la suite, l’exposition E.D.E.N.
Design Textile Paradise présentait les travaux des étudiants en
section textile de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
Pour créer leurs œuvres, ces derniers s’étaient inspirés des
collections d’art populaire religieux des MRAH. Si vous
aviez manqué Archéologie au coin de la rue aux Halles Saint-
Géry, vous pouviez la découvrir à la Porte de Hal en juin 2009
et admirer ce que vingt années de recherches effectuées par
les archéologues de Bruxelles-Capitale ont récolté. Enfin,
la section Folklore des MRAH proposait une exposition
de fin d’année pleine d’atmosphère. D’anciennes crèches,
cartes de vœux, images populaires, moules à spéculoos et
autres petits ‘trésors’ emportaient les visiteurs dans une
atmosphère de fête ! (L.W., S.K.)
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
Bij de renovatie van de Hallepoort werd de 200 m 2 grote zaal
op de derde verdieping ingekleurd als ruimte voor tijdelijke
tentoonstellingen op het thema van Brussel, van de stad
in het algemeen of van de bewoners (volkskunst, oude en
actuele kunst, archeologie, kunstnijverheid). Dankzij die
initiatieven worden banden gesmeed met andere Brusselse
instellingen.
Voor de heropening van de Hallepoort werd gedurende de
zomermaanden van 2008 uitgepakt met een prestigieuze
tentoonstelling van de Belgische videokunstenares Marie-
Jo Lafontaine. Zij creëerde speciaal voor dit feestelijke
gebeuren Dance the world! Het werd een kleurrijke en
sensuele film die in sterk contrast stond met de permanente,
historische opstelling van het museum. Vervolgens werd op
de expositie E.D.E.N. Design Textile Paradise het werk getoond
van studenten van de afdeling Textiel van de Academie
voor Schone Kunsten van Brussel. Hun creaties waren
geïnspireerd op de verzameling religieuze volkskunst van
de KMKG. Indien u Archeologie om de hoek had gemist in
de Sint-Gorikshallen, kon u vanaf juni 2009 terecht in de
Hallepoort om te ontdekken wat twintig jaar onderzoek van
de archeologen van het Brusselse Gewest heeft opgeleverd.
Tot slot zorgde de afdeling Folklore van de KMKG voor een
sfeervolle eindejaarstentoonstelling. De oude kerststalletjes,
wenskaarten, volksprenten, speculaasvormen en
andere kleine ‘schatten’ brachten de bezoekers beslist in
feeststemming! (L.W., S.K.)
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L’automne 2008 du mim avait résolument l’accent wallon.
Jugez plutôt : exposition de 170 instruments, entourée par
tout un programme de conférences, ateliers, publications,
stages et projections de documentaires. Ce sont, en fait,
toutes les facettes de la musique populaire wallonne que
le public pouvait découvrir ! Et des facettes, la Wallonie
en a de multiples. Les traditions musicales de nos régions
ont perduré comme pratiquement nulle part ailleurs et
certaines sont plus prospères que jamais. Prenons par
exemple la muchosa (sorte de cornemuse) des bergers
du nord du Hainaut, les fifres et tambours des marches
de l’Entre-Sambre-et-Meuse, les fanfares et tambours
du carnaval de Binche, les arguèdènes (airs de danse) des
fanfares villageoises ou les violoneux des Ardennes. Trois
samedis étaient consacrés à un instrument populaire avec, à
chaque fois, un atelier, une visite guidée et un concert. Cette
exposition servait également de prétexte à l’édition d’un
livre et d’un CD. Co ‘n rawète ? La nocturne du 13 novembre,
avec son bal populaire, était endiablée ! (D.F., W.B.)
In het najaar van 2008 ging het mim een volle maand
de Waalse toer op. Met een tentoonstelling van 170
instrumenten, met lezingen, concerten, workshops,
publicaties en filmvertoningen werd de Waalse volksmuziek
belicht in al haar veelzijdigheid. En Wallonië hééft veel
te bieden: nergens elders in de Lage Landen en hun
wijde omgeving hebben bepaalde tradities zo lang
standgehouden, of zijn zij zo tot bloei gekomen. Denk
maar aan de muchosa (doedelzak) van de herders in Noord-
Henegouwen, de fijfers en trommels van de militaire
processies tussen Samber en Maas, de fanfares en trommels
van het carnaval van Binche, de arguèdènes (danswijsjes)
van de dorpsfanfares, of de violisten-speelmannen van de
Ardennen. Drie zaterdagen stonden helemaal in het teken
van een Waals volksinstrument met een workshop, lezing
en concert. Voorts werden bij de opening een boek en een cd
voorgesteld. Tijdens de nocturne van 13 november kwam de
Waalse traditionele muziek helemaal tot leven op een heus
bal populaire. (D.F., W.B.)

