4.3. - OCPM

Notes explicatives pour guider la lecture de ce
rapport
SOURCES DOCUMENTAIRES
Ce rapport fait la synthèse d’études et d’interventions
antérieures effectuées par Beaupré et Michaud,
architectes au cours des vingt dernières années,
à la fois sur les propriétés des Prêtres de Saint-
Sulpice et sur des parties du territoire du Centre-ville
de Montréal et du territoire attenant au Mont-Royal.
De plus, ce rapport intègre de très nombreux
documents d’archives qui avaient été portés au l
des ans à l’attention des associés de la rme, par
MM. Bruno Harel, P.S.S. et Rolland L’Italien, P.S.S.,
archivistes de Saint-Sulpice et dont la portée n’avait
pas pu être analysée, faute de la tenue d’étude
historique globale sur le Domaine des Messieurs
de Saint-Sulpice et sur l’ensemble du Domaine de
la Montagne.
Finalement, ce rapport intègre des documents
d’archives méconnus sur l’ancien Séminaire de
Philosophie et amalgame des connaissances
nouvelles sur l’ancien Domaine de la Montagne
acquises par les associés-consultants, en 2005-
2006, lors de l’Étude sectorielle en patrimoine pour
le redéploiement du CUSM dans l’arrondissement
historique et naturel du Mont-Royal, effectuée pour
le compte de l’université McGill.
On trouvera à la n du rapport la liste des principaux
documents d’archives, la liste des principaux
ouvrages consultés, de même que la liste des
différentes interventions du consultant sur les
propriétés du Grand Séminaire et du Collège de
Montréal.
TOPONYMES UTLISÉS
Le Domaine de la Montagne a été réservé à
l’usage des Prêtres de Saint-Sulpice en 1665. On
comprendra que depuis bientôt trois siècles et
demi, plusieurs noms ont été utilisés pour nommer
l’emplacement, ses différents paysages et ses
différents usages, et que nous avons pendant
la rédaction de ce rapport fait certains choix
toponymiques pour décrire l’endroit. Ainsi…
Mission de la Montagne décrit l’endroit ceint d’une
palissade dans lequel vivaient plusieurs amérindiens
en voie de christianisation. L’expression Mission de
la Montagne est utilisée sur le Plan de 1694. Cette
mission a été ouverte en 1675, a été fermée en 1710
et remplacée par la Mission du Sault-aux-Récollet
puis par la Mission du Lac de Deux Montagnes.
Domaine de la Montagne décrit l’ensemble du
domaine au cœur duquel étaient établi la Mission
et par la suite le Fort de Belmont et le Fort de la
Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice
Octobre 2006
Montagne. L’expression Domaine de la Montagne
est utilisée :
- dans le Cahier Terrier
- dans les Aveux et dénombrement de 1731 et
de 1781
- sur la Carte de Jobin, 1834, on trouve également
Domain of the Mountain.
Fort de Belmont décrit le fort bastionné construit
par François Vachon de Belmont, P.S.S., en 1685,
bien que parfois cette expression soit assimilée au
Domaine lui-même.
Le second Domaine est situé au lieu-dit La
Montagne, appelé le Fort de Belmont (Aveux et
dénombrement de 1731 et de 1781).
Fort de la Montagne. On trouve cette expression :
- sur la carte de Hamilton dite Carte de Murray
en 1760. Elle désigne alors la partie du terrain
qui est contenue dans la partie orientale de la
muraille construite dans la première demie du
XVIIIe siècle
- sur le plan qui accompagne le Contrat de
l’Aqueduc en 1799. Elle désigne l’ensemble
du terrain contenu dans la muraille qui a été
complétée dans la deuxième demie du XVIIIe
siècle.
Fort des Messieurs. On trouve cette expression
sur la carte de Charland (1801). Elle désigne
l’ensemble de la muraille qui contient les vergers.
Ferme du fort des Messieurs. On trouve cette
expression sur la carte de Charland (1801). Elle
désigne la partie du Domaine de la Montagne qui
est à l’extérieur de la muraille.
Priests’ Farm. Terme donné par les chroniqueurs
anglophones au Domaine de la Montagne, puis par
la suite au développement domiciliaire qui a été
construit dans la partie ouest du Domaine.
Cœur du Domaine. Nous avons créé cette
expression inédite pour décrire la partie centrale du
Domaine, celle qui était ceinte d’une muraille et qui
nous est parvenue dans une quasi-intégralité.
Nous avons retenu cette expression parce qu’elle
établit qu’il s’agit d’un emplacement de choix dans
le Domaine, que cet emplacement était initialement
situé au centre du Domaine et que son existence
même, sa con guration, la concentration des
éléments patrimoniaux qui s’y trouvent, ont permis
au Domaine de survivre, même à la suite des
amputations répétées qui sont survenues depuis le
milieu du XVIIIe siècle.
Le site du Domaine des Messieurs de Saint-Sulpice
n’est pas un résidu quelconque du Domaine de
Étude des Valeurs Patrimoniales
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Beaupré et Michaud
Architectes