(DTU 25.51) (septembre 1994) : Mise en oeuvre des plafonds en staff

CD-DTU V2 - Edition 150 - Décembre 2007 

Document : NF P73-201-1 (DTU 25.51) (septembre 1994) : Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 1 : Cahier des clauses techniques (Indice 

de classement : P73-201-1) 

Statut 

Correspondance 

Analyse 

Descripteurs 

Sommaire 

• Liste des auteurs 

• 0 Introduction 

• 1 Domaine d'application 

• 2 Références normatives 

• 3 Définitions 

Travaux de bâtiment 

Mise en oeuvre des plafonds en staff 

NF P 73-201-1 

Septembre 1994 

DTU 25.51 

Partie 1 : Cahier des clauses techniques 

E : Building works - fibrous gypsum plasterwork ceilings - part 1 : technical spécifications 

D : Bauarbeiten - Faserverstärkter Gips- Decken - Teil 1 : Technische Vorschriften 

Norme française homologuée par décision du Directeur Général de l'AFNOR le 20 août 1994 pour 

prendre effet le 20 septembre 1994. 

Le présent document est une révision du cahier des charges du DTU 25.51, de septembre 1970. 

A la date de publication du présent document, il n'existe pas de norme européenne ou internationale sur 

le même sujet. 

Le présent document constitue un cahier des clauses techniques pour l'exécution des travaux des 

plafonds en staff. 

Bâtiment, plafond, produit en staff, matériau, accessoire, ossature, dispositif de fixation, mise en oeuvre, 

caractéristique, conditions d'exécution. 

30/10/2008 © 2007 CSTB - Imprimé par : Page 1 sur 43




• 3.1 Accessoire de pose à écartement 

• 3.2 Ancrage 

• 3.3 Écartement 

• 3.4 Face brute 

• 3.5 Face de parement 

• 3.6 Ossature intermédiaire 

• 3.7 Patin de scellement 

• 3.8 Polochon ou polochonnage 

• 3.9 Polochonné 

• 3.10 Support ou structure-support 

• 4 Matériaux, matériels, accessoires et dispositifs divers 

• 

• 4.1 Matériaux constitutifs des plafonds proprement dits 

• 

• 4.1.1 Plaques en staff 

• 4.1.2 Plâtre de mise en oeuvre 

• 4.1.3 Eau de gâchage 

• 4.1.4 Filasses de mise en oeuvre 

• 4.1.5 Stockage sur chantier 

• 4.2 Accessoires de pose à écartement 

• 

• 4.2.1 Patins de scellement 

• 4.2.2 Suspentes en polochon 

• 4.2.3 Suspentes en fil de fer polochonné 

• 4.2.4 Suspentes en fer rond 

• 4.2.5 Suspentes en tige filetée 

• 4.2.6 Ossatures intermédiaires en bois 

• 4.2.7 Ossatures intermédiaires en métal 

• 4.3 Dispositifs de fixation ou d'ancrage des accessoires de pose à écartement sur les supports 

• 

• 4.3.1 Fixation sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

• 4.3.2 Fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

• 4.3.3 Fixation sur hourdis en corps creux céramique ou ciment 

• 4.3.4 Fixation et ancrage sur béton armé 

• 4.3.5 Fixation sur ouvrages en précontraint 

• 4.3.6 Fixation et ancrage sur planchers hourdés en plâtre 

• 4.3.7 Fixation sur anciens plafonds conservés 

• 5 Technique de mise en oeuvre 

• 

• 5.1 Conditions préalables 

• 

• 5.1.1 Humidité 

• 5.1.2 Gel 

• 5.2 Caractéristiques des supports 

• 

• 5.2.1 Généralités 

• 5.2.2 Conditions auxquelles doivent satisfaire les supports 

• 5.3 Mise en oeuvre des accessoires de pose à écartement 

• 

• 5.3.1 Contraintes de charges 

• 5.3.2 Sélection des accessoires de pose à écartement en fonction des distances d'écartement 

• 5.3.3 Implantation des accessoires de pose à écartement 

• 5.4 Mise en oeuvre des plaques 

• 

• 5.4.1 Gâchage du plâtre 

• 5.4.2 Pose des plaques 

• 5.4.3 Jointoiement 

• 5.5 Dissociation des ouvrages 

• 

• 5.5.1 Joints de dilatation 

• 5.5.2 Désolidarisation des pénétrations ou encastrements 

• 5.5.3 Désolidarisation en rives 

• 5.5.4 Fractionnement des ouvrages 





• 6 Caractéristiques des ouvrages achevés 

• 

• 6.1 Aspect de surface 

• 6.2 Planéité 

• 

• 6.2.1 Planéité locale 

• 6.2.2 Planéité générale 

• 7 Bibliographie 

• Annexe A (informative) Mémento sur l'exécution des travaux annexes et l'application des finitions sur les plafonds en staff 

• 

• 1) Incorporations diverses 

• 2) Isolation 

• 3) Percements, coupes, saignées 

• 4) Fixations après coup 

• 5) Séchage des ouvrages en staff 

• 6) Application des finitions 

• Annexe B (informative) Désolidarisation en rives et fractionnement des ouvrages 

• 

• B.1 Situations susceptibles de motiver la désolidarisation en rives et/ou le fractionnement des ouvrages 

• 

• 1) Dimensions de l'ouvrage : 

• 2) Configuration : 

• 3) Contiguté d'un élément de structure : 

• 4) Nature des supports : 

• 5) Nature des parois : 

• 6) Utilisation particulière du plénum 

• 7) Conditions thermique et/ou hygrométrique 

• B.2 Situations susceptibles de motiver le fractionnement : 

• Annexe C (informative) Travaux de peinturage 

Membres de la commission de normalisation 

Président : M RIGAUD 

Secrétariat : M PONS-CSNESSAA 

• M BALCON SOCOTEC 

• CLAUZON UNM 

• DALIGAND SNIP 

MLLE GIRARDOT AFNOR 

M MERLET CSTB 

MME MUYLAERT UNEP 

• M OTS STE OTS - STAFF 

• PLANEIX UNEP 

• RIGAUD CSNESSAA 

Avant-propos 

La norme NF P 73-201 « Travaux de bâtiment - Mise en oeuvre des plafonds en staff » comporte deux parties : 

• Partie 1 : Cahier des clauses techniques. 

• Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Marchés privés). 

0 Introduction 

Le présent document concerne certains des ouvrages en Staff - les plafonds - réalisés pour les besoins de l'architecture, de la 

décoration et de l'équipement technique des bâtiments, à l'aide de plaques répondant aux définitions et spécifications de la norme 

NF P 73-301 . 

Le Staff est le matériau obtenu par moulage mince d'un plâtre à mouler spécifique convenablement gâché et armé de fibres, de 

toiles ou de treillis ; préfabriqué par éléments, l'ouvrage en staff est monté en place par juxtaposition de ces éléments, scellés entre 

eux et rejointoyés pour former des surfaces continues sans joints apparents, après fixation au support. 

Les schémas illustrant ce document sont destinés à faciliter la compréhension du texte ; ils constituent donc des exemples 

indicatifs et non limitatifs de réalisation des ouvrages auxquels ils se rapportent. 





1 Domaine d'application 

Le présent document a pour objet de déterminer les règles d'exécution des travaux de plafonds en staff réalisés à l'aide de plaques 

répondant aux définitions et spécifications de la norme NF P 73-301 ; il définit les termes relatifs à ces ouvrages, en sélectionne 

les matériaux, matériels et accessoires nécessaires, en indique les techniques de mise en oeuvre et en préconise les processus, 

en prescrit les caractéristiques. 

Le présent document ne contient pas les textes des exigences réglementaires auxquelles doivent satisfaire les plafonds dans 

certaines situations. 

Dans le domaine de la sécurité, les principaux règlements concernent certains types de bâtiments : 

• les établissements recevant du public (ERP) ; 

• les immeubles de grande hauteur (IGH) ; 

• les immeubles à usage d'enseignement ; 

• les immeubles à usage sanitaire. 

Le présent document s'applique aux plafonds en staff, plans, horizontaux ou inclinés, susceptibles de recevoir directement les 

finitions usuelles moyennant les travaux préparatoires propres au type de finition considéré. 

