Mémoires historiques, tome premier - Investigaciones Históricas ...
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SE-MA TS’IEN — <strong>Mémoires</strong> Historiques, <strong>tome</strong> <strong>premier</strong> 204<br />
04. (536) De la frontière ou de la barrrière de I-k’iue (cf. note 525).<br />
04. (537) Leang était un petit État dont le centre se trouvait à Han-tch’eng, dans le Chàn-si.<br />
04. (538) Yang Yeou-ki avait été général du roi Kong de Tch’ou (590-560 av. J.-C.).<br />
04. (539) L’apologue est terminé et envoyé supposé du prince Tcheou s’adresse maintenant à<br />
Po K’i.<br />
04. (540) Tchan kouo ts’é.<br />
04. (541) D’après le Kouo ti tche, la ville de Hoa-yang était à 40 li au sud de la sous-préfecture<br />
de Koan-tch’eng.<br />
— Koan-tch’eng n’est plus aujourd’hui qu’un relais de poste, non loin de la préfecture<br />
secondaire de Tcheng, province de Ho-nan.<br />
— Hoa-yang appartenait à l’État de Wei ; le roi de Ts’in l’attaqua et la prit, au mépris des<br />
traités.<br />
04. (542) Cf. note 537.<br />
04. (543) Il faut entendre cette phrase au figuré : Ts’in, ayant pris la ville de Hoa-yang, se<br />
trouve fort près de Tcheou et le menace ; Tcheou, comme nous dirions en langage vulgaire,<br />
est donc bien malade. Ma Fan dit au roi de Leang qu’il craint d’être enveloppé dans la ruine<br />
de la maison des Tcheou ; il feint d’être traître à son pays et propose au roi de lui donner les<br />
neuf trépieds, gages de la suzeraineté sur l’empire, à la condition que le roi avisera aux<br />
moyens de le sauver, lui, Ma Fan ; en réalité, comme on le verra plus loin, il ne cherche qu’à<br />
duper le roi de Leang.<br />
04. (544) Dans l’idée du roi de Leang, ces soldats étaient destinés à prêter main-forte à Ma<br />
Fan qui, au moment où le prince de Tcheou serait dans une situation critique, s’emparerait des<br />
neuf trépieds et se réfugierait dans le pays de Leang.<br />
04. (545) Se-ma Tcheng dit : Leang méditait en réalité de s’emparer des neuf trépieds des<br />
Tcheou, mais il feignait de n’envoyer des soldats que pour tenir garnison à Tcheou et pour<br />
avoir avec lui des rapports cordiaux. Ts’in fit avancer ses soldats dans l’intention d’attaquer<br />
Tcheou (on a vu que c’était une ruse suggérée par Ma Fan lui-même au roi de Ts’in, afin que<br />
ce dernier pût s’assurer des vrais sentiments du prince de Leang) ; Leang ne vint pas au<br />
secours de Tcheou ; ce fut la preuve qu’il ne prenait pas en main les intérêts de Tcheou, mais<br />
qu’il désirait seulement que Tcheou fût en péril afin de s’emparer des neuf trépieds.<br />
— C’est pourquoi les seigneurs se mirent à suspecter Leang ; (afin de dissiper ces soupçons)<br />
et de cacher son vrai projet, le roi de Leang n’eut rien de mieux à faire que d’ordonner à ses<br />
soldats de construire un rempart pour le compte de Tcheou.<br />
04. (546) Tchan kouo ts’é : Si Tcheou, § 5.<br />
04. (547) Le caractère se prononce ici siu, d’après Se-ma Tcheng. Tcheou Siu était un membre<br />
de la famille princière des Tcheou.<br />
04. (548) Le Tchan kouo ts’é écrit Yuen au lieu de Yng ; mais c’est la leçon de Se-ma Ts’ien<br />
qui est la bonne. La ville de Yng était autrefois une principauté ; elle se trouvait non loin de la<br />
sous-préfecture actuelle de Yé, préfecture de Nan-yang, province de Ho-nan.<br />
04. (549) C’était la reine-douairière Siuen, mère du roi Tchao.<br />
04. (550) Le mot [] = rapports, ne me paraît avoir ici aucun sens. Dans le Tchan kouo ts’é, il<br />
est absent et le discours devient aussitôt beaucoup plus clair ;<br />
voici le résumé de l’argumentation, si on se conforme au texte du Tchan kouo ts’é :