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Fissuration et décollement des carrelages de sol dans l ... - Smabtp

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Fiches Pathologie - Glossaire<br />

AMÉNAGEMENTS INTÉRIEURS<br />

« <strong>Fissuration</strong> <strong>et</strong> <strong>décollement</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>carrelages</strong> <strong>de</strong> <strong>sol</strong> <strong>dans</strong> l'habitat »<br />

Souplesse<br />

Aptitu<strong>de</strong> à la déformation sans rupture par cintrage.<br />

Flexion<br />

Déformation latérale courbe subie par une pièce sous l'action d'une force qui s'exerce latéralement (c<strong>et</strong> effort tranchant peut être le fait <strong>de</strong> charges externes <strong>et</strong>/ou le propre poids <strong>de</strong> la pièce), appliquée soit entre <strong>de</strong>ux<br />

points fixes (appuis ou points durs), soit sur une pièce en bascule ou en surplomb.<br />

La résistance à la flexion <strong><strong>de</strong>s</strong> composants du bâtiment tels que poutres, poutrelles, linteaux, poitrails, ou pièces en encorbellement, doit pouvoir s'opposer (avec une large marge <strong>de</strong> sécurité) au moment <strong>de</strong> flexion, ou<br />

moment fléchissant, résultante <strong><strong>de</strong>s</strong> forces appliquées. Des tables, abaques <strong>et</strong> formulaires perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> calculer le moment <strong>de</strong> flexion maximum <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces concernées, en fonction <strong>de</strong> leur portée, <strong><strong>de</strong>s</strong> charges supportées,<br />

<strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong> leurs points d'application, <strong>et</strong> <strong>de</strong> la disposition d'éventuels appuis intermédiaires.<br />

Fléchissement<br />

Déformation courbe d'un élément (poutre, plancher, <strong>et</strong>c.) provoquée par une charge excessive, ou parfois sous l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> son propre poids ;<br />

Tassement différentiel<br />

La tassement désigne un mouvement d'enfoncement du <strong>sol</strong>.<br />

Si ce mouvement n'est pas uniforme, on parle alors d'un tassement différentiel.<br />

Joint <strong>et</strong> joint <strong>de</strong> gros œuvre<br />

De façon générale, un joint désigne soit la ligne séparative <strong>et</strong> le garnissage ou calfeutrement d'un interstice entre <strong>de</strong>ux éléments quelconques <strong>de</strong> même nature (pierres, briques, carreaux, tuyaux...) ou <strong>de</strong> natures<br />

hétérogènes (par ex. jonction bois-maçonnerie), soit une <strong>sol</strong>ution <strong>de</strong> continuité voulue, c'est-à-dire une rupture rectiligne ménagée <strong>dans</strong> un ouvrage pour absorber <strong><strong>de</strong>s</strong> différences <strong>de</strong> mouvement ou <strong>de</strong> comportement.<br />

Les joints <strong>de</strong> structure du gros oeuvre, <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à découper verticalement une construction <strong>de</strong> gran<strong><strong>de</strong>s</strong> dimensions en plusieurs parties indépendantes l'une <strong>de</strong> l'autre pour parer d'une part aux r<strong>et</strong>raits <strong>et</strong> dilatations<br />

thermiques (une baisse <strong>de</strong> température <strong>de</strong> 40°C a pour eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> raccourcir une maçonnerie d'environ 0,3 mm par mètre), d'autre part aux tassements différentiels <strong><strong>de</strong>s</strong> infrastructures (fondations) ou du <strong>sol</strong> sous-jacent.<br />

Ces joints structurels, dits <strong>de</strong> dilatation ou <strong>de</strong> rupture selon leur fonction, doivent être judicieusement distribués, <strong>et</strong> concerner toute l'épaisseur <strong>de</strong> la maçonnerie (y compris chapes, enduits <strong>et</strong> revêtements extérieurs<br />

rapportés) sur environ 2 cm <strong>de</strong> largeur ; ils ne peuvent être obturés qu'avec <strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux ou profilés qui s'adaptent à <strong><strong>de</strong>s</strong> déformations importantes.<br />