Le présent document s'applique à l'extérieur et à l'intérieur des bâtiments, neufs en construction ou existants en réhabilitation, 

restructuration, aménagement. 

Les ouvrages en staff réalisés à l'extérieur doivent être protégés de l'action directe de l'eau. 

Le présent document s'applique par analogie aux faux-plafonds, sous-faces, habillages plafonnants, s'ils sont plans, horizontaux ou 

inclinés, tels que rampant d'escalier, brisis, etc. 

Il ne s'applique pas aux plafonds réalisés à l'aide de plaques de staff d'une épaisseur nominale supérieure à 20 mm, ni aux parties 

d'ouvrages en staff constituées d'éléments de configuration géométriques spécifiques destinées à la décoration ou à certains 

équipements techniques (gaines de traitement d'air ou autres, retours plafonnants de gorges lumineuses ou de fonds creux, 

éléments perforés, etc.). 

Les plafonds en staff sont destinés à assurer une ou plusieurs des fonctions ci-après : 

• fonctions architecturales ou décoratives, telles que : 

• habillage de sous-face de plancher ; 

• habillage de sous-face de toiture ; 

• délimitation de volumes ; 

• fonctions techniques, telles que : 

• création de plénums ; 

• complément d'isolation thermique ; 

• complément d'isolation acoustique ; 

• protection contre les risques d'incendie. 

Ceux de ces ouvrages à fonctions techniques restent régis par la présente partie de norme pour autant qu'ils entrent dans la 

définition du premier alinéa du présent article. 

En fonction des prescriptions des Documents Particuliers du Marché, certains de ces ouvrages à fonction technique peuvent 

requérir des dispositions particulières non traitées dans la présente partie de norme. 

Le présent document ne traite pas des ouvrages réalisés à l'aide de plaques non conformes aux définitions et spécifications de la 

norme NF P 73-301 , tels que : 

• les plafonds fixés en plaques de plâtre à enduire ou plaques de plâtre à parement lisse ; 

• les plafonds suspendus en plaques de plâtre à enduire ou plaques de plâtre à parement lisse ; 

• les plafonds en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) ; 

• les plafonds en complexes et sandwiches d'isolation thermique intérieure. 

Ces quatre types de plafonds font l'objet des normes NF P 72-201 (référence DTU 25.222), NF P 68-201 (référence DTU 

25.232), NF P 72-203 (référence DTU 25.41) et NF P 72-204 (référence DTU 25.42). 

Les ouvrages faisant l'objet du présent document ne sont pas admis dans les locaux où ils seraient soumis : 

• en permanence, à une hygrométrie exceptionnellement élevée proche de la saturation, tels que : 

• - sauna, hammam, 

• pendant de longues durées, à une température supérieure à 50°C ou en permanence à une température sup érieure à 45°C. 

2 Références normatives 

Ce document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces références normatives sont 

citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après. Pour les références datées, les 

amendements ou révisions ultérieures de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent à ce document que s'ils y ont été 

incorporés par amendement ou révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait 





référence s'applique. 

NF EN 10142 :1991 

Tôles et bandes en acier doux galvanisées à chaud et en continu pour formage à froid - Conditions techniques de livraison (indice 

de classement : A 36-321). 

NF EN 335-2 :1992 

Durabilité du bois et des matériaux dérivés du bois - Définition des classes de risque d'attaque biologique - Partie 2 : Application 

au bois massif (indice de classement : B 50-100-2). 

NF A 91-102 :1980 

Revêtements métalliques - Dépôts électrolytiques de zinc et de cadmium sur fer ou acier. 

NF A 91-131 :1962 

Fils d'acier galvanisés à chaud - Spécification du revêtement de zinc. 

NF B 12-302 :1982 

Plâtre à mouler pour staff. 

NF B 52-001-4 :1992 

Règles d'utilisation du bois dans les constructions - Partie 4 : Classement visuel pour l'emploi en structure des principales 

essences résineuses et feuillues. 

B 53-300 :1991 

Bois - Classement des bois ronds résineux (sauf pin maritime). 

P 10-202 :1994 

Travaux de bâtiment - Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs (constituée par : Partie 1 : Cahier des 

clauses techniques ; Partie 2 : Règles de calcul et dispositions constructives minimales ; Partie 3 : Guide pour le choix des types de 

murs de façades en fonction du site) (Référence DTU 20.1). 

NF P 18-303 :1941 

Béton - Mise en oeuvre - Eau de gâchage pour béton de construction. 

NF P 21-203 :1993 

Travaux de bâtiment - Charpente et escaliers en bois (constituée par : Partie 1 : Cahier des clauses techniques ; Partie 2 : Cahier 

des clauses spéciales) (Référence DTU 31.1). 

NF P 68-201 :1993 

Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus - Plaques de plâtre à enduire - Plaques de plâtre à parement lisse directement 

suspendues (Référence DTU 25.232). 

NF P 68-202 :1993 

Travaux de bâtiment - Plafonds suspendus en éléments de terre cuite - Cahier des charges (Référence DTU 25.231). 

NF P 68-203 :1993 

Travaux de mise en oeuvre - Plafonds suspendus (constituée par : Partie 1 : Cahier des clauses techniques ; Partie 2 : Cahier 

des clauses spéciales) (Référence DTU 58.1). 

NF P 72-201 :1993 

Travaux de bâtiment - Plafonds fixés - Plaques de plâtre à enduire - Plaques de plâtre à parement lisse - Cahier des charges 

(Référence DTU 25.222). 

NF P 72-203 :1993 

Travaux de bâtiment - Ouvrages en plaques de parement en plâtre - Plaques à faces cartonnées (constituée par : Partie 1 : 

Cahier des charges ; Partie 2 : Cahier des clauses spéciales - Marchés privés) (Référence DTU 25.41). 

NF P 72-204 :1993 

Travaux de bâtiment - Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de parement en plâtre-isolant 

(constituée par : Partie 1 : Cahier des clauses techniques ;Partie 2 : Cahier des clauses spéciales - Marchés privés) (Référence 

DTU 25.42). 

NF P 73-201-2 : 1994 

Travaux de bâtiment - Marchés privés - Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Référence 

DTU 25.51). 

NF P 73-301 :1991 

Staff et stuc - Eléments en staff - Plaques, éléments pour décoration. 

3 Définitions 

Pour les besoins du présent document, les définitions suivantes s'appliquent : 

Termes spécifiques à la Profession, consacrés par l'usage. 

3.1 Accessoire de pose à écartement 

Dispositif assurant la suspension du plafond en contre-bas de la structure support. 

3.2 Ancrage 

Fixation partiellement ou totalement noyée dans la structure support. 

3.3 Écartement 

Distance verticale E comprise entre le point de fixation ou d'ancrage sur le support et la face de parement de la plaque ( voir figure 

1 ). 

Figure 1 Exemples d'écartements 





3.4 Face brute 

Face cachée de la plaque. 

3.5 Face de parement 

Face apparente de la plaque. 

3.6 Ossature intermédiaire 

Accessoire de pose à écartement constitué d'une charpente légère intermédiaire faite d'éléments parallèles entretoisés. 

En fonction de la configuration de l'ouvrage et ou du support, l'ossature intermédiaire peut être horizontale ou en rampant. 

3.7 Patin de scellement 

Poignée de filasse végétale étirée dite « filasson », intimement imprégnée de plâtre pour staff gâché ; nécessairement utilisé entre 

autres pour le scellement des accessoires de pose à écartement sur la face brute de la plaque, le patin peut l'être aussi pour 

l'assujettissement des accessoires de pose à écartement sur la structure support, l'assujettissement des ossatures intermédiaires 

sur les suspentes de rappel. 

3.8 Polochon ou polochonnage 

Cordon de filasse végétale étirée, intimement imprégné de plâtre pour staff gâché, utilisé entre autres pour le scellement des 

plaques entre elles, le scellement du plafond en rives, l'assemblage d'accessoires de pose à écartement, la façon de suspentes. 

3.9 Polochonné 

Enrobé de polochon ou façonné en polochon. 

3.10 Support ou structure-support 

Ouvrage ou élément de structure existant ou réalisé spécialement, supportant le plafond. 

4 Matériaux, matériels, accessoires et dispositifs divers 

4.1 Matériaux constitutifs des plafonds proprement dits 

4.1.1 Plaques en staff 

Les plaques à face de parement plane et lisse utilisées doivent être conformes à la norme NF P 73-301 . 





