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Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...

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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 88<br />

traçant ainsi un tableau de soixante-quatre hexagrammes ; cependant ce perfectionnement est<br />

souvent attribué à d’autres personnages.<br />

00. (114) Cf. I king, trad. Legge, p. 385. [css : trad. Philastre p. 1224] — D’après ce texte, les<br />

Chinois paraissent avoir préludé à l’invention de l’écriture par une sorte de notation analogue<br />

à celle des anciens Péruviens qui employaient des cordes nouées appelées quipos pour<br />

exprimer leurs pensées.<br />

00. (115) Dans le I li, au chapitre I, qui traite de la prise du bonnet viril par les officiers, on<br />

voit que le don des deux peaux de bêtes faisait partie de la cérémonie par laquelle tout fonctionnaire<br />

devait consacrer son arrivée à l’âge viril. On lit en effet :<br />

« Le maître de la maison répond à la politesse de son hôte en lui offrant un<br />

rouleau de soie et deux peaux de bêtes.<br />

00. (116) I king, chap. XV, p. 5 r°.<br />

00. (117) Cf. note 102.<br />

00. (118) Le Tso tchoan, à la 17 e année du duc Tchao, donne des renseignements assez étendus<br />

sur les noms des officiers sous le règne des <strong>premier</strong>s souverains de la Chine.<br />

« En automne, dit-il, le vicomte T’an vint à la cour ; pendant un banquet que le<br />

duc lui donnait, Tchao-tse lui demanda pourquoi Chao-hao avait donné à ses<br />

officiers des noms d’oiseaux. T’an-tse répondit :<br />

— J’en sais la raison, car Chao-hao était mon ancêtre. Autrefois Hoang-ti réglait<br />

tout, grâce aux nuages ; c’est pourquoi il institua des officiers-nuages et les<br />

Nuages étaient leurs noms. Yen-ti réglait tout grâce au feu ; c’est pourquoi il<br />

institua des officiers-flammes et les Flammes étaient leurs noms. Kong-kong<br />

réglait tout grâce à l’eau ; c’est pourquoi il institua des officiers-eaux et les Eaux<br />

étaient leurs noms. T’ai-hao réglait tout grâce au dragon ; c’est pourquoi il<br />

institua des officiers-dragons et les Dragons étaient leurs noms. Lorsque mon<br />

<strong>premier</strong> ancêtre, Chao-hao, arriva au pouvoir, un phénix apparut ; c’est pourquoi<br />

il régla tout grâce aux oiseaux ; il institua des officiers-oiseaux et les Oiseaux<br />

furent leurs noms. L’officier appelé le Phénix présidait au calendrier ;<br />

l’Hirondelle était l’officier des équinoxes ; la Pie-Grièche était l’officier des<br />

solstices ; l’Oiseau-Bleu était l’officier du début (des saisons) ; l’Oiseau-Rouge<br />

était l’officier de la fin (des saisons). — L’Épervier était l’officier du peuple ;<br />

l’Aigle de mer était l’officier de la guerre ; le Ming-kieou était l’officier des<br />

travaux publics ; le Choang-kieou était l’officier de la justice ; le Milan était<br />

l’officier des affaires. Ces cinq directeurs dirigeaient le peuple, — Les cinq<br />

Faisans présidaient aux cinq arts ; ils étaient ceux qui communiquaient l’usage<br />

avantageux des instruments, ceux qui réglaient les dimensions et les mesures,<br />

ceux qui maintenaient la justice dans le peuple. — Les neuf Hou présidaient aux<br />

neuf occupations de l’agriculture et gardaient le peuple de la mauvaise conduite.<br />

— A partir de l’empereur Tchoan Hiu, les souverains ne furent plus capables de<br />

régler tout par des principes reculés, mais ils réglèrent tout par des principes<br />

immédiats ; ils instituèrent des officiers du peuple et les nommèrent d’après les<br />

occupations du peuple. Ils étaient donc incapables de faire comme dans<br />

l’antiquité.<br />

00. (119) La leçon « trente-cinq cordes » est celle de l’édition de Kien-long ; l’édition de 1596<br />

donne la leçon « vingt-cinq cordes ».<br />

00. (120) I king, chapitre XVII. M. Legge (I king, trad., p. 425), traduit ici le mot par Dieu ; le<br />

passage, dans son entier, semble en effet être symbolique ; mais ce n’est pas de Dieu qu’il<br />

s’agit, c’est du soleil. Quant à l’idée que Se-ma Tcheng a en vue quand il fait cette citation,<br />

elle est assez claire : le trigramme Tchen est celui qui correspond à l’orient ; or, l’orient est,

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