En pratique, l'espacement maximal entre <strong>de</strong>ux joints <strong>de</strong> structure consécutifs ne dépasse pas 20 à 25 mètres <strong>dans</strong> la moitié Sud <strong>de</strong> la France, <strong>et</strong> 30 à 35 m <strong>dans</strong> la moitié Nord. Sur les parois très exposées aux différences<br />

thermiques, telles que les terrasses, on crée <strong><strong>de</strong>s</strong> joints <strong>de</strong> structure intermédiaires dits joints diapason.<br />

R<strong>et</strong>rait<br />

Contraction d'un matériau provoquée soit par son refroidissement (métaux) soit par un abaissement <strong>de</strong> taux d'humidité (bois), soit par élimination <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong> gâchage excé<strong>de</strong>ntaire (bétons, enduits), soit par évaporation<br />

d'un <strong>sol</strong>vant (colles, peintures, enduits plastiques), soit encore par <strong><strong>de</strong>s</strong>siccation ou par cuisson (poteries, briques...) ; les tensions internes provoquées par les r<strong>et</strong>raits ont pour eff<strong>et</strong> soit <strong>de</strong> réduire les dimensions extérieures<br />

<strong><strong>de</strong>s</strong> matériaux (refroidissement <strong><strong>de</strong>s</strong> métaux, rétractibilité <strong><strong>de</strong>s</strong> ouvrages en bois), soit <strong>de</strong> les déformer (gauchissement du bois), soit <strong>de</strong> provoquer leur rupture : faïençage <strong><strong>de</strong>s</strong> enduits, microfissuration du béton.<br />

Le r<strong>et</strong>rait <strong><strong>de</strong>s</strong> bétons <strong>et</strong> mortiers <strong>de</strong> ciment est particulier : il commence par un r<strong>et</strong>rait plastique (légère contraction due à l'évaporation, dès la mise en place) ; puis intervient le r<strong>et</strong>rait hydraulique, élimination <strong>de</strong> l'eau <strong>de</strong><br />

gâchage excé<strong>de</strong>ntaire (eau non fixée chimiquement par la formation <strong><strong>de</strong>s</strong> hydrates), qui se poursuit <strong>de</strong> façon décroissante pendant plusieurs années. De façon générale, un béton ou un mortier aura d'autant plus <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait<br />

qu'il est gâché plus clair, qu'il est plus riche en ciment, que ce ciment a une classe <strong>de</strong> résistance élevée, <strong>et</strong> qu'il est broyé plus fin. La mesure du r<strong>et</strong>rait s'effectue sur <strong><strong>de</strong>s</strong> éprouv<strong>et</strong>tes (4 x 4 x 16 cm), d'une part sur la pâte<br />

pure, d'autre part sur le mélange constitué en mortier.<br />

Le coefficient <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait d'un matériau est un taux <strong>de</strong> raccourcissement linéaire (en général rapporté au mètre), en fonction <strong><strong>de</strong>s</strong> variations <strong><strong>de</strong>s</strong> phénomènes externes : par <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> température, pour les métaux, par <strong>de</strong>gré<br />

d'hygrométrie, pour le bois, ou en fonction d'une durée <strong>de</strong> durcissement, pour divers liants.<br />

Pour le béton, ce coefficient se situe entre 0,12 <strong>et</strong> 0,30 mm/m, après 28 jours, selon le taux d'humidité ambiante ; mesuré sur la pâte pure, le coefficient <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait est n<strong>et</strong>tement supérieur (env. 3 à 4 fois).<br />

Chape<br />

Ouvrage en mortier <strong>de</strong> ciment surfacé, réalisé au <strong>sol</strong> sur une forme-support ; c<strong>et</strong> ouvrage a une double fonction : m<strong>et</strong>tre le <strong>sol</strong> au niveau général voulu, ou en r<strong>et</strong>rait du nu final nécessité par la pose éventuelle d'un<br />

revêtement, <strong>et</strong> lui donner une bonne planéité générale ; la confection <strong><strong>de</strong>s</strong> chapes perm<strong>et</strong> aussi <strong>de</strong> créer, si besoin, les légères pentes nécessaires à l'écoulement <strong><strong>de</strong>s</strong> eaux.<br />