4.1.2 Plâtre de mise en oeuvre 

Le plâtre utilisé est le plâtre à mouler pour staff conforme à la norme NF B 12-302 . 

4.1.3 Eau de gâchage 

L'eau utilisée doit être conforme à la norme NF P 18-303 . 

L'eau potable peut être utilisée. 

4.1.4 Filasses de mise en oeuvre 

Les filasses utilisées doivent répondre aux spécifications figurant dans la norme NF P 73-301 . 

4.1.5 Stockage sur chantier 

Les plaques doivent être stockées à l'abri des intempéries et des chocs ou salissures pouvant survenir du fait de l'activité du 

chantier ; elles seront placées de chant, verticalement, serrées du pied et isolées des remontées d'humidité. 

La mise en oeuvre de plaques gelées est interdite. 

4.2 Accessoires de pose à écartement 

Les dispositifs définis ci-dessous sont des dispositifs usuels ; il peut être utilisé d'autres procédés appropriés, à condition qu'ils 

comportent des scellements par patins sur le staff et qu'ils soient aptes à assurer un maintien d'une fiabilité au moins équivalente, 

la résistance à la traction des suspentes étant calculée avec un coefficient de sécurité de 3 au minimum ( voir 5.3.1 ). 

Le plâtre à mouler pour staff utilisé dans les accessoires définis ci-dessous est gâché à raison de 77 l à 83 l d'eau pour 100 kg de 

plâtre. 

Les prescriptions relatives aux traitements contre la corrosion des accessoires de pose à écartement métalliques, énoncées cidessous, 

définissent des exigences minimales pour des locaux à faible, moyenne ou forte hygrométrie ; une protection de qualité 

supérieure et adaptée doit être demandée dans les documents particuliers du marché, au regard de situations plus sévères telles 

que : 

• locaux à très forte hygrométrie, (par exemple : locaux spéciaux nécessitant le maintien d'une humidité relative élevée, locaux 

industriels avec forte émission de vapeur d'eau, locaux à atmosphère humide contrôlée pour les besoins de la fabrication des 

produits, établissements de bains-douches, piscines, etc.) ; 

• locaux à ambiance agressive (par exemple : teneur en composés chimiques) ; 

• extérieurs en atmosphère industrielle urbaine, marine, mixte ou particulière. 

Les exemples ci-dessus sont donnés à titre indicatif et non limitatif ; en situation hygrométrique particulière, il y a lieu de se reporter 

aux Règles de calcul et aux dispositions constructives minimales prévues dans la norme P 10-202 (Référence DTU 20.1) 

paragraphe 5.3.2.1 « Classification des locaux en fonction de leur hygrométrie ». 

4.2.1 Patins de scellement 

La surface de contact S des patins de scellement sur la face brute de la plaque doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus 

( voir figure 2 ). 

Figure 2 Patin simple 





Pour les patins dédoublés, la somme des surfaces de contact S1 + S2 doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus, 

l'éloignement des emprises S1 et S2 compris entre 10 cm et 15 cm et le diamètre minimal de chacun des cordons au moins égal à 

15 mm ( voir figure 3 ). 

Figure 3 Patin dédoublé 

4.2.2 Suspentes en polochon 

La surface de contact S des pieds de suspentes sur la face brute de la plaque doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus et 

le diamètre minimal du cordon, au moins égal à 20 mm ( voir figure 4 ). 

Figure 4 Suspente en polochon simple 





Pour les suspentes dédoublées, la somme des surfaces de contact S1 + S2 doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus, 



Figure 5 Suspente en polochon dédoublée 

4.2.3 Suspentes en fil de fer polochonné 

Elles sont constituées de deux brins de fil de fer d'un diamètre minimal de 1 mm, enrobés d'un polochon. 

La surface de contact S des pieds de suspentes sur la face brute de la plaque doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus et 

le diamètre minimal du cordon au moins égal à 20 mm ( voir figure 6 ). 

Figure 6 Suspente en fil de fer polochonné simple 





Le fil de fer doit être protégé contre la corrosion par galvanisation à chaud conforme aux exigences de la Classe B, minimum de la 

norme NF A 91-131 . 

Il peut être utilisé également : 

• des fils de cuivre ; 

• des fils d'alliage spécial tel l'alliage nickel-cuivre. 

Pour les suspentes dédoublées, la somme des surfaces de contact S1 et S2 doit être comprise entre 50 cm² et 100 cm² inclus, 



Figure 7 Suspente en fil de fer polochonné dédoublée 

4.2.4 Suspentes en fer rond 





Elles sont faites de fers ronds d'un diamètre minimal de 5 mm, retournés en crochets à leurs extrémités ( voir figure 8 ). 

Figure 8 A) Suspentes en fer rond 

Figure 8 B) Suspentes en fer rond 

Dans les locaux à moyenne ou forte hygrométrie, le fer rond doit être protégé contre la corrosion par galvanisation à chaud 

conforme aux exigences de la classe A, minimum de la norme NF A 91-131 ou par un procédé au moins équivalent. 

En ce qui concerne l'hygrométrie des locaux, voir commentaire du paragraphe 4.2 . 

4.2.5 Suspentes en tige filetée 

Elles sont faites de tiges filetées en acier d'un diamètre minimal de 6 mm, protégées contre la corrosion par dépôt électrolytique de 

zinc ou de cadmium conforme aux exigences de la classe 1, minimum de la norme NF A 91-102 ( voir figure 9 ). 





Figure 9 A) Suspentes en tige filetée 

Figure 9 B) Suspentes en tige filetée 

4.2.6 Ossatures intermédiaires en bois 

Ces ossatures ne sont utilisées que dans les milieux à faible ou moyenne hygrométrie. 

4.2.6.1 Qualité des bois 

Les lattes en bois brut utilisées doivent au moins répondre aux définitions de l'un des deux classements ci-dessous : 

• classe C18 de la norme NF B 52-001-4 ; 

• classe D de la norme B 53-300, le bois devant être sain (sans aucune trace d'échauffure, de pourriture ou de dégât d'insecte 





sauf piqûres noires tolérées), les pentes de fils admises étant : 

• pente locale ≤ 25 % ; 

• pente générale ≤ 15 %. 

Elles doivent être mises en oeuvre à un taux d'humidité inférieur à 18 % et être protégées contre les reprises d'humidité pouvant 

survenir en cours de chantier. 

L'emploi du chêne n'est pas admis. 

La durabilité biologique du bois, durabilité naturelle ou conférée par traitement, doit répondre aux exigences de la classe de risques 

biologiques 1 de la norme NF EN 335-2 . 

Il convient de s'assurer que le traitement ci-dessus ne puisse occasionner d'altération ultérieure des plafonds proprement dits 

(taches) ; à ce sujet, le choix des produits de traitement et surtout le respect des délais de séchage de ces produits, avant 

utilisation des lattes, sont très importants. 

4.2.6.2 Section minimale des lattes usuelles 

Pour les plafonds en plaques de staff d'épaisseur nominale inférieure ou égale à 15 mm, la section des lattes ne doit pas être 

inférieure à 50 mm × 15 mm. 

4.2.6.3 Montage de l'ossature ( voir figure 10 ) 

Figure 10 Ossature intermédiaire en bois 

Le dispositif d'ossature comprend : 

• des lattes parallèles posées de chant dont l'espacement EMP est fonction de l'épaisseur des plaques utilisées ( voir 5.3.3 ), 

sur lesquelles prennent appui les patins ou suspentes reliés au staff ; 

• des lattes-entretoises posées de chant ; 

• des polochons formant colliers pour assujettir les lattes aux lattes-entretoises ; 

• des suspentes de rappel conformes aux paragraphes 4.2.2 , 4.2.3 , 4.2.4 ou 4.2.5 , reliant les lattes-entretoises à la 

structure support. 

Les lattes-entretoises peuvent être disposées indifféremment au-dessous ou au-dessus des lattes. 

L'espacement maximal EMS des lattes-entretoises et celui EMS' des suspentes de rappel sur celles-ci, sont fonction de la section 

des lattes employées : 

• ils sont de 0,60 m pour une section de latte de 50 mm × 15 mm ; 

• ils sont de 1 m pour une section de latte de 70 mm × 18 mm. 

