4.3. - OCPM

Extrait de l’inventaire de
1840
Beaupré et Michaud
Architectes
Carte de Jobin, 1834, ANQ. Détail du Fort de la Montagne et de la
limite de la ville. À remarquer, la note qui indique * Fine View of the
City from this * dans la partie nord-ouest du Domaine, tout près du
chemin de la Côte des Neiges ...
Étude des Valeurs Patrimoniales
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végétales cultivées à la Montagne et qui
con rme l’existence de pépinière à la Montagne.
Voici quelques extraits de ce coutumier :
p. 58 Les poires d’été doivent être envoyées
s’il se peut le jour même qu’elles sont
cueillies parce qu’elles ne se gardent guère
que 8 ou 10 jours il vaut mieux s’en défaire à
Montréal
p. 59 cidre ... les pommes dites fameuses
font le meilleur cidre …
p. 60 Lorsqu’il met les œillets en terre ….. il
abaisse tous les rosiers,…
p. 61 Le Domaine de la Montagne fournit à
la maison de la ville tout ce qu’il produit en
légumes comme asperges, carottes, etc etc
etc à la réserve que les asperges, épinards,
chicorée, haricots verts et les petits pois
sont apportés chaque semaine. Les patates,
carottes, oignons, betteraves, herbes salées,
fèves en graine etc ne sont apportés qu’à la
n de récoltes et les choux ne le sont que
lorsqu’on a ni de consommer ceux qu’on a
retiré du jardin de la ville …
Le Jardinier de concert avec le cuisinier met
de côté les herbes aromatiques, le persil et
le cerfeuil qu’il peut donner pour l’hyver, on
les fait sécher puis on les suspend dans la
dépense… on les entre à la cave, les poireaux,
artichaux, celery, et chicorée, … les patates,
carottes, betteraves, salsi s sont enterrés
dans le sable, les oignons sont suspendus
en chaînes et les choux sont étendus sur des
planches. Les légumes en grain sont mis à
part dans le grenier du linge pour qu’ils soient
sous clef, le cuisinier demande à proportion
de ses besoins à la cuisine tous les jours et
en met dans la soupe …
Les salsi s, les artichauts, les poireaux, la
chicorée… la diversité de l’alimentation des
Prêtres a de quoi étonner !
En plus de ces ouvrages, deux inventaires l’un
de 1810 et l’autre de 1842 nous donnent des
listes descriptives de l’ensemble des animaux et
des objets réunis au Domaine de la Montagne.
Ces inventaires con rment la présence d’une
serre dès 1810 et sa persistance en 1842.
Mais, revenons à l’évolution du Domaine. En
1826, une chapelle est aménagée à l’intérieur
de la tour de l’est tandis que la tour de l’ouest est
utilisée temporairement comme dépotoir. 16
16 Comme l’ont prouvé les fouilles faites dans la tour
en 1985.
Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice
Octobre 2006