Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 91<br />
— Se-ma Tcheng dit qu’il se fonde sur le Kouo yu pour établir que la mère de Yen-ti était une<br />
fille de la famille Koa ; mais, si nous nous reportons au Kouo yu (chap. X, p. 10 v°), nous y<br />
lisons ceci :<br />
« Autrefois, Chao-tien prit une femme dans la famille Kiao ; cette femme<br />
enfanta Hoang-ti et Yen-ti.<br />
Ce texte présente deux différences avec le récit de Se-ma Tcheng :<br />
la première porte sur le nom de famille de la femme : elle ne s’explique qu’en<br />
admettant que Se-ma Tcheng avait sous les yeux un texte du Kouo yu autre que ceux<br />
qui ont cours actuellement ;<br />
la seconde consiste en ceci que le Kouo yu semble faire de Hoang-ti et de Yen-ti deux<br />
frères nés d’une même mère, tandis que, selon Se-ma Tcheng, Yen-ti aurait été fort<br />
antérieur à Hoang-ti ; Se-ma Tcheng résout la difficulté en disant que le texte du<br />
Kouo yu ne doit pas être pris au pied de la lettre et qu’il signifie simplement que<br />
Hoang-ti et Yen-ti furent tous deux des descendants d’une même femme, quoique à<br />
des générations différentes.<br />
— Le Ti wang che ki de Hoang-fou Mi (cité dans Mém. hist., chap. I, p. 3 r°) doit que la mère<br />
de Yen-ti s’appelait Jen-se et qu’elle était de la famille Kiao.<br />
00. (142) La rivière Kiang s’appelle aujourd’hui la rivière K’i ; elle coule dans la<br />
sous-préfecture de Ki-chan , préfecture de Fong-siang, province de Chàn-si. Ce petit cours<br />
d’eau est un affluent indirect de la rivière Wei, qui se jette dans le Hoang-ho (Chou king tchou<br />
che, chap. XVIII, p. 6).<br />
00. (143) Cf. note 118.<br />
00. (144) I king, chap. XV, p. 5 v°, trad. Legge, p. 383.<br />
00. (145) Ce sacrifice est ici désigné par le terme tcha, mot qui se trouve employé dans le Li ki,<br />
au début du chapitre Li yun.<br />
00. (146) Le rouge est la couleur qui correspond à l’élément feu : on ne voit pas bien quel est<br />
le sens caché de cette phrase ; M. Allen traduit : « On se servit de lanières rouges pour<br />
enguirlander les plantes et les arbres. » Mais je n’ai jamais vu le mot [] avoir le sens d’enguirlander.<br />
00. (147) I king, chap. XV, p. 5 v°, trad. Legge, p. 383.<br />
00. (148) Cf. Legge, Sacred Books of the East, vol. XVI, p. 383.<br />
00. (149) Ce passage est assez surprenant, car l’invention des soixante-quatre hexagrammes est<br />
généralement attribuée au roi Wen, de la dynastie Tcheou.<br />
00. (150) Cf. note 122.<br />
00. (151) K’iu-feou est une sous-préfecture de la province de Chan-tong, préfecture de<br />
Yen-tcheou.<br />
00. (152) Tch’ang-cha est aujourd’hui la capitale du Hou-nan. Le T’ong kien tsi lan (chap. I, p.<br />
4 r°) dit que Chen-nong fut enterré à Tch’a-ling, préfecture de Tch’ang-cha, province de<br />
Hou-nan. Mais une légende locale place la tombe de Chen-nong dans la sous-préfecture de<br />
Ling, préfecture de Heng-chan, province de Hou-nan (Koang yu ki, chap. XV, p. 17 v°).<br />
00. (153) La montagne Lié ou Li est au nord de la préfecture secondaire de Soei, préfecture de<br />
Té-ngan, province de Hou-pe (T’ong kien tsi lan, chap. I, p. 3 r°).<br />
00. (154) Tso K’ieou-ming, auteur supposé du Kouo yu. On lit dans cet ouvrage :