Ces deux sections de lattes correspondent à des fournitures usuelles. 

Pour une même section de lattes, EMS est égal à EMS'. 





4.2.7 Ossatures intermédiaires en métal 

4.2.7.1 Qualité des ossatures 

Elles sont constituées de profilés en acier d'épaisseur nominale supérieure ou égale à 0,6 mm. 

Les profilés doivent être protégés contre la corrosion par galvanisation à chaud conforme aux exigences de la norme NF EN 

10142 : 

• revêtement de type Z 100 dans les locaux à moyenne hygrométrie ; 

• revêtement de type Z 275 dans les locaux à forte hygrométrie. 

D'autres procédés de protection peuvent être utilisés à condition qu'ils offrent des garanties au moins équivalentes, tels que : 

• peinture au trempé cuite au four ; 

• peinture émail au trempé. 

En ce qui concerne l'hygrométrie des locaux, voir commentaire du paragraphe 4.2 . 

4.2.7.2 Sections minimales des profilés usuels 

Pour les plafonds en plaques de staff d'épaisseur nominale inférieure ou égale à 15 mm, les sections minimales des profilés usuels 

sont : 

• les U en profilé à froid de 40 mm × 20 mm × 1,25 mm ; 

• les l en tôle pliée de 0,8 mm de 40 mm × 20 mm ; 

• les tubes rigides blindés MRB 9 PE référencé 16, de 22,5 mm de diamètre extérieur. 

4.2.7.3 Montage de l'ossature ( voir figure 11 ) 

Figure 11 Ossature intermédiaire en métal 

Le dispositif d'ossature comprend : 

• des profilés parallèles dont l'espacement EMP est fonction de l'épaisseur des plaques utilisées ( voir paragraphe 5.3.3 ), sur 

lesquels prennent appui les patins ou suspentes reliés au staff ; 

• des profilés-entretoises ; 

• des polochons formant colliers pour assujettir les profilés aux profilés-entretoises ; 

• des suspentes de rappel conformes aux paragraphes 4.2.2 , 4.2.3 , 4.2.4 ou 4.2.5 , reliant les lattes-entretoises à la 

structure support. 

Les profilés-entretoises peuvent être disposés indifféremment au-dessous ou au-dessus des profilés. 

L'espacement maximal EMS des profilés-entretoises et celui EMS' des suspentes de rappel sur ceux-ci, sont fonction de la section 





des profilés employés : 

• ils sont de 1 m pour un U profilé à froid de 40 mm × 20 mm × 1,25 mm ; 

• ils sont de 1,20 m pour un U profilé à froid de 40 mm × 20 mm × 1,5 mm ; 

• ils sont de 1, 35 m pour un U profilé à froid de 40 mm × 20 mm × 2 mm ; 

• ils sont de 1, 20 m pour un I tôle pliée de 40 mm × 20 mm ; 

• ils sont de 1, 50 m pour un I tôle pliée de 50 mm × 40 mm ; 

• ils sont de 1, 20 m pour un tube MRB 9 PE de 22,5 mm. 

Pour une même section d'un même profilé, EMS est égal à EMS'. 

Il peut être utilisé d'autres profils en acier ou d'autres métaux ; les espacements des profilés-entretoises et ceux des suspentes de 

rappel sont alors adaptés à la résistance à la flexion des profilés utilisés ( voir 5.3.1 ). 

4.3 Dispositifs de fixation ou d'ancrage des accessoires de pose à écartement sur les supports 

Les dispositifs définis ci-dessous sont des dispositifs usuels ; il peut être utilisé d'autres procédés appropriés, s'ils sont aptes à 

assurer un assujettissement d'une fiabilité au moins équivalente. Les matériels et accessoires métalliques utilisés dans les 

dispositifs décrits doivent être protégés contre la corrosion dans les conditions prescrites en 4.2 . 

Ces fixations et ancrages sont utilisées tant pour les travaux en bâtiments neufs en construction, qu'en bâtiments existants. 

Préalablement à l'utilisation des dispositifs définis ci-dessous, il est requis de s'assurer que les prescriptions du paragraphe 5.2.2 

sont satisfaites. 

4.3.1 Fixation sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

La fixation est assurée par l'un des dispositifs suivants ( voir figure 12 ) : 

• deux clous à maçon ou deux clous de 70 mm × 17 mm, plantés en V, têtes dépassant, avec patin d'assujettissement de la 

tête de suspente : 

• équerre métallique percée, fixée par clouage en partie verticale et par vissage en partie plafonnante. 

Figure 12 A) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

Figure 12 B) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 





Figure 12 C) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

4.3.2 Fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

La fixation est assurée, suivant la nature de la pièce métallique, par l'un des dispositifs suivants ( voir figure 13 ) : 

• goujon ou clou posé au pistolet de scellement avec équerre métallique percée ou patin d'assujettissement de la tête de 

suspente si nécessaire ; 

• trou percé dans l'aile ou dans l'âme permettant le passage d'un fil de fer galvanisé deux brins, ou d'un fer rond de 5 mm, avec 

patin d'assujettissement ; 

• patin de scellement formant cravate autour d'une solive ou d'un élément détaché d'une poutre composée ; 

• patin de scellement formant pince ou crochet sur l'aile ; 

• attache type « erico » dite « pince crocodile » en acier à ressort galvanisé, sur l'aile. 





Figure 13 A) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 B) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 C) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 





Figure 13 D) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 E) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 





Figure 13 F) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

4.3.3 Fixation sur hourdis en corps creux céramique ou ciment 

L'ancrage est assuré par un patin de scellement formant cheville dans un trou d'un diamètre maximal de 5 cm ( voir figure 14 ). 

Figure 14 Exemples d'ancrage sur hourdis en corps creux 





Dans les corps creux en terre cuite, le percement est effectué avec précaution afin d'éviter les éclatements. 

D'éventuels éclats seraient soigneusement repris au plâtre. 

4.3.4 Fixation et ancrage sur béton armé 

4.3.4.1 Sur dalles pleines coulées en oeuvre ou confectionnées à partir de prédalles préfabriquée 

4.3.4.1.1 

Lorsque les dalles comportent des dispositifs de fixation mis en place avant bétonnage pour y être incorporés, la fixation des 

accessoires de pose à écartement s'effectue sur ces dispositifs. 

Les dispositifs de fixation incorporés, couramment utilisés lorsque les dalles comportent des canalisations de fluide incorporées, 

sont les suivants ( voir figure 15 ) : 

• chevelus : ils sont fait de fer rond d'un diamètre minimal de 5 mm d'une longueur en attente égale ou supérieure à 20 cm ; 

• douilles taraudées : les douilles taraudées d'un diamètre minimal de 6 mm, doivent présenter une longueur minimale de 

filetage égale ou supérieure à 20 mm. 

• Ce procédé est particulièrement employé lorsque la sous-face de la dalle reçoit un isolant de type fibragglo. Les orifices des 

douilles taraudées ne doivent pas être obstrués ; 

• rails de fixation : ces rails doivent être aptes à recevoir les accessoires de pose à écartement décrits en 4.2 . 

Figure 15 A) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 





Figure 15 B) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 

Figure 15 C) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 





L'implantation de ces dispositifs est effectuée conformément aux paragraphes 4.2.6 , 4.2.7 et 5.3.3 . 

4.3.4.1.2 

sur les dalles où les dispositifs de fixation n'ont pas été prévus, les fixations et ancrages sont réalisés en dehors des zones de 

concentration d'aciers, par l'un des dispositifs usuels suivants (voir figure 16 ) : 

• goujon, clou, clou à oeil, posé au pistolet de scellement, avec patin d'assujettissement si nécessaire ; 

• chevilles métalliques en acier zingué ou en laiton, taraudées, à expansion, autoforeuse ou chimique. 

Figure 16 A) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 B) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 





Figure 16 C) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 D) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 





L'ancrage par chevilles métalliques est particulièrement recommandé pour la fixation des suspentes de rappel des ossatures 

intermédiaires décrites en 4.2.6 et 4.2.7 . 

Les scellements risquant de faire éclater le béton sont interdits. 

Lorsque des canalisations de fluide sont incorporées dans les dalles, il y a lieu de s'assurer que l'enrobage des canalisations est 

approprié à la profondeur de perçage nécessitée par le type d'ancrage employé. 

