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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 89<br />

dans la théorie des cinq éléments, le symbole du bois par la vertu duquel régna Fou-hi ; le<br />

texte du I king, en établissant que l’empereur apparaît d’abord à l’orient, justifie donc le<br />

système de Se-ma Tcheng qui fait de Fou-hi le <strong>premier</strong> des souverains.<br />

00. (121) Le Livre des Ordonnances mensuelles est le quatrième livre du Li ki.<br />

00. (122) Tch’en est aujourd’hui Tch’en-tcheou-fou, province de Ho-nan. Cette localité est<br />

située sur les bords de la rivière Ts’ai, affluent de la rivière Hoai ; c’est de la rivière Ts’ai que<br />

sortit, suivant certaines fables, la tortue sur la carapace de laquelle Fou-hi découvrit les huit<br />

trigrammes.<br />

00. (123) Se-ma Tcheng tire ce renseignement de la légende rapportée par Koan Tchong au<br />

sujet de soixante-douze souverains qui accomplirent les cérémonies fong et chan (cf. ma<br />

première traduction du Traité de Se-ma Ts’ien sur les sacrifices fong et chan, p. 13).<br />

00. (124) Le T’ai-chan est une montagne située auprès de T’ai-ngan-tcheou, province de<br />

Chan-tong.<br />

00. (125) On appelle période Tch’oen-ts’ieou celle dont l’histoire est racontée dans les Annales<br />

qui portent ce nom et qui sont attribuées à Confucius. Cette période s’étend de 722 à 481<br />

avant J.-C.<br />

00. (126) Il est important, à cause de la grave question de la légitimité des intermariages, de<br />

savoir à quels clans appartenaient les nombreux États féodaux de la période Tch’oen-ts’ieou ;<br />

on voit dans ce passage quels étaient ceux qui se rattachaient au clan Fong. On trouvera<br />

plusieurs renseignements relatifs aux autres clans dans Kou Yen-ou, Je tche lou, chapitre<br />

XXIII, p. 1.<br />

— Voici les indications que donne le Tch’oen ts’ieou ti li k’ao che de Kiang Yong (H. T. K.<br />

K., ch. CCLII-CCLV), au sujet de l’emplacement de ces principautés :<br />

Jen, préfecture secondaire de Tsi-ning, province de Chan-tong ;<br />

Sou, à 20 li à l’est de la préfecture secondaire de Tong-p’ing, préfecture de Tai-ngan,<br />

même province ;<br />

Siu-kiu, au sud-est de cette même préfecture secondaire de Tong-p’ing ;<br />

Tchoan-yu, à 80 li au nord-ouest de la sous-préfecture de Fei, préfecture de I-tcheou,<br />

province de Chan-tong.<br />

00. (127) W. F. Mayers a écrit un intéressant article sur les légendes relatives à Niu-koa (Notes<br />

and queries on China and Japan, July 1868, p. 99-101). Il cite les passages de Lié-tse qui<br />

parlent de ce personnage mythologique et rappelle que ces fables se retrouvent plus<br />

développées dans Hoai-nan-tse (mort en 122 av. J.-C.). Il montre que, d’après les critiques<br />

chinois modernes, le caractère qui entre dans la composition du nom de Niu-koa, ne saurait<br />

être une preuve que ce personnage ait été une femme.<br />

00. (128) Le Li ki, au chapitre Ming t’ang wei, parle du cheng et en attribue aussi l’invention à<br />

Niu-koa. On peut voir le dessin de cet instrument de musique dans Legge, Sacred Books of the<br />

East, vol. XXVIII, p. 37 [css : Couvreur]. Le Cheng se composait d’une calebasse au milieu<br />

de laquelle étaient fixés verticalement dix-neuf ou treize tuyaux appelés hoang ; un autre tube<br />

latéral servait d’embouchure au musicien qui produisait les sons en aspirant l’air et en<br />

bouchant avec les doigts tels ou tels des trous pratiqués sur les tuyaux verticaux. Voyez sur ce<br />

sujet une étude de M. Warrington Eastlake (The Chinese reed organ, dans China Review, vol.<br />

XI, p. 33-41).<br />

00. (129) Les bas-reliefs de l’époque des Han, qu’on a découverts dans le Chan-tong,<br />

représentent Fou-hi et Niu-koa entrelaçant leurs queues de serpent et formant un groupe<br />

indivisible. D’après la théorie que supposent ces bas-reliefs, Niu-koa et Fou-hi réunis ne<br />

forment qu’un seul des trois souverains ; en effet, comme le dit Se-ma Tchéng lui-même, à la

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