4.3. - OCPM

TOUR EST DU FORT DE LA MONTAGNE
Date 1685
Concepteur François Vachon de Belmont, PSS
Super cie 38 m 2
Description Les tours faisaient partie du Fort de
la Montagne, ouvrage défensif du
régime français attenant à la mission
d’évangélisation des Prêtres de Saint-
Sulpice à la n du XVIIe siècle. On peut
clairement lire sur la maçonnerie extérieure
l’emplacement des courtines du Fort. Les
tours sont en maçonnerie de pierre percée
de meurtrières et surmontée d’un toit en
poivrière à structure de bois recouverte
de bardeaux de cèdre, mais originalement
recouverte d’ardoises. La tour Est, d’un
diamètre extérieur de 8 mètres, est pourvue
de deux foyers et d’un plancher de bois.
Des fenêtres ont été percées au-dessus des
portes à la n du XVIIIe siècle.
Usage d’origine La tour Est du Fort de la Montagne fait partie
de l’ouvrage défensif ; du temps de la mission
de la Montagne, elle fut aussi utilisée comme
résidence par les Sœurs de la Congrégation
de Notre-Dame. À la n du XVIIIe siècle, on
y transféra dans sa cave les restes de deux
amérindiens, une religieuse amérindienne,
Marie Thérèse Gannentsagash, et son père,
antérieurement inhumés sous la chapelle
située entre les deux tours. Une chapelle y
fut aménagée en 1826. La nition de cette
chapelle, nous est connue par une aquarelle
de Bunnet. Elle a disparu à la suite d’un
incendie au cours des années 1930. C’est
à cette date que les restes des amérindiens
ont été transférés dans le caveau des
Sœurs de la Congrégation.
Usage actuel La tour Est a été restaurée en 1987. Les
travaux révèlent les caractéristiques de
la maçonnerie d’origine et de la structure
du toit. On y a installé la croix originale
en bois du Grand Séminaire, qui avait été
remplacée par une croix métallique au cours
des années 1950. La tour Est intégrée au
projet de mise en valeur du site et contribue
à l’interprétation de l’histoire de la mission et
du Domaine de la Montagne.
État général La tour Est en bon état. La structure de
bois du toit conserve la quasi-totalité des
éléments de la charpente d’origine ; la
maçonnerie de pierre est relativement
intègre, à l’exception des percées pour
la porte et la fenêtre qui la surplombe.
Les foyers et les meurtrières sont encore
visibles.
Beaupré et Michaud
Architectes
Étude des Valeurs Patrimoniales
Page 74
* * * * *
Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice
Octobre 2006