4.3.4.2 Sur jouées de poutres en béton armé 

Les fixations et ancrages sont assurés par l'un des dispositifs définis en 4.3.4.1.2, appliqué en dehors des zones de concentration 

d'aciers ( voir figure 17 ). 

Figure 17 A) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 17 B) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 





Figure 17 C) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 17 D) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 





4.3.4.3 Sur planchers nervurés à poutrelles préfabriqués 

Les fixations et ancrage sont généralement effectués sur les hourdis ; ils sont réalisés en fonction de la nature de ces derniers, par 

l'un des dispositifs définis dans le présent paragraphe 4.3 . 

Lorsque les poutrelles comportent des dispositifs de fixation incorporés, la fixation s'effectue sur ces dispositifs. 

Sur les talons de poutrelles où ces dispositifs n'ont pas été prévus, il est prescrit que : 

• les fixations par pistolet de scellement sont interdites ; 

• les ancrages par chevilles métalliques, ne sont admis que dans des conditions strictes. 

Ces conditions strictes sont définies dans l'avis technique CPT « Planchers » titre 1, section A, chapitre 1, article 111.62. 

4.3.5 Fixation sur ouvrages en précontraint 

Lorsque les ouvrages comportent des dispositifs de fixation incorporés, la fixation s'effectue sur ces dispositifs. 

Sur les ouvrages où ces dispositifs n'ont pas été prévus, il est prescrit que : 

• les fixations par pistolet de scellement sont interdites ; 

• les ancrages par chevilles métalliques ne sont effectués qu'exceptionnellement après accord du Maître d'ouvrage (ou du 

Maître d'oeuvre mandaté ou du contrôleur technique mandaté). 

4.3.6 Fixation et ancrage sur planchers hourdés en plâtre 

Les fixations et ancrages sont assurés par l'un des dispositifs suivants ( voir figure 18 ) : 

• patin de scellement bourré pour former cheville dans un trou percé en queue d'aronde d'une profondeur minimale de 5 cm ; 

• deux clous à maçon ou deux clous de 70 mm × 17 mm, plantés en V, têtes dépassant, avec patin d'assujettissement de la 

tête de suspente. 

Figure 18 A) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 





Figure 18 B) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 

Figure 18 C) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 





4.3.7 Fixation sur anciens plafonds conservés 

Les dispositions définies ci-dessous ne sont effectuées qu'après reconnaissance et sondages, en fonction de la construction et de 

l'état des ouvrages conservés. 

4.3.7.1 Fixation sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre ( voir paragraphe 5.2.2.5.1 ) 

Il s'agit des plafonds constitués par un enduit plâtre exécuté sur des éléments fixés par clouage ou agrafage à un support ou sur 

des éléments suspendus. 

Ces éléments peuvent être : 

• en bois (lattis bois, lattis roseau, lattis mécanique) ; 

• métallique (grillage ou treillis métallique). 

4.3.7.1.1 Sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 

Les fixations sont assurées par l'un des dispositifs suivants ( voir figure 19 ) : 

• deux clous à maçon ou deux clous de 70 mm x 17 mm, plantés en V, au travers de l'enduit plâtre sur le solivage bois, têtes 

dépassant avec patin d'assujettissement de la tête de suspente ; 

• piton réhabilitation à embout apparent fileté, vissé sur le solivage bois au travers du plâtre ; 

• patin de scellement formant pince ou crochet sur l'aile d'un solivage métallique, au travers d'un trou ouvert dans le plâtre. 

Figure 19 A) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 





Figure 19 B) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 

Figure 19 C) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 





4.3.7.1.2 Sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre suspendu 

L'ancrage est assuré par un patin de scellement formant cheville dans un trou de 25 mm à 30 mm de diamètre (voir figure 20) ; le 

percement est effectué avec précaution à l'aide d'un outil rotatif sans percussion. 

4.3.7.2 Fixation sur plafonds en staff ( voir paragraphe 5.2.2.5.2 ) 

La fixation est assurée par patins ou cordons polochonnés pour scellement, au travers des plaques, sur les pieds d'anciennes 

suspentes ou sur les éléments d'ossatures intermédiaires. 

4.3.7.3 Fixation sur plafonds en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées). 

La fixation est assurée par patins ou cordons polochonnés pour scellement, au travers des plaques sur les éléments d'ossatures. 

Figure 20 Exemple de fixation sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre suspendu 





Il s'agit d'ouvrages faisant l'objet des normes NF P 72-203 (Référence DTU 25.41) et NF P 72-204 (Référence DTU 25.42). 

4.3.7.4 Fixations à proscrire 

La fixation sur les ouvrages suivants est à proscrire, tant sur les éléments (plaques, panneaux, dalles, bacs, bandes) que sur leurs 

ossatures : 

• plafonds suspendus en éléments de terre cuite ; 

• plafonds suspendus en plaques de plâtre à enduire ou en plaques de plâtre à parement lisse ; 

• plafonds suspendus en matériaux d'origine minérale ou végétale, matériaux métalliques ou de synthèse. 

Il s'agit de trois types d'ouvrages faisant l'objet des normes NF P 68-202 (Référence DTU 25.231), NF P 68-201 (Référence DTU 

25.232), NF P 68-203-1 (Référence DTU 58.1). 

5 Technique de mise en oeuvre 

5.1 Conditions préalables 

5.1.1 Humidité 

Les travaux ne doivent être entrepris que dans des constructions dont l'état d'avancement met les ouvrages en staff à l'abri d'un 

risque d'humidification par apport accidentel d'eau (voir la norme NF P 73-201-2 ). 

Les précautions concernent principalement la mise en place de la toiture, l'obturation des trémies exposées. ou dans le cas de 

bâtiments collectifs, un décalage d'au moins trois niveaux par rapport aux travaux de gros-oeuvre. 

Cas par cas, il peut être nécessaire de requérir : 

• l'obturation provisoire des menuiseries extérieures dans l'attente de la vitrerie ; 

• l'exécution des enduits extérieurs des façades en maçonnerie d'éléments (façades exposées aux vents de pluie, etc.). 

5.1.2 Gel 

La pose des plafonds en staff ne doit pas être entreprise en période de gel. 

On admet que les travaux de pose de staff peuvent être effectués lorsque la température du local est égale ou supérieure à 2 °C. 

5.2 Caractéristiques des supports 

5.2.1 Généralités 

Les supports susceptibles de recevoir les plafonds en staff, peuvent être : 

• des structures-supports existantes faisant partie du gros-oeuvre ou de la charpente de la construction ; 

• des supports existants divers en menuiserie, serrurerie, plâtre ; 

• des supports spécifiques exécutés par des entreprises qualifiées (gros oeuvre, charpente). 

L'utilisation comme support des équipements techniques et de leurs dispositifs de maintien n'est pas admise, sauf accord préalable 

du Maître d'ouvrage (ou du Maître d'oeuvre mandaté) et des corps d'état impliqués. 

L'utilisation comme support des trois types d'ouvrages mentionnés au paragraphe 4.3.7.4 est interdite. 

Les interventions, sur support gelé, mettant en oeuvre du plâtre sont interdites. 

5.2.2 Conditions auxquelles doivent satisfaire les supports 

5.2.2.1 Charges 

Les supports doivent être aptes à supporter les contraintes mécaniques définies au paragraphe 5.3.1 sans que leur flèche n'excède 

1/500 de leur portée. 

5.2.2.2 Supports en bois 

Les bois utilisés et les conditions de mise en oeuvre doivent être conformes aux prescriptions de la norme NF P 21-203 

(Référence DTU 31.1). 

Lorsque le support est constitué par un simple solivage, il aura été exécuté un entretoisement tous les 1,75 m au maximum. 

La disposition des entretoises en quinconce n'est pas admise. 

Si la durabilité biologique du bois utilisé ne répond pas aux exigences de la classe de risques 1 de la norme NF EN 335-2 , il aura 

été procédé à un traitement adéquat. 

Voir commentaire du paragraphe 4.2.6.1 . 





5.2.2.3 Supports métalliques 

Dans les milieux à moyenne, forte, très forte hygrométrie, dans les milieux agressifs ainsi qu'en extérieur, les supports métalliques 

auront été protégés contre la corrosion. 