Alan Lomax ou le ‘Songhunter’ (1915-2002) a réalisé bien des
enregistrements légendaires en rapport avec la musique
roots des États-Unis. Pour autant, son travail d’investigation
ne s’est pas limité au Nouveau Monde. Accompagné de son
collègue italien Diego Carpitella, Alan passa ainsi plusieurs
mois de l’année 1954 en Italie. En 2008, ce travail eut pour
résultat un magnifique livre de photos réalisé par Goffredo
Plastino. C’est justement une sélection de ces photographies
qui était présenté au mim en automne 2009.
À cette occasion, les instruments présentés sur les
différentes photos du voyage de Lomax en Italie étaient mis
en évidence dans les collections permanentes. (D.F.)
Songhunter Alan Lomax (1915-2002) maakte legendarische
opnames van volksmuziek uit de Verenigde Staten. Maar zijn
onderzoek bleef niet beperkt tot de Nieuwe Wereld. Samen
met zijn Italiaanse collega Diego Carpitelle bracht hij in
1954 meerdere maanden door in Italië. In 2008 publiceerde
Goffredo Plastino een prachtig fotoboek van die periode.
Een selectie van die foto’s werd tentoongesteld in het mim
gedurende de herfst van 2009. Voor de gelegenheid kregen
de instrumenten die op de foto’s van Lomax’ reis door Italië
te zien zijn, extra aandacht in de vaste verzamelingen. (D.F.)
temporairement aux mrah | tijdelijk in de kmkg
75 ans après le premier passage de Augustín Barrios dans la
capitale européenne, Flagey et le mim ont remis le musicien
péruvien à l’honneur, durant trois jours. Un week-end
rempli de concerts, masterclasses et de conférences pour
découvrir la guitare classique d’Amérique latine. Et en
bonus, le mim proposa une exposition de photos relatives au
guitariste ! (D.F.)
75 jaar na het eerste bezoek van Augustín Barrios aan de
hoofdstad van Europa, brengen Flagey en het mim een
driedaags eerbetoon aan de Peruviaanse muzikant. Dit
goedgevulde weekend van concerten, masterclasses en
lezingen was het uitgelezen moment om de klassieke gitaar
van Latijns-Amerika te ontdekken. Als toemaatje stelde het
mim foto’s van de muzikant tentoon. (D.F.)
83

IV
les mrah extra muros
de kmkg extra muros
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les mrah extra muros | de kmkg extra muros
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Chaque année, les MRAH reçoivent des dizaines de demandes de prêts
d’œuvres d’art pour des expositions en Belgique ou à l’étranger. Les
collections riches et variées des musées s’avèrent fort convoitées. En 2008, la
plus grande demande vint du Japon. Pas moins de 232 estampes japonaises
des MRAH furent en effet exposées à Tokyo et à Kyoto. À côté de cela,
105 pièces de la collection Tibet pouvaient être admirées plusieurs mois
dans El Arte del Tibet en Espagne. Mais il ne faut pas nécessairement aller
au bout du monde pour trouver de l’intérêt pour les œuvres des MRAH.
Ainsi, l’exposition Parfums de l’Antiquité, qui se déroulait au Musée royal
de Mariemont, présentait des pièces des collections grecque, romaine,
égyptienne et gallo-romaine. En 2009, les collections Archéologie nationale,
Céramique et Chine semblaient être en vogue. En outre, 71 pièces de la
collection Île de Pâques furent prêtées, cette fois à Montréal au Canada pour
l’exposition Île de Pâques, le grand voyage. Le conservateur de la collection
Verreries confia 82 objets au Musée d’Art Moderne de Troie pour l’exposition
Maurice Marinot. Europalia.china se fit également entendre. À l’occasion de ce
festival, plusieurs demandes provinrent de différents musées belges.
Ramener chez soi un des chefs-d’œuvre du musée ou d’une autre collection
de réputation mondiale est également possible, sous la forme d’une réplique
en plâtre. La bonne réputation de l’atelier de moulage des MRAH à l’étranger
n’est plus à prouver. La commande passée en 2008 par le H.J. Lutcher Stark
Center for Physical Culture and Sports en témoigne. Ce centre d’études texan
cherchait une œuvre d’art adaptée pour son hall d’entrée. Son choix s’est
porté sur une réplique en plâtre de l’Hercule Farnèse. (A.C.)