4.3. - OCPM

C’est au cours du XVIIIe siècle que la culture
des vignes a cédé partiellement place à la
culture de plusieurs variétés d’arbres fruitiers,
tels les poiriers, cerisiers, pêchers et abricotiers
qui seront décrits dans des cahiers du tout début
du XIXe siècle.
C’est également au cours du XVIIIe siècle que
la palissade de bois qui protégeait les vergers et
les vignes est graduellement remplacée par une
muraille de pierre. La partie est de la muraille est
érigée avant l731.
Un vignoble d’environ trois arpents en
super cie clos partie de muraille et partie
de pieux. Une vergée d’environ douze
arpents en super cie clos partie de
muraille et partie de pieux.
Aveux et dénombrement de
Louis Normant du Faradon, 1731
Cette muraille est suf samment impressionnante
pour que les cartographes de l’armée britannique
illustrent le Fort de la Montagne. Ce n’est plus
uniquement le petit fort de M. de Belmont qu’ils
illustrent mais bien le Fort de Belmont augmenté
de l’enceinte de la muraille «est». La partie
ouest de la muraille est construite avant 1781.
Joignant ledit fort est un parc fermé de
murailles contenant environ vingt quatre
arpents en super cie … En outre un
vignoble d’environ quatre arpents en
super cie Clos de muraille
Aveu et dénombrement de 1781,
Jean Brassier, P.S.S
Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice
Octobre 2006
Étude des Valeurs Patrimoniales
Page 15
Carte de Hamilton, 1760
APC NMC 135042. copie
Collection Beaupré
et Michaud, architectes
Sur cette carte, le Fort
de Belmont s’appelle
Fort de la Montagne.
Noter sur les trois cartes,
la présence d’une
espèce de poste de
contrôle ou de garde à
l’angle sud-ouest de la
muraille
Murray, 1762
Extraite de l’Évaluation
du patrimoine archéologique
du Domaine des
Messieurs de Saint-
Sulpice, Ethnoscop.
Juin 2006. Noter ici la
présence d’éléments
presque construits à
l’angle nord-est. (Peut
-être un campement
militaire temporaire dans
le fort?)
Jeffereys, vers 1765
Carte pour James
Murray, BNQ, extraite de
l’Étude sur le potentiel
archéologique du site
historique de la maison
mère des Soeurs Grises
de Montréal, Archéotec
inc., décembre 2005.
Noter ici la présence
d’une «rose des vents»
ou d’un cadran solaire
au centre du fort indiquant
que les angles de
la muraille sont situés
aux points cardinaux
Extrait des Aveux et
dénombrement de 1781
APSSM
Beaupré et Michaud
Architectes