En ce qui concerne l'hygrométrie, voir commentaire du paragraphe 4.2 . 

5.2.2.4 Supports en béton armé 

Il est recommandé de prévoir les dispositifs de fixation intégrés définis au paragraphe 4.3.4.1.1 . 

5.2.2.5 Supports constitués par d'anciens plafonds conservés (voir paragraphe 4.3.7 ) 

5.2.2.5.1 Supports en enduit armé en plâtre 

Sur les anciens plafonds conservés, en plâtre armé, fixés, les fixations définies au paragraphe 4.3.7.1.1 ne sont effectuées 

qu'après reconnaissance et sondages, en fonction de la constitution et de l'état des ouvrages. 

Les anciens plafonds en plâtre armé suspendus ne sont conservés qu'en cas de nécessité d'ordre technique, artistique ou 

archéologique ; dans cette éventualité, les ancrages définis au paragraphe 4.3.7.1.2 ne sont effectués qu'après reconnaissance et 

sondages. 

5.2.2.5.2 Supports en staff 

Les anciens plafonds en staff ne sont conservés qu'en cas de nécessité ; dans cette éventualité, les fixations définies au 

paragraphe 4.3.7.2 ne sont effectuées qu'après reconnaissance et sondages. 

5.3 Mise en oeuvre des accessoires de pose à écartement 

5.3.1 Contraintes de charges 

Les accessoires de pose à écartement doivent être aptes à absorber sans déformation susceptible de mettre en cause les 

caractéristiques de l'ouvrage achevé, les contraintes suivantes : 

• le poids propre des plaques et desdits accessoires ; 

• une surcharge de 10 kg/m² qui tient compte du poids d'une isolation éventuellement rapportée et des effets de pression et 

dépression dus au vent ; 

• en cas d'ossature intermédiaire en métal : une charge maximale ponctuelle de 10 kg, correspondant à la suspension 

éventuelle d'objets à l'ossature, à espacement d'au moins 1,50 m. 

Il sera tenu compte d'un coefficient de sécurité de 3 ( voir paragraphe 4.2 ). 

Pour les plafonds en plaques de staff d'épaisseur nominale inférieure ou égale à 15 mm, les sollicitations mécaniques précisées ici 

sont absorbées dans les conditions requises, à condition de mettre en oeuvre les techniques et prescriptions rappelées ci-dessous 

: 

• emploi des accessoires de pose à écartement définis en 4.2 , en respectant les espacements d'implantation prescrits en 

5.3.3 ; 

• en cas d'emploi d'ossatures intermédiaires usuelles en bois ou en métal : respect des espacements maximaux des profilésentretoises 

et des suspentes de rappel sur ceux-ci, prescrits en 4.2.6.3 et 4.2.7.3 ; 

• emploi des dispositifs de fixation ou d'ancrage des accessoires de pose à écartement sur les supports définis en 4.3 . 

Il est à noter que, compte tenu de la forte densité d'implantation de leurs dispositifs nécessitée par le respect des caractéristiques 

de l'ouvrage achevé, les systèmes de suspension décrits dans la présente norme présentent des charges admissibles 

surabondantes. 

Dans l'éventualité de charges ponctuelles supérieures à celle indiquée à l'alinéa précédent, des dispositifs de renforts sont 

effectués lors de la mise en oeuvre, tels que : 

• suspentes supplémentaires ; 

• suspentes et ancrages renforcés ; 

• lattes ou profilés d'ossatures intermédiaires renforcés ; 

• traverses de répartition. 

Dans certaines situations particulières telles que rappelées ci-après, qui nécessitent la réalisation d'ossatures intermédiaires 

spécifiques, celles-ci font l'objet d'un lot séparé et sont exécutées par une entreprise qualifiée : 

• surcharges liées à l'installation d'équipements techniques ; 

• porte-à-faux et bascules ; 

• sujétions liées à la nature ou à l'état des supports ; 

• sujétions liées aux conditions de fixation ou d'ancrage. 





5.3.2 Sélection des accessoires de pose à écartement en fonction des distances d'écartement 

5.3.2.1 Très faible écartement : inférieur à 0,05 m 

Pour cet écartement les accessoires utilisés sont les patins de scellement conformes au paragraphe 4.2.1 . 

La très faible distance d'écartement ne permettant aucune intervention de l'exécutant entre la plaque et le support, les patins sont 

appliqués à partir du dessous au travers de trous en queue d'aronde découpés dans la plaque et les cordons polochonnés 

d'assemblage posés au travers des vides de joints. 

5.3.2.2 Faible écartement : compris entre 0,05 m et 0,40 m 

Pour cet écartement les accessoires utilisés sont : 

• les suspentes en polochon conformes à 4.2.2 ; 

• les suspentes en fil de fer polochonné conformes à 4.2.3 ; 

• les suspentes en fer rond conformes à 4.2.4 ; 

• les suspentes en tige filetée conformes à 4.2.5 . 

Plusieurs types de suspentes peuvent être utilisés conjointement dans un même ouvrage. 

Pour les écartements compris entre 0,05 m et 0,10 m, la très faible distance d'écartement ne permettant pas l'accès de la main de 

l'exécutant entre la plaque et le support, l'application des patins et des cordons d'assemblage est effectuée à bout de spatule. Un 

dispositif spécial devra avoir été façonné pour assurer une bonne fixation du patin au point de scellement : butée à oreille 

polochonnée, boucle en fil de fer ou en fer rond, etc. 

5.3.2.3 Écartement moyen : compris entre 0,40 m et 0,60 m 

Pour cet écartement, les accessoires utilisés sont : 

• les suspentes en fil de fer polochonné conformes à 4.2.3 ; 

• les suspentes en fer rond conformes à 4.2.4 ; 

• les suspentes en tige filetée conformes à 4.2.5 . 

Les trois types de suspentes peuvent être utilisés conjointement dans un même ouvrage. 

5.3.2.4 Grand écartement : supérieur à 0,60 m 

Pour cet écartement, les accessoires utilisés sont : 

• les ossatures intermédiaires en bois, conformes au paragraphe 4.2.6 ; 

• les ossatures intermédiaires en métal, conformes au paragraphe 4.2.7 . 

Les ossatures intermédiaires peuvent étre utilisées pour les écartements faible ou moyen selon les besoins, tels que : 

• franchissement de parties de support inaptes à fixation ; 

• enjambement de gaines, d'appareillages, etc. 

5.3.3 Implantation des accessoires de pose à écartement 

Les alignements d'accessoires de pose à écartement définis en 4.2 , sont implantés en fonction des dimensions et de l'épaisseur 

des plaques en staff utilisées. 

L'espacement maximal des alignements de scellements dans les deux sens sur le staff est fonction de l'épaisseur des plaques ; il 

doit respecter les valeurs du tableau 1 suivant : 

Tableau 1 

5.4 Mise en oeuvre des plaques 

5.4.1 Gâchage du plâtre 

Le plâtre à mouler pour staff utilisé dans les opérations ci-dessous est gâché à raison de : 

• pour les cordons polochonnés et remplissage de joints : 77 l à 83 l d'eau pour 100 kg de plâtre ; 

• pour le lissage des joints : 95 l à 105 l d'eau pour 100 kg de plâtre. 





5.4.2 Pose des plaques 

Les plaques sont mises en place à joints transversaux alternés. 

Lorsque l'implantation des supports le permet, les joints longitudinaux sont orientés vers la source de lumière la plus frisante ou la 

plus vive. 

Après avoir eu leurs chants griffés à l'outil, les plaques sont placées sur un système de réglage préalablement établi, comportant 

des règles « porteuses » et des règles mobiles, ces dernières calées de niveau en hauteur. 

Les règles mobiles sont placées obligatoirement à l'aplomb des alignements des emprises de scellements sur les plaques ; 

l'espacement des règles étant fonction de l'épaisseur des plaques et donné par le tableau 1 . 

Les plaques entre elles sont espacées d'au moins 5 mm et scellées par un cordon polochonné large, appliqué et pénétrant le joint, 

puis reliées par les accessoires adéquats aux points de fixation ou d'ancrage, au pied des suspentes ou aux ossatures 

intermédiaires, suivant le cas. 

