Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 92<br />
« Le fils de Chen-nong eut pour nom personnel Tchou ; il présida à l’agriculture,<br />
c’est pourquoi il eut pour nom personnel Nong.<br />
Le T’ong kien tsi lan (chap. I, p. 4 v°) fait allusion à cette légende, quand il dit :<br />
« Yen-ti eut un autre fils qui s’appelait Tchou ; il aida l’empereur en répandant et<br />
semant les cinq céréales. Les générations suivantes lui sacrifièrent comme au<br />
dieu des moissons.<br />
00. (155) Li ki, chap. Tsi fa :<br />
« C’est ainsi que Li-chan eut l’empire ; son fils s’appela Nong.<br />
Cf. Legge, Sacred Books of the East, vol. XXVIII, p. 208.<br />
00. (156) Ces chiffres sont ceux du Ti mang che ki de Hoang-fou Mi (Yuen kien lei han, chap.<br />
XL, p. 4 v°). — Le T’ong kien hang mou et le T’ong kien tsi lan donnent la liste de ces huit<br />
empereurs descendants de Chen-nong : ce sont Lin-k’oei, Tch’eng, Ming, I, Lai, Li et Yuwang.<br />
00. (157) Hien-yuen est un surnom de Hoang-ti. Voyez <strong>Mémoires</strong> <strong>historiques</strong>, chap. I, au<br />
début.<br />
00. (158) Nous avons ici l’énumération des principautés féodales qui, à l’époque<br />
Tch’oen-ts’ieou, faisaient remonter leurs généalogies jusqu’à Chen-nong ; leurs princes<br />
avaient le même nom de clan et ne pouvaient donc prendre femmes les uns chez les autres (cf.<br />
note 126).<br />
Voici d’après le Tch’oen-ts-ieou ti li k’ao che de Kiang Yong (H. T. K. K., ch. CCLII-CCLV)<br />
les identifications géographiques de la plupart de ces localités :<br />
Tcheou : sous-préfecture de Ngan-k’ieou, préfecture de Ts’ing-tcheou, province de<br />
Chan-tong ;<br />
Hiu se trouva d’abord dans la préfecture secondaire indépendante de Hiu, province<br />
de Ho-nan, mais par la suite se déplaça souvent ;<br />
Ts’i : sous-préfecture de Lin-tche, préfecture de Ts’ing-tcheou, province de<br />
Chan-tong ;<br />
Ki : sous-préfecture de Cheou-koang, préfecture de Ts’ing tcheou, province de<br />
Chan-tong ;<br />
Hiang est identifié avec deux places différentes dans le Chan-tong, l’une à 100 li au<br />
sud-ouest de I-tcheou, l’autre à 70 li au sud de Lu-tcheou ;<br />
les deux principautés de Chen et de Lu étaient limitrophes et occupaient le territoire<br />
de la sous-préfecture de Nan-yang, préfecture de Nan-yang, province de Ho-nan.<br />
Je n’ai pas trouvé l’identification des pays de Kan, Hi , Lou et I.<br />
Quant à la principauté de Fou, elle semble avoir un étroit rapport avec celle de Lu,<br />
car on sait que le chapitre du Chou king intitulé les Châtiments de Lu était autrefois<br />
appelé les Châtiments de Fou.<br />
00. (159) Les princes de Fou et de Chen rattachaient leur généalogie à des chefs des quatre<br />
montagnes (cf. Che king, ode 5 de la décade de T’ang ; Legge, Chinese Classics, t. V, p. 535).<br />
De même, on nous apprend que, l’ancêtre des princes de Ts’i était un des chefs des quatre<br />
montagnes quand il aida Yu à triompher des eaux débordées (H. T. K. K., ch. CCLV, p. 5 r°).<br />
00. (160) Dans l’ode du Che king précitée, on voit que les princes de Fou et de Chen furent les<br />
principaux appuis du roi Siuen (827-782 av. J.-C.).