Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 97<br />
Qui moderarier hos possent vinclisque tenere...<br />
Le fonctionnaire qui, à la cour des anciens souverains chinois, avait la charge de ces animaux<br />
de combat, s’appelait le fou pou-che, c’est-à-dire celui qui soumet ceux qui ne sont pas<br />
soumis. Il est mentionné dans le Tcheou li chap. XXVIII et XXX, trad. Biot, t. II, p. 147 et<br />
209). — Il n’y a pas lieu de prendre en considération l’explication trop ingénieuse de Tchang<br />
Cheou-kié d’après qui ces noms de bêtes féroces étaient les appellations que Hoang-ti donnait<br />
à ses soldats pour effrayer l’ennemi (cf. aujourd’hui encore les soldats appelés tigres).<br />
01. (116) Les Rites de Tai l’aîné écrivent « l’empereur rouge » au lieu de Yen-ti. Ce souverain<br />
régnait en effet par la vertu du feu, élément auquel correspond la couleur rouge.<br />
01. (117) Pan-k’iuen, c’est-à-dire la source de la montagne Pan, se trouvait à peu de distance<br />
(1 li suivant les uns, 5 li suivant les autres) de Tchouo-lou qui fut la capitale de Hoang-ti.<br />
Tchouo-lou était situé au sud de la préfecture secondaire de Pao-ngan, préfecture de<br />
Siuen-hoa, province de Tche-li. Pao-ngan se trouve en dehors de la première grande muraille<br />
au bord d’un des cours d’eau dont la réunion constitue le Yong-ting-ho.<br />
— La bataille que Hoang-ti livra dans la plaine de Pan-k’iuen était célèbre avant le temps de<br />
Se-ma Ts’ien car il y est fait allusion dans le Tso tchoan (cité dans le T’ong kien tsi lan, chap.<br />
I, p. 5 r°) ; ainsi, quoique le Chou king et le Che king ne fassent pas mention de Hoang-ti, les<br />
légendes relatives à ce souverain sont anciennes.<br />
01. (118) Voyez la note précédente.<br />
01. (119) La montagne Hoan était située dans la sous-préfecture actuelle de Lin-k’iu,<br />
préfecture de Ts’ing-tcheou, province de Chan-tong. D’après la géographie Kouo ti tche, elle<br />
s’appelait aussi la montagne Tan, et donnait naissance à la rivière Tan.<br />
01. (120) Le Tai-tsong est la cime orientale du T’ai-chan, dans la préfecture secondaire de<br />
T’ai-ngan, province de Chan-tong.<br />
01. (121) Il existe deux montagnes appelées K’ong-t’ong dans la province de Kan-sou ; l’une<br />
est située à l’est de cette provinee, dans la préfecture de P’ing-Leang ; l’autre est située<br />
beaucoup plus à l’ouest, dans la préfecture secondaire de Sou non loin de la célèbre passe<br />
appelée Kia-yu-koan. Toutes deux passent pour avoir reçu la visite de Hoang-ti. Parmi les<br />
légendes taoïstes qui se sont accumulées autour du nom de Hoang-ti, il en est une d’après<br />
laquelle ce souverain aurait reçu du sage Koang-tch’eng-tse les enseignements taoïstes sur la<br />
montagne K’ong-t’ong : on lira le récit de l’entrevue de Hoang-ti et de Koang-tch’eng-tse<br />
dans quelques belles pages de Tchoang-tse (chap. XI ; cf. trad. Legge, Sacred Books of the<br />
East, t. XXXIX, p. 297-300 ; [trad. Wieger, Les pères ... Tch11C]).<br />
01. (122). Le mont Ki-t’eou, dont le nom signifie tête de coq, paraît être une des cimes du<br />
massif appelé K’ong-t’ong ; c’est du mont Ki-t’eou que sort la rivière King mentionnée dans<br />
le Tribut de Yu (voyez plus loin Annales fondamentales des Hia).<br />
01. (123) Le Kiang est le Yang-tse-Kiang.<br />
— Plusieurs montagnes en Chine portent le nom de Hiong ou Hiong-eul (proprement :<br />
oreilles d’ours). D’après les indications que nous donne le Kouo ti tche, celle dont il est ici<br />
question devrait se trouver à l’est de la préfecture secondaire de Chang, province de Chàn-si.<br />
Mais le contexte semble cependant indiquer que cette montagne devait se trouver beaucoup<br />
plus dans le sud.<br />
— Quant à la montagne Siang, elle était dans la sous-préfecture actuelle de Pa-ling,<br />
préfecture de Yo-tcheou, province de Hou-nan ; une devait donc être située sur la rive<br />
orientale du lac Tong-t’ing.<br />
01. (124) Les Hiun-yu étaient les nomades qui habitaient les plaines de la Mongolie actuelle.<br />
D’après Se-ma Tcheng, on les appelait, au temps de Yao et de Choen, les Jong des montagnes