Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 99<br />
imagina d’y voir des noms propres et, pour rendre compte du rapport qui existait entre ces<br />
livres et Hoang-ti, on crut que ces noms propres désignaient des officiers de ce souverain.<br />
01. (131) Ta Tai li : Chap. VII, Ou ti té.<br />
01. (132) La terre et le ciel, l’obscur et le clair, la mort et la vie, le trouble et le calme sont des<br />
séries de termes antithétiques qui dérivent de la grande opposition primitive des principes yn<br />
et yang.<br />
01. (133) Le mot tch’en désigne les syzygies de conjonction. Les syzygies de conjonction ont<br />
une grande importance dans le calendrier chinois, car elles sont prises comme point de départ<br />
dans le calcul des lunaisons. Le <strong>premier</strong> jour de la lunaison est le jour de la syzygie de<br />
conjonction.<br />
01. (134) Il indiqua les lieux où il fallait construire des digues et ceux où il fallait laisser<br />
s’échapper l’eau des fleuves ; il détermina les endroits qu’on devait défricher par le feu et<br />
ceux où on devait s’en abstenir. Tel est le sens que Tchang Cheou-kié voit dans la phrase : « Il<br />
régla l’usage de l’eau et du feu. »<br />
01. (135) Ce présage fut l’apparition d’un dragon de couleur jaune ; nous avons vu que le nom<br />
de Hoang-ti signifie l’empereur jaune.<br />
01. (136) Le Kouo yu (chap. X, p. 10 r°) dit aussi :<br />
« Hoang-ti eut vingt-cinq fils qui fondèrent des familles ; ceux qui eurent des<br />
noms de clans furent au nombre de quatorze répartis entre douze clans qui sont<br />
ceux de Ki, Yeou, K’i, Ki, T’eng, Tchen, Jen, Siun, Li, Ki, Tsiuen, I.<br />
Mais il est assez malaisé d’établir, d’après le Kouo yu, quels sont les quatre fils qui n’ont que<br />
deux noms de clans ; en effet le Kouo yu dit d’une part que Ts’ing-yang (celui qui fut<br />
empereur sous le nom de Chao-hao) et I-kou eurent tous deux pour nom de clan Ki, et d’autre<br />
part il dit que ce même Ts’ing-yang et Ts’ang-lin eurent tous deux pour nom de clan Ki. Ces<br />
deux assertions sont contradictoires. Se-ma Tcheng suppose que dans la seconde il faut<br />
remplacer Ts’ing-yang par Hiuen-hiao (le grand-père de l’empereur K’ou), et dire que<br />
Hiuen-hiao et Ts’ang-lin eurent tous deux pour nom de famille Ki. Il est vrai que l’explication<br />
de Se-ma Tcheng n’est admissible que si l’on accepte, comme lui, la théorie de Hoang-fou Mi<br />
suivant laquelle Hiuen-hiao et Ts’ing-yang sont deux personnages différents ; d’après Se-ma<br />
Ts’ien, ces deux noms s’appliquent à un seul et même homme, comme on va le lire quelques<br />
lignes plus bas.<br />
01. (137) Ta Tai li : Chap. VII, Ti hi.<br />
01. (138) Cf. n. 106.<br />
01. (139) Tchang Cheou-kié : Si-ling est le nom d’un royaume.<br />
01. (140) Lei-tsou passe pour avoir enseigné au peuple l’art d’élever les vers à soie. On<br />
remarquera que Se-ma Ts’ien omet les légendes qui rapportent l’invention de tous les arts à<br />
l’époque de Hoang-ti.<br />
01. (141) D’après Se-ma Tcheng, Hoang-ti, pour imiter les quatre étoiles appelées les<br />
Concubines impériales, prit quatre femmes. Hoang-fou Mi donne leurs noms :<br />
la première était originaire de Si-ling et s’appelait Lei-tsou ; elle enfanta Tch’ang-i ;<br />
la seconde était originaire de Fang-lei et s’appelait Niu-kié ; elle enfanta<br />
Ts’ing-yang ;<br />
la troisième était originaire de T’ong-yu et enfanta I-kou qui s’appelle aussi<br />
Ts’ang-lin ;<br />
la quatrième était Mo-mou.