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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 93<br />

00. (161) L’expression implique l’idée d’un détachement, d’une autonomie qui n’appartenait<br />

pas à tous les seigneurs. En effet, si l’on jette un regard sur la carte de Chine à l’époque<br />

Tch’oen-ts’ieou, on voit, que, des nombreux princes descendants de Chen-nong, ceux de Ts’i<br />

et de Hiu seuls avaient des royaumes.<br />

00. (162) Le duc Hoan de Ts’i (qui, d’après le deuxième tableau chronologique de Se-ma<br />

Tsien, régna de 685 à 643 av. J.-C.), fut le <strong>premier</strong> des cinq hégémons qui, de 685 à 591 avant<br />

J.-C., exercèrent tour à tour une influence prédominante dans l’empire féodal gouverné<br />

nominalement par les Tcheou. Les quatre autres hégémons furent le duc Wen de Tsin, le duc<br />

Mou de Ts’in, le duc Siang de Song et le roi Tchoang de Tch’ou.<br />

00. (163) C’est-à-dire Chen-nong.<br />

00. (164) Cette seconde théorie parait être plus ancienne que la première ; en effet, quoique<br />

Se-ma Ts’ien ne la rapporte pas, un passage des <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong> (ch. VI, p. 10 v°) nous<br />

prouve qu’elle avait cours dès le temps de Ts’in Che-hoang-ti ; au moment où ce prince<br />

délibéra sur le titre qu’il prendrait, ses ministres lui dirent :<br />

« Autrefois il y eut le souverain du ciel, le souverain de la terre et le souverain<br />

majestueux ; le souverain majestueux fut le plus élevé.<br />

— Il est difficile de savoir à quelle époque on substitua le souverain de l’homme au souverain<br />

majestueux.<br />

00. (165) D’après une légende, un dragon-cheval sortit du Hoang-ho sous les yeux de Fou-hi ;<br />

il portait sur son dos un tableau sur lequel étaient tracés les huit trigrammes. Il existait<br />

autrefois un livre intitulé « le Tableau du Fleuve », en neuf chapitres (appendice au<br />

Tch’oen-ts’ieou, cité par le Dictionnaire de K’ang-hi, au mot t’ou). L’appendice au Tableau<br />

doit avoir été un complément de ce livre.<br />

— Le mot wei désigne la trame d’un tissu comme le mot king en désigne la chaîne. Les wei<br />

sont ainsi le complément des king ou livres canoniques. On distingue les wei en sept classes<br />

suivant le livre canonique auquel ils se rattachent : ce sont les wei du I king, ceux du Chou<br />

king, ceux du Che king, ceux des Rituels, ceux de la musique, ceux du Hiao king et ceux du<br />

Tch’oen ts’ieou. On trouvera les titres des plus importants d’entre eux dans le Che t’ong t’ong<br />

che, chap. I, p. 4 r°.<br />

00. (166) Le T’ong kien hang mou, et, d’une manière générale, toutes les histoires de date<br />

récente comptent 13 souverains du ciel et non 12. Cette variante est très importante ; en effet,<br />

si l’on suppose 13 souverains du ciel ayant régné chacun 18,000 années, le total de leurs<br />

années sera 18,000 x 13 = 234,000. D’autre part les souverains de la terre sont au nombre de<br />

11 qui ont régné chacun 18,000 années ; le total est pour eux de 18,000 x 11 =198,000 années.<br />

Si nous additionnons les règnes des souverains de la terre à ceux des souverains du ciel, nous<br />

obtenons un total de 234,000 + 198,000 = 432,000 années.<br />

Ce nombre est exactement celui qui représente la durée des dix dynasties babyloniennes<br />

antérieures au déluge, d’après Bérose ; c’est aussi celui qui exprime la longueur de la période<br />

Kali-youga en Inde (Fergusson, Chinese Chronology and Cycles, p. 139 ; T. P, Crawford, The<br />

ancient dynasties of Berosus and China compared with those of Genesis, Chinese Recorder, t.<br />

XI, p. 411-429 ; t. XII, p. 77-86 et 193-201). Ce rapprochement est intéressant ; à supposer<br />

qu’il ne soit pas fortuit et que le chiffre de 12 souverains donné par Se-ma Tcheng soit une<br />

erreur, il prouvera simplement ceci : c’est qu’au VIIIe siècle de notre ère, à la suite de ses<br />

fréquentes relations avec les pays d’Occident et l’Inde, la Chine connut quelques-unes de<br />

leurs fables et modela son histoire légendaire d’après la leur.<br />

00. (167) La constellation Ché-t’i est formée de deux astérismes composés l’un des étoiles η, τ,<br />

υ, du Bouvier, l’autre des étoiles ξ, π, ζ, de la même constellation. Sur le rôle joué par la<br />

constellation Ché-t’i dans les anciens calculs du calendrier, cf. Le calendrier des Yn dans le<br />

Journal asiatique de novembre-décembre 1890, p. 463-510.

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