On distingue :<br />

La chape rapportée<br />

La chape rapportée, ouvrage en mortier <strong>de</strong> ciment tiré à la règle sur 3 à 5 cm d'épaisseur, sur <strong><strong>de</strong>s</strong> gui<strong><strong>de</strong>s</strong> latéraux, sur une dalle <strong>de</strong> béton déjà durcie (minimum 8 jours). Les gui<strong><strong>de</strong>s</strong> peuvent être soit <strong><strong>de</strong>s</strong> liteaux r<strong>et</strong>irés par la<br />

suite pour former <strong><strong>de</strong>s</strong> joints <strong>de</strong> r<strong>et</strong>rait, soit <strong><strong>de</strong>s</strong> profilés spéciaux scellés sur la dalle. La finition consiste en un talochage feutré, qui évite <strong>de</strong> faire remonter la laitance <strong>de</strong> ciment, <strong>et</strong> éventuellement en un bouchardage au<br />

rouleau si la chape doit rester nue <strong>et</strong> non glissante.<br />

La chape incorporée<br />

La chape incorporée, réalisée en rapportant, sur une dalle <strong>de</strong> béton en cours <strong>de</strong> prise, une couche <strong>de</strong> mortier <strong>de</strong> ciment plutôt riche <strong>de</strong> 20 ou 30 mm d'épaisseur sur une dalle <strong>de</strong> béton encore fraîche, puis en talochant à<br />

l'hélicoptère.<br />

La chape refluée<br />

La chape refluée : lorsque la composition du béton d'une dalle est assez riche en ciment <strong>et</strong> en éléments fins, son damage <strong>et</strong> son vibrage perm<strong>et</strong>tent <strong>de</strong> faire remonter une quantité suffisante <strong>de</strong> mortier, qu'il suffit alors<br />

d'aplanir par talochage mécanique (à l'hélicoptère), pour obtenir un béton surfacé dont la finition est dite en chape refluée.<br />

La chape mince<br />

La chape mince, chape rapportée en mortier <strong>de</strong> ciment sur 5 à 25 mm d'épaisseur. Ce type d'ouvrage nécessite l'incorporation d'adjuvants qui améliorent l'adhérence au support, la plasticité du mortier <strong>et</strong> sa rétention d'eau.<br />

La chape d'usure<br />

La chape d'usure peut être incorporée, rapportée ou refluée ; elle fait l'obj<strong>et</strong> d'un saupoudrage ou d'une incorporation, avant durcissement, <strong>de</strong> granulats durs (métal, corindon...) <strong><strong>de</strong>s</strong>tinés à lui donner une haute résistance à<br />

l'abrasion (roulement <strong>de</strong> véhicules, passage piétonnier intensif).<br />

La chape flottante<br />

La chape flottante, chape mince (env. 35 mm ou plus) en mortier <strong>de</strong> ciment, en mortier, en anhydrite, <strong>et</strong>c., coulée sur une feuille plastique relevée à sa périphérie, <strong>de</strong> sorte que l'ouvrage reste indépendant <strong>de</strong> son support ;<br />

ce <strong>de</strong>rnier peut être constitué d'une sous-couche résiliente <strong>de</strong> panneaux d'i<strong>sol</strong>ation phonique <strong>et</strong>/ou thermique, d'un système <strong>de</strong> chauffage par le <strong>sol</strong> en nappes, d'un système d'étanchéité, <strong>et</strong>c.<br />

Mortier<br />

Mélange composé d'un liant (hydraulique, aérien ou synthétique), <strong>de</strong> granulats, charges inertes constituant le squel<strong>et</strong>te ou l'ossature du mortier (sables, fillers, granulats <strong>de</strong> diverses matières) <strong>et</strong>, éventuellement, <strong>de</strong><br />

pigments colorants, d'adjuvants, ou d'ajouts divers.<br />

Les mortiers sont utilisés pour lier (maçonner <strong><strong>de</strong>s</strong> éléments taillés ou moulés), pour enduire (imperméabilisation <strong>et</strong> parement <strong><strong>de</strong>s</strong> murs, chapes <strong>et</strong> lissage <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>sol</strong>s), mais aussi pour coller, ragréer, jointoyer, i<strong>sol</strong>er, obturer,<br />

sceller, <strong>et</strong>c.<br />

De façon générale, le dosage <strong><strong>de</strong>s</strong> mortiers courants (mortiers à maçonner, à liaisonner ou à enduire) est exprimé en poids <strong>de</strong> liant par mètre cube <strong>de</strong> sable. Tout dosage ainsi constitué avec un m3 <strong>de</strong> sable donne à peu près<br />

un m3 <strong>de</strong> mortier.

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