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4.3. - OCPM

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Transcription moderne<br />

de la carte de<br />

J-B Charles Bédard,<br />

vers 1810<br />

Archives municipales de<br />

Montréal<br />

Beaupré et Michaud<br />

Architectes<br />

Le Domaine de la Montagne (concession 628)<br />

est situé dans sa presque totalité à la Côte Saint-<br />

Antoine, à l’exception de la partie triangulaire<br />

sise à l’extrémité nord qui fait partie des terres<br />

de la Côte-des-Neiges ; s’y greffe également au<br />

sud, la continuation des concessions sises au<br />

lieu dit de la Haute-Folie, dans la partie nord de<br />

la Côte Saint-Joseph, à l’est du ef du même<br />

nom.<br />

Carte récapitulative de la fragmentation du Domaine de la<br />

Montagne de 1786 à 1804<br />

Beaupré et Michaud, architectes, 2006, extraite de l’étude<br />

sur le C.U.S.M.<br />

Étude des Valeurs Patrimoniales<br />

Page 8<br />

Si les limites frontalières initiales de ce<br />

domaine étaient bien établies sur le terrain<br />

par les arpenteurs des Seigneurs de Montréal,<br />

il en était tout autrement de l’estimation de<br />

sa super cie. Dans le Cahier terrier de la<br />

seigneurie de Montréal, le Domaine de la<br />

Montagne est décrit comme ayant environ<br />

300 arpents, alors que dans les Aveux et<br />

dénombrement de 1731 et de 1781, il est décrit<br />

comme ayant approximativement 20 arpents<br />

sur 30, soit 600 arpents. Il faut dire qu’un aussi<br />

grand territoire, situé dans des terrains escarpés<br />

et boisés à anc de montagne, n’était pas facile<br />

à arpenter avec les moyens techniques du XVIIe<br />

siècle et que l’établissement des super cies des<br />

terres par des arpentages précis n’avaient lieu<br />

que lors des fragmentations qui précédaient<br />

les concessions des terrains. Par contre,<br />

l’arpenteur Gédéon de Catalogne dans son<br />

procès verbal d’octobre 1714 sur les domaines<br />

des communautés religieuses de Montréal<br />

soutient que le Domaine de la Montagne aurait<br />

eu 415 arpents et non pas 300 ou 600 arpents.<br />

Des recherches récentes effectuées au cours<br />

d’une étude sur la propriété actuelle de l’Hôpital<br />

Général de Montréal¹ ont établi que Gédéon<br />

de Catalogne était plus près de la vérité que<br />

les seigneurs de Montréal et que le Domaine<br />

faisait initialement quelques 420 arpents, si on<br />

additionne aux 305 arpents qu’il contenait en<br />

1840² les 115 arpents des concessions 628A 3 ,<br />

628C et 628D, vendues entre 1767 et 1810.<br />

Pendant la première période, qui va de<br />

l’acquisition de la Seigneurie de Montréal<br />

jusqu’à l’Acte constitutionnel dé nissant les<br />

nouvelles limites de la ville de Montréal (1792),<br />

le Domaine de la Montagne sera maintenu<br />

dans son intégralité, à l’exception des deux<br />

terrains de l’extrémité nord (628 A ), l’un de 11<br />

arpents et 1 quart, et l’autre de 18 arpents et 3<br />

quarts, qui seront vendus à un fermier et à un<br />

jardinier voisin en 1767 et 1768. (Voir la carte<br />

récapitulative)<br />

Après la capitulation de Montréal en 1760,<br />

le rôle des Seigneurs de Montréal, à titre<br />

d’administrateur, sera mis en veilleuse et<br />

même leurs titres de propriétés feront l’objet de<br />

contestations.<br />

¹ Beaupré et Michaud, architectes, Étude sectorielle<br />

en patrimoine, Redéploiement du CUSM, Site de la<br />

Montagne, mars 2006, p. 8 et 9.<br />

² Selon le plan d’arpentage de John Ostell.<br />

3 Les deux premières concessions de 1767 et de 1768<br />

sont toutes les deux identi ées 628 A. Par contre il n’y<br />

a pas de concession 628 B.<br />

Propriétés des Prêtres de Saint-Sulpice<br />

Octobre 2006

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