4.3. - OCPM

Beaupré et Michaud
Architectes
la Montagne, un souvenir banal d’une grandeur
passée, mais la quasi-intégralité du cœur même
du Domaine, le lieu par excellence pour établir la
mission, le fort, les vignes, les vergers, etc…
Bassin et Canal. Dans les textes anciens,
notamment dans le Cahier de la régie des
domaines et dans le Coutumier rédigés par
Antoine Alexis Molin au début du XIXe siècle,
le bassin du Grand séminaire est parfois décrit
comme le Canal. Noter que le bassin de Versailles
est également connu sous le nom de Canal.
Maison et Ferme sous les noyers. Dans le
contrat de la construction (1803) et pendant de
nombreuses années, l’édi ce est décrit comme la
Maison sous les Noyers. Il s’agit d’une maison
de repos et de vacances que les Prêtres de Saint-
Sulpice font construire pour l’usage des élèves du
Collège de Montréal situé sur la rue William.
Souliignons que ce n’est que lors de la construction
de l’aile ouest du Grand Séminaire que la maison
de ferme originale du Domaine de la Montagne
a été démolie. Nous ne savons pas clairement à
partir de quel moment le nom de Ferme sous les
Noyers a été attribué à la maison.
LES INSTITUTIONS ET LES IMMEUBLES
PROTAGONISTES DE CETTE ÉTUDE
Séminaire de Montréal
Désigne à la fois l’institution des Prêtres de Saint-
Sulpice et la résidence des Seigneurs de Montréal.
D’abord logé rue Saint-Paul, le Séminaire sera
établi sur la rue Notre-Dame par Dollier de Casson
en 1685, l’année même de la construction du Fort
de Belmont. On le désigne souvent sous le nom de
Vieux-Séminaire.
Collège de Montréal, Petit Séminaire de
Montréal
Désigne à la fois l’institution d’enseignement à des
jeunes gens et le bâtiment qui l’abrite.
Institution fondée en 1767, logée initialement dans
le presbytère de Longue-Pointe, déménagée
ensuite dans l’ancien château de Vaudreuil (à
l’emplacement de la future place Jacques Cartier),
relogée en 1806 (suite de l’incendie du château
de Vaudreuil du 6 juin 1803) dans une nouvelle
construction située rue William. Le Collège prend
alors of ciellement le nom de Petit Séminaire.
En1862, la construction de la rue William est
cédée au Gouvernement du Canada-Uni pour être
transformée en Caserne pour l’armée. Le Collège
cohabite alors quelques années avec le Grand
Séminaire et rejoint of ciellement le Domaine de
la Montagne dans une construction jumelle et
attenante au Grand Séminaire, construit selon les
plans de HM. Perrault.
Étude des Valeurs Patrimoniales
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On y donnait anciennement les classes d’Éléments
latins, de Syntaxe, de Méthode, de Versi cation
de Belles-lettres et de Rhétorique (6 premières
années du Cours Classique).
Son enseignement aujourd’hui est réservé
au niveau secondaire et les jeunes lles ont
récemment été admises dans cette institution.
Le Grand Séminaire
Désigne l’institution d’enseignement pour la
formation des Prêtres et le bâtiment qui l’abrite.
Fondé en 1840 et d’abord logé dans le Vieux-
Séminaire, puis dans le Collège de Montréal de
la rue William, le Grand Séminaire a nalement
été logé à la Montagne en 1857. Modi é par
agrandissements successifs, il occupe encore les
locaux dessinés originalement par John Ostell.
Le Séminaire de philosophie
Désigne l’institution d’enseignement préparatoire
aux cours donnés au Grand Séminaire et aux
cours universitaires, et le bâtiment qui l’abrite.
Fondé en 1876, et d’abord logé dans les locaux
du Grand Séminaire, rue Sherbrooke, il rejoint en
1894 la partie nord du Domaine, dans un immeuble
construit selon les plans de Perrault Mesnard et
Venne.
On y enseignait Philo I et Philo II, les deux
dernières années du Cours Classique. Au cours
des trente dernières années l’édi ce a logé le
Collège Marianopolis.
ÉLÉMENTS CONSTRUITS ET PAYSAGERS
Tel qu’il nous a été demandé au début de cette
étude, dans le but de synthétiser plus de trois siècles
de développement, nous avons axé la première
partie de l’étude qui traite du développement des
deux propriétés, sur les modi cations aux paysages
survenues lors des changements d’usage et lors
de l’apparition des différents éléments construits,
cela depuis l’établissement de la Mission de la
Montagne en 1666.
Les descriptifs des immeubles eux-mêmes et des
éléments paysagers construits sont synthétisés
dans les ches descriptives de l’état des
propriétés.
ARCHÉOLOGIE
Pour le pro t du lecteur, nous avons inclus, à la
n des quatre premiers chapitres qui traitent du
développement de l’emplacement, des notes
sur les éléments archéologiques de la période
historique en cause qui nous sont, ou qui pourraient
nous être, parvenus. On comprendra qu’il ne s’agit
là que des principaux éléments archéologiques, de
même que d’indices pour aider la consultation de
l’étude archéologique faite parallèlement à cette
étude par la rme Ethnoscop.
Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice
Octobre 2006