Figure 21 Exemple de mise en oeuvre à faible ou moyen écartement sous dalle en béton armé 

L'espacement des plaques entre elles est fonction de leur épaisseur. 

Pour obtenir la planéité requise, il est nécessaire que les plaques soient appliquées soigneusement sur les règles et que le 

désaffleurement éventuel de deux plaques adjacentes soit inférieur à 0,5 mm. 

5.4.3 Jointoiement 

Les joints entre plaques sont remplis en plâtre à mouler pour staff, puis lissés au même plâtre. 

5.5 Dissociation des ouvrages 

5.5.1 Joints de dilatation 

Les joints de dilatation de la construction, gros-oeuvre ou autre, sont respectés et reproduits dans leurs caractéristiques de 

possibilité d'amplitude sur les plafonds en staff, ainsi que sur leurs accessoires de pose à écartement. 

Les types de joints de dilatation usuels sur le staff sont rappelés ci-après ; ils sont à sélectionner en fonction de leur situation et des 

considérations esthétiques ( voir figure 22 ) : 

• à chicane en staff ; 

• à couvre-joint en bois, métal ou autre. 

Figure 22 Exemples de types de joints de dilatation 





5.5.2 Désolidarisation des pénétrations ou encastrements 

Les pénétrations ou encastrements de gaines, canalisations, luminaires, éléments de structure sur les plafonds en staff sont 

désolidarisés selon l'un des procédés rappelés ci-dessous ou selon un procédé équivalent. Ils sont à sélectionner en fonction de 

leur situation ou de considérations esthétiques ( voir figure 23 ) : 

• fourreau ; 

• matériau résilient ; 

• jeu libre ; 

• cache. 

Figure 23 Exemples de procédés de désolidarisation des pénétrations ou encastrements 






5.5.3 Désolidarisation en rives 

5.5.3.1 Généralités 

Le présent paragraphe traite de la désolidarisation en rives des plafonds en staff, pour prévenir les désordres provoqués par 

d'éventuelles contraintes liées en particulier aux causes suivantes : 

• déformations du support ; 

• variations dimensionnelles des parois ; 

• passage de gaines, canalisations ou installations d'équipement techniques dans le plénum ; 

• variations thermiques, hygrométriques, climatiques. 

L'examen du projet et/ou une reconnaissance sur le site, en cas d'intervention sur un existant, permettront d'examiner la situation 

particulière de l'ouvrage et d'en déterminer les risques (voir annexe B de la présente norme). 

En situation particulière de risque, l'Entrepreneur est tenu de proposer au Maître d'ouvrage l'application des procédés de 

désolidarisation en rives. 

L'application des procédés définis ci-dessous, impliquant des conséquences esthétiques, techniques et/ou économiques, fait l'objet 

de prescriptions dans les documents particuliers du marché (voir quatrième alinéa de 3.2 de la norme NF P 73-201-2 / Cahier des 

clauses spéciales). 

5.5.3.2 Procédés de désolidarisation en rives 

Lorsque la désolidarisation en rives est prescrite aux documents particuliers du marché, elle est réalisée à l'aide des procédés 

usuels définis ci-après ( voir figure 24 ). 

Figure 24 Exemples de procédés de désolidarisation en rives 





Ces procédés intéressent aussi bien les rives périphériques que les emprises, trémies, reliefs et autres ; ils sont à sélectionner en 

fonction de la situation et des conditions esthétiques : 

• interposition d'un film plastique ou d'une lisière en carton, fixé à la paroi ; 

• interposition d'un matériau résilient fixé à la paroi ; 

• façon d'un jeu libre de largeur adaptée à la situation rencontrée. 

5.5.4 Fractionnement des ouvrages 

5.5.4.1 Généralités 

Les joints de fractionnement des plafonds en staff, complètent la désolidarisation en rives faisant l'objet de 5.5.3 dans certaines 

situations. 

L'examen du projet et/ou une reconnaissance sur le site, en cas d'intervention sur un existant, permettront d'examiner la situation 

particulière de l'ouvrage et d'en déterminer les risques (voir annexe B de la présente norme). 

En situation particulière de risque, l'entrepreneur est tenu de proposer au Maître d'Ouvrage l'application des procédés de 

fractionnement des ouvrages. 

Même commentaire qu'au paragraphe 5.5.3.1 . 

5.5.4.2 Procédés de fractionnement 

Lorsque le fractionnement est prescrit aux documents particuliers du marché, il est réalisé à l'aide des procédés usuels par joints 

définis ci-après. 

Ces procédés sont à sélectionner en fonction de la situation et des conditions esthétiques : 

• bord à bord ( voir figure 25 ) ; 

• Figure 25 Joint de fractionnement bord à bord 

• 

• 





• 

• 

• 

• à chicane en staff ( voir figure 22 ) ; 

• à couvre-joint en bois, métal ou autres ( voir figure 22 ). 

6 Caractéristiques des ouvrages achevés 

6.1 Aspect de surface 

L'état de surface du parement doit être tel qu'il permette l'appréciation des revêtements de finition sans autres travaux préparatoires 

que ceux normalement admis pour le type de finition considéré. 

En particulier, le parement de l'ouvrage ne doit présenter ni efflorescence, ni bulles d'air d'un diamètre supérieur à 3 mm, ni 

manque, s'ils ne peuvent être circonscrits dans un carré de 3 mm de côté. 

6.2 Planéité 

6.2.1 Planéité locale 

Elle est vérifiée avec une règle à plots de 20 cm de longueur, les plots ayant une hauteur de 0,6 mm ( voir figure 26 ). 

Figure 26 Règle à plots 





On doit pouvoir mettre en contact simultanément les deux plots d'extrémités avec la surface de l'ouvrage et l'on doit pouvoir 

observer un basculement de la règle, le contact du plot central étant recherché. 

6.2.2 Planéité générale 

Mêmes dispositions que ci-dessus avec une règle à plots de 2 m de longueur et des plots de 3 mm de hauteur. 

7 Bibliographie 

Avis technique 1980 CPT « Planchers ». 

Annexe A (informative) Mémento sur l'exécution des travaux annexes et l'application des 

finitions sur les plafonds en staff 

Les prescriptions ci-après, qui concernent d'autres intervenants que le Staffeur, n'en sont pas moins des conditions indispensables 

au bon comportement ultérieur des ouvrages. 

1) Incorporations diverses 

Les alimentations électriques sont exécutées avant mise en oeuvre du staff. 

Les appareillages électriques doivent être fixés au support indépendamment des ossatures intermédiaires éventuelles du staff. 

Les conduits de ventilation et autres sont exécutés avant mise en oeuvre du staff et sont fixés au support indépendamment des 

ossatures intermédiaires éventuelles du staff. 

2) Isolation 

Les panneaux et rouleaux d'isolants sont mis en place à l'avancement. 

3) Percements, coupes, saignées 

Les interventions pour percements, coupes, saignées sur les plafonds en staff sont exécutés au foret, à la scie cloche, à la scie. 

Les interventions par percussion sont interdites. 

Aucune intervention ne sera effectuée sur les plafonds en staff sans l'accord de l'entreprise de staff. 

4) Fixations après coup 

Si aucun dispositif de renfort ( voir paragraphe 5.3.1 ) n'a été prévu à la mise en oeuvre du plafond en staff, les prescriptions 

suivantes sont respectées : 

• des charges ponctuelles jusqu'à 10 kg peuvent être suspendues à l'éventuelle ossature intermédiaire en métal du plafond, à 

espacement d'au moins 1,50 m ; 

• au-delà de 10 kg, les charges sont fixées au support. 





5) Séchage des ouvrages en staff 

Le séchage des ouvrages en staff est effectué par ventilation naturelle, déshumidification ou chauffage progressif en évitant les 

chocs thermiques. 

6) Application des finitions 

Elle doit être effectuée conformément aux règles de l'art et aux dispositions de la norme ou du DTU spécifique du mode de finition 

envisagé. 

Finition par peinture : les prestations sont exécutées conformément au tableau récapitulatif des travaux préparatoires et de finition 

des travaux de peinturage figurant à l' annexe C . 

Ces prestations sont effectuées après mise en place de l'éclairage définitif. 

Annexe B (informative) Désolidarisation en rives et fractionnement des ouvrages 

B.1 Situations susceptibles de motiver la désolidarisation en rives et/ou le fractionnement des ouvrages 

1) Dimensions de l'ouvrage : 

• plafonds en staff de grandes dimensions ; 

• plafonds en staff dont la plus grande des dimensions excède d'un grand nombre de fois la plus petite (par exemple : 

circulation). 

2) Configuration : 

• plafonds en staff de forme complexe ; 

• plafonds en staff comportant une ou plusieurs emprises, poteau, pile, ou une ou plusieurs trémies, escalier ; 

• plafonds en staff comportant des encastrements de rails ou grilles de grande longueur ; 

• plafonds en staff dont les rives épousent un ou plusieurs angles sortants des parois ; 

• plafonds en staff dont les rives épousent des éléments saillants des parois. 

3) Contiguté d'un élément de structure : 

- plafonds en staff posés en arasement ou jouxtant un élément de structure indépendant du support ( voir figure B.1 ). 

Figure B.1 Exemple de plafond en staff posé en arasement et jouxtant des éléments de structure indépendants 





4) Nature des supports : 

- plafonds en staff supportés par des charpentes bois ou métalliques susceptibles de mouvements différentiels. 

5) Nature des parois : 

- plafonds en staff jouxtant des parois, façades, en bois ou en métal. 

6) Utilisation particulière du plénum 

• plafonds en staff dont le plénum est utilisé pour : 

• passage de gaines d'amenée d'air frais non calorifugées ; 

• passage de gaines de chauffage ou de climatisation non calorifugées ; 

• passage de canalisations de fluides non calorifugées ; 

• installation d'équipements techniques pouvant engendrer des perturbations physiques d'ordres divers. 

7) Conditions thermique et/ou hygrométrique 

• plafonds en staff des locaux à fortes variations thermiques et/ou hygrométriques (par exemple : douches collectives, cuisine 

de collectivité, etc.) ; 

• plafonds en staff à l'extérieur des bâtiments. 

Cette liste de situations n'est pas exhaustive. 

B.2 Situations susceptibles de motiver le fractionnement : 

a Dimensions : Plafonds en staff de très grandes dimensions ; 

b Configuration : Plafonds en staff dont la surface comporte un étranglement. ( voir figure B.2 ). 

c Figure B.2 Exemple de joints de fractionnement sur un plafond dont la surface comporte un étranglement 

d 

e 

f 

g 

h 

Annexe C (informative) Travaux de peinturage 

Tableau C.1 Récapitulatif des travaux préparatoires et de finition des plafonds en staff 





Liste des documents référencés 

#1 - NF P73-201-2 (DTU 25.51) (septembre 1994) : Mise en oeuvre des plafonds en staff - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales 

(Indice de classement : P73-201-2) 

#2 - NF P72-201 (DTU 25.222) (mai 1993) : Plafonds fixés : plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse - 

Partie 1 : Cahier des charges (Indice de classement : P72-201) 

#3 - NF P68-201 (DTU 25.232) (mai 1993) : Plafonds suspendus, plaques de plâtre à enduire, plaques de plâtre à parement lisse 

directement suspendues - Cahier des charges (Indice de classement : P68-201 ) 

#4 - NF P72-203-1 (DTU 25.41) (mai 1993) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) - Partie 1 : 

Cahier des charges + Amendement A1 (février 2003) (Indice de classement : P72-203-1) 

#5 - NF P72-204-1 (DTU 25.42) (mai 1993) : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de 

parement en plâtre-isolant - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + Amendement A1 (février 2003) (Indice de classement : P72- 

204-1) 

#6 - P10-202-2 (DTU 20.1) (avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 2 : Règles de calcul 

et dispositions constructives minimales + Amendement A1 (décembre 1995) + Amendement A2 (décembre 1999) (indice de 

classement : P10-202-2) 

#7 - P10-202-3 (DTU 20.1) (avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 3 : Guide pour le 

choix des types de murs de façades en fonction du site + Amendement A1 (décembre 1995) (Indice de classement : P10-202-3) 

#8 - P10-202-1 (DTU 20.1) (avril 1994) : Ouvrages en maçonnerie de petits éléments - Parois et murs - Partie 1 : Cahier des 

clauses techniques + Amendement A1 (décembre 1995) + Amendement A2 (décembre 1999) (indice de classement : P10-202-1) 

#9 - NF P21-203-1 (DTU 31.1) (mai 1993) : Charpente et escaliers en bois - Partie 1 : Cahier des clauses techniques + 

Amendement A1 (février 1998) (Indice de classement : P21-203-2) 

#10 - NF P21-203-2 (DTU 31.1) (mai 1993) : Charpente et escaliers en bois - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales (Indice de 

classement : P21-203-1) 

#11 - NF P68-202 (DTU 25.231) (mai 1993, novembre 1998) : Plafonds suspendus en éléments de terre cuite - Partie 1 : Cahier 

des charges + Amendement A1 (Indice de classement : P68-202 ) 

#12 - NF P68-203-1 (DTU 58.1) (juillet 1993) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 1 : Cahier des clauses 

techniques (Indice de classement : P68-203-1) 

#13 - NF P68-203-2 (DTU 58.1) (juillet 1993) : Plafonds suspendus - Travaux de mise en oeuvre - Partie 2 : Cahier des clauses 

spéciales (Indice de classement : P68-203-2) 

#14 - NF P72-203-2 (DTU 25.41) (mai 1993) : Ouvrages en plaques de parement en plâtre (plaques à faces cartonnées) - Partie 2 

: Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (février 2003) (Indice de classement : P72-203-2) 

#15 - NF P72-204-2 (DTU 25.42) (mai 1993) : Ouvrages de doublage et habillage en complexes et sandwiches plaques de 

parement en plâtre-isolant - Partie 2 : Cahier des clauses spéciales + Amendement A1 (février 2003) (Indice de classement : P72- 

204-2) 

Liste des figures 

Figure 1 Exemples d'écartements 

Figure 2 Patin simple 

Figure 3 Patin dédoublé 

Figure 4 Suspente en polochon simple 

Figure 5 Suspente en polochon dédoublée 

Figure 6 Suspente en fil de fer polochonné simple 

Figure 7 Suspente en fil de fer polochonné dédoublée 

Figure 8 A) Suspentes en fer rond 

Figure 8 B) Suspentes en fer rond 

Figure 9 A) Suspentes en tige filetée 





Figure 9 B) Suspentes en tige filetée 

Figure 10 Ossature intermédiaire en bois 

Figure 11 Ossature intermédiaire en métal 

Figure 12 A) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

Figure 12 B) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

Figure 12 C) Exemples de fixations sur pièces de charpente en bois ou en lamellé-collé 

Figure 13 A) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 B) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 C) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 D) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 E) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 13 F) Exemples de fixation sur pièces de charpente ou de serrurerie en métal 

Figure 14 Exemples d'ancrage sur hourdis en corps creux 

Figure 15 A) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 

Figure 15 B) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 

Figure 15 C) Exemples de dispositifs de fixation incorporés sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 A) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 B) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 C) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 16 D) Exemples de fixations et ancrages sur dalles pleines en béton armé 

Figure 17 A) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 17 B) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 17 C) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 17 D) Exemples de fixations et ancrages sur jouées de poutres en béton armé 

Figure 18 A) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 

Figure 18 B) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 

Figure 18 C) Exemples de fixations sur planchers hourdés en plâtre 

Figure 19 A) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 

Figure 19 B) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 

Figure 19 C) Exemples de fixations sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre fixé 

Figure 20 Exemple de fixation sur plafonds constitués par un enduit armé en plâtre suspendu 

Figure 21 Exemple de mise en oeuvre à faible ou moyen écartement sous dalle en béton armé 

Figure 22 Exemples de types de joints de dilatation 



Figure 24 Exemples de procédés de désolidarisation en rives 

Figure 25 Joint de fractionnement bord à bord 

Figure 26 Règle à plots 

Figure B.1 Exemple de plafond en staff posé en arasement et jouxtant des éléments de structure indépendants 

Figure B.2 Exemple de joints de fractionnement sur un plafond dont la surface comporte un étranglement 

Liste des tableaux 

Tableau 1 

Tableau C.1 Récapitulatif des travaux préparatoires et de finition des plafonds en staff

(DTU 25.51) (septembre 1994) : Mise en oeuvre des plafonds